Brèves

La Banque de France annonce un pic d’inflation en juin et ne prévoit pas de baisse des prix alimentaires d’ici 2025. Elle prévoit par contre que les hausses de salaires seront inférieures à l’inflation et que le chômage va augmenter.

Les travailleurs n’ont aucune raison d’accepter de continuer à s’appauvrir pendant que des profits par milliards sont réalisés sur leur dos. Par leurs grèves, ils pourront imposer des augmentations des salaires et leur indexation sur les prix.

Selon Macron, « la foule n’a pas de légitimité face au peuple qui s’exprime souverain à travers ses élus ». Il rappelle ainsi une vérité de la démocratie bourgeoise : au Parlement, une poignée d’élus compte plus que des millions de travailleurs. Mais en manifestation et en grève, c’est tout l’inverse !

Alors étendons et approfondissons la mobilisation par la grève, car c’est cette façon que nous avons la force d’empêcher Macron et le patronat de continuer à fouler aux pieds nos intérêts de travailleurs.

Amazon, qui avait déjà annoncé 18 000 licenciements en janvier, en prévoit 9 000 de plus en avril, des deux côtés de l’Atlantique. Cela fait partie d’un tsunami qui a commencé en 2022 dans la high tech avec 160 000 licenciements, et se poursuit avec déjà 140 000 de plus en 2023.

Le PDG d’Amazon justifie ces destructions d’emplois par « l’incertitude économique dans laquelle nous nous trouvons et qui continuera de régner dans un avenir proche ». Incertitude dont il rejette entièrement le poids sur les salariés qui ne sont pour rien dans le chaos financier du capitalisme provoqué par sa propre avidité de profits et celle des autres grands bourgeois.

Refusons d’être les sacrifiés : un emploi, un salaire pour tous !

Ce mercredi 22 mars s’ouvre une conférence internationale sur l’eau qui se veut historique. Guterres, le secrétaire général de l’ONU, s’alarme : l’exploitation des ressources est « en train d’épuiser, goutte après goutte, cette source de vie de l’humanité ».

Pas assez d’eau ici, trop là, et souvent contaminée... Si rien n’est fait, entre 40 et 50 % de la population continuera à ne pas avoir accès à des services d’assainissement et environ 20-25 % est privée d’eau potable.

Mais c’est une certitude : sans révolution rien ne sera fait. La gestion rationnelle de l’eau n’est pas compatible avec la course au profit.

Il y a vingt ans, le 20 mars 2003, les États-Unis envahissaient l’Irak. Après avoir écrasé la population sous les bombes, renversé et exécuté le dictateur en place, ils imposaient un régime à leur botte.

Arrestations, tortures, exécutions, bombes au phosphore blanc ou à l’uranium appauvri : l’armée américaine s’est comportée comme en pays conquis. Du chaos qu’elle a créé a émergé le groupe État islamique, une guerre sans fin et le retour du pays des décennies en arrière.

Alors, l’impérialisme défenseur de la paix et du droit des peuples ? À d’autres !

Orange, le géant des télécoms, veut supprimer 700 emplois sur les 5 700 que compte sa branche de services aux entreprises. La raison ? Celle-ci ne serait pas assez rentable.

Or le groupe a multiplié ses bénéfices par trois en 2022, pour atteindre 2,6 milliards d’euros. Il existe donc largement de quoi maintenir les emplois, quitte à mettre les actionnaires à la diète.

La Cour Pénale Internationale (CPI) a lancé un mandat d’arrêt contre Poutine et la commissaire russe aux droits de l’enfant pour « crimes de guerre ».

Que Poutine soit un dictateur aux mains rouges de sang, à commencer par celui du peuple russe, c’est incontestable. Mais ce mandat d’arrêt vise avant tout à justifier la guerre que mènent les États-Unis et l’Europe à la Russie, via l’Ukraine.

A-t-on vu la CPI se pencher sur les horreurs qu’a vécues la population quand les États-Unis ont envahi l’Irak ? Ou sur les bombardements de civils à répétition en Afghanistan, dont l’aviation française et ses consœurs impérialistes se sont rendues coupables ? Les dirigeants de l’État français ont-ils des comptes à rendre pour les villages ciblés au Mali ?

Seuls les peuples pourront juger les criminels qui gouvernent le monde, Poutine, comme les autres, lorsqu’ils auront mis fin au système capitaliste qui les met au pouvoir.

Lundi 20 mars dans la soirée, après l’examen des motions de censure à l’Assemblée nationale, des manifestations spontanées se sont déroulées dans de nombreuses villes. La colère contre le gouvernement, son attaque sur les retraites, sa servilité vis-à-vis des riches et son mépris des travailleurs s’y est de nouveau exprimée.

Rien qu’à Paris, 170 interpellations ont eu lieu : sa seule réponse aux revendications populaires est de faire donner la police.

Gazages et matraquages alimenteront la colère et ne viendront pas à bout des protestations des jeunes et des travailleurs si celles-ci s’amplifient dans les jours à venir sous la forme d’une puissante vague de grèves.