Échos des entreprises

Hôpitaux de Mulhouse :  Santé : la crise sans fin

Echo d'entreprise
31/12/2022

Avec la triple épidémie de grippe, bronchiolite et Covid, les hôpitaux publics sont de nouveau complètement saturés. A Mulhouse, les enfants atteints de bronchiolite sont ainsi envoyés à Colmar et Strasbourg faute de place.

La solution de la directrice de l'agence régionale de santé ? "La mobilisation de tous". Concrètement, cela veut dire : "Débrouillez-vous avec des moyens insuffisants" ! 

Avec des responsables pareils, la santé publique ne risque pas de guérir...

SNCF - Orléans Les Aubrais (Loiret) :  Ça craque de partout

Echo d'entreprise
20/12/2022

Ces dernières semaines, il ne se passe pas un jour sans que des trains ne soient supprimés ou retardés.

Vendredi 9 décembre, un accident de personne a entraîné plus de 5 heures de retard sur les trains entre Orléans et Paris, là où d’habitude cela prend 2 ou 3 heures.

Mercredi 14 décembre, c’est la pluie verglaçante qui a provoqué l’annulation des trains sur cette même ligne durant toute la journée.

Mais les vraies causes de ces suppressions sont bien le manque de personnel et de moyens, et la désorganisation quotidienne qui ne cesse de s’aggraver, en un mot c’est la politique de la direction et du gouvernement qui laisse cheminots et voyageurs dans la galère.

Hôpital Trousseau (Paris 12e) :  Ouh, ouh… Y’a quelqu'un ?

Echo d'entreprise
17/12/2022

En Neuro, chaque jour, il manque une infirmière sur au moins l’un des postes de travail : le matin de 7 h à 8 h 30, et le soir de 16 h à 21 h. Certaines fois il n’y a pas du tout d’infirmière en décalé, alors sur toute la journée il n’y en a qu’une seule. En plus il peut y avoir plus de huit patients !

Conclusion : que la direction prévienne donc les patients que, grâce à elle, cela ne sert à rien de sonner pendant ces heures-là.

Leur obsession

Toujours en Neuro, ils n’arrêtent pas de nous déplacer au dernier moment : un coup en Gastro, aux Lits Portes, à Epiver… Et on n’est pas toujours deux aidessoignants dans le service alors qu’avec le manque d’infirmières, ça doit être le cas.

Et pendant ce temps-là, les têtes pensantes continuent à réfléchir à comment supprimer encore des postes…

À bout de souffle, c'est mieux au cinéma

En Néonat, il y a des patients de Réa dans le secteur soins intensifs et des patients de soins intensifs en Médecine.

Mais qu’on se rassure, il y a aussi des infirmières qui courent.

Allergique au mieux-être 

À la Mater, quand on se retrouve en plus le week-end, au lieu de nous laisser travailler dans de meilleures conditions, on nous déplace systématiquement en Salle de naissances ou en Néonat.

À croire que la direction ne supporte pas qu’on travaille dans des conditions correctes.

Toujours pas

En Réa de nouvelles infirmières sont arrivées provisoirement dans le service, ce qui a permis de réouvrir quelques lits.

Mais ça n’empêche pas que les ratios ne sont pas toujours respectés et qu’une infirmière peut se retrouver à prendre en charge plus de deux patients.

Ça commence à bien faire.

Safran (92) :  On cherche à comprendre

Echo d'entreprise
17/12/2022

Près de 750 hauts dirigeants du groupe Safran ont reçu en moyenne 1 000 actions gratuites chacun pendant que les salariés n’en ont reçues que 10, soit 100 fois plus.

Feraient-ils l’équivalent du travail de 100 personnes ? C’est tout vu !

En automne, il pleut des milliards

Les actionnaires se frottent les mains car la première Ministre a annoncé pour la recherche et l’industrie spatiale française une contribution de 9 milliards d’euros en 3 ans, + 25 %.

Est-ce qu’on va avoir 25 % de plus sur nos salaires ?

CRAMIF (Paris 19e) :  Champion du chômage

Echo d'entreprise
13/12/2022

Parmi les débats sur le recouvrement des cotisations Arrco/Agirc, il y a une chose où nous pouvons croire les directions nationales : quand elles affirment que cela va permettre de supprimer entre 600 et 800 emplois si les Urssaf récupèrent le recouvrement de ces cotisations.

Supprimer encore et toujours des emplois, voilà leur job.

Même eux le disent

La politique de suppressions de postes, dont nous dénonçons les conséquences tous les jours, est désavouée aujourd’hui par le conseil d'administration de la CNAF (Caisse nationales d’Allocations Familiales). Il a voté un avis défavorable pour 2023 « les moyens humains et financiers n’étant pas adéquats ».

Si eux-mêmes le disent !

