Une émission de France Inter, « Secrets d’info », interrogeait les raisons pour lesquelles la moitié du parc nucléaire est à l’arrêt.
Sur le problème de la corrosion sous contrainte à l’origine de la panne de plusieurs réacteurs, les journalistes « d’investigation » se sont contentés de rapporter les éléments de langage d’EDF et de l’Autorité de sûreté : « des fissures qui n’étaient pas attendues » selon les uns, « la non-mise en évidence du non-respect des règles » selon les autres. Bref, ce serait la faute à pas de chance.
Il aurait pourtant suffi d’expliquer les baisses d’effectifs, les plans d’économie, la recherche du profit, incompatibles avec la sûreté nucléaire, pour que les auditeurs y voient un peu plus clair. Mais c’était sans doute trop évident pour être un « secret d’info » !