Polyclinique Montier la Celle – Saint-André-les-Vergers (Aube) :  Grève pour l’augmentation des salaires

Echo d'entreprise
12/12/2022

Les grévistes rassemblés devant la polyclinique

Le personnel de la Polyclinique de Saint-André (près de Troyes), dans sa grande majorité, a fait grève du mercredi 7 au vendredi 9 décembre. Pendant ces trois jours, un piquet dynamique de plusieurs dizaines de grévistes se tenait à l’entrée, ou manifestait autour de la polyclinique. L’ensemble du personnel des blocs opératoires, brancardiers, aides soignantes, agents administratifs et d'entretien, infirmières a cessé le travail pendant que nombreux, au volontariat, voire à tour de rôle, assuraient une permanence des soins dans les services d’hospitalisation. Cela a provoqué l’arrêt du bloc, le report des opérations chirurgicales.
À Montier la Celle, comme dans tous les services de santé du pays, que ce soit dans le privé comme dans le public, les problèmes de surcharge de travail, d’emplois du temps bouleversés, de manque criant de personnel, viennent s’ajouter aux salaires insuffisants.
Alors, lorsque la direction de la polyclinique annonce ses « propositions », l’écœurement et la colère se sont répandus dans tous les services. Les mesures salariales 2022 se traduisait par une augmentation du salaire de 50€ bruts pour les petits coefficients, de 3,5% pour les autres, et par une augmentation de la prime de technicité pour les infirmier.es de 67€ en hospitalisation et de 163€ au bloc. S’y ajoutait une prime dite de partage de la valeur de 470€ nets pour tout le personnel.
Une augmentation de salaire bien insuffisante, et une hausse de la prime seulement pour les infirmières, ça n’est pas passé. Cette prime discrétionnaire a particulièrement choqué tout le monde. D’abord parce que les primes ne représentent pas une réelle augmentation de salaire mais surtout parce qu’elle visait à privilégier une seule catégorie du personnel alors que tout le monde a besoin d’une augmentation de salaire. Tout cela était inacceptable même si la directrice mettait en avant des « efforts financiers significatifs » pour un établissement « frappé de plein fouet comme tout un chacun par la forte inflation ». Le choix ici, comme dans tout le groupe Elsan, ce sont les profits des actionnaires avant les conditions de travail et de salaires des personnels, et la prise en charge des patients.
Le préavis de grève national déposé par la CGT pour le mercredi 7 décembre pour le groupe Elsan est arrivé à point nommé. Sans autre information sur ce qui se passait à l’échelle du pays, c’est nombreux que le personnel s’est retrouvé devant l’entrée de Montier la Celle, malgré le froid, pour obtenir une augmentation de salaire de 6% du point et la transformation de la prime de fin d’année en un treizième mois pour tous. Pour la première fois, toutes les catégories de personnel se sont retrouvées à déposer une unique revendication à la direction de la polyclinique de Montier la Celle avec les banderoles « EN GRÈVE », « ON TRAVAILLE, ILS PROFITENT, ON S’ARRÊTE » et « NE PERDONS PAS NOTRE VIE À LA GAGNER ». Mais comme la directrice n’acceptait qu’une très maigre augmentation supplémentaire d’un demi point d’indice, et menaçait de revenir sur toutes les propositions si la grève n’était pas suspendue, la grève a continué le lendemain et même le surlendemain.
Vendredi après-midi, les grévistes ont décidé de cesser la grève sur la promesse de la directrice de reprendre des négociations la semaine suivante. Mais pendant trois jours, tous les personnels de la clinique, solidaires autour d’une unique revendication, tous services confondus, de toutes catégories ont eu l’occasion de discuter, d’apprendre à se connaître, de décider tous ensemble. L’affaire n’est donc pas terminée.

L’hiver est là

Hutchinson Saint-Brieuc

Echo d'entreprise
11/12/2022

Il serait bon que la direction se rende compte que l’hiver est arrivé, avec du retard peut-être, mais il est bien là.

Et qu’il ait fallu un débrayage de quelques-uns pour lui faire comprendre ça il y a une quinzaine de jours, ça dénote, au minimum, une certaine désinvolture de sa part !

Quant à la polaire offerte, si c’est pour éviter d’augmenter le chauffage...

Hypocrisie écologique patronale

Continental Barre Thomas Rennes

Echo d'entreprise
11/12/2022

Partout dans les médias, on entend dire que l'air est chargé de diverses particules, voire de substances chimiques toxiques, et l'on se retrouve souvent désignés comme pollueurs avec nos vieilles bagnoles.

Mais que fait la direction pour assainir l'air pollué que nous respirons tous les jours dans son bâtiment mal ventilé ?

Entre la santé et le profit, ils ont choisi

CHU Pontchaillou Rennes

Echo d'entreprise
11/12/2022

L’amoxicilline, un des antibiotiques les plus utilisés notamment chez les enfants, risque de manquer cet hiver.

Les laboratoires pharmaceutiques en ont volontairement réduit la production parce qu’ils pensaient en vendre moins, et maintenant que le besoin se fait sentir, ils sont incapables de fournir ce médicament essentiel.

"Les antibiotiques, c’est pas automatique", mais l’irresponsabilité capitaliste, si !

Droit au but

Stellantis La Janais Rennes

Echo d'entreprise
11/12/2022

Suite à la Coupe du Monde de football, des comparaisons ont été faites sur les rémunérations de Tavarès et de M’Bappe.

Mais tandis que Tavarès ferme des usines et supprime des postes, M’Bappe, lui au moins, il marque des buts…