Bassens (Gironde)

Contre la politique anti-ouvrière et répressive de Valls

Brève
15/01/2016

En solidarité avec les travailleurs de Good Year condamnés à deux ans de prison dont 9 mois fermes, des manifestants se sont rassemblés le vendredi 15 janvier à Bassens, à l’appel de la CGT, pour protester lors de l’inauguration par Valls de la nouvelle usine Lesieur. Sans surprise, Valls a refusé de recevoir une délégation et les manifestants ont été tenus éloignés par une police nombreuse.
Ce qui n’a entamé en rien la volonté des délégations d’entreprises qui s’étaient mobilisées en quelques heures pour dénoncer l’acharnement de ce gouvernement contre les ouvriers qui veulent défendre leur emploi. Pour dire qu’il mettait tous ces dirigeants dans le même sac, un manifestant avait écrit sur une pancarte : « marre de ces gouvernements de droite ». Preuve supplémentaire du cours ouvertement anti-ouvrier de la politique de Hollande et Valls : des travailleurs de Ford ont appris aux manifestants qu’ils étaient convoqués à Paris par la police pour être entendus suite à la réactivation des plaintes qui avaient été déposées contre eux après leurs manifestations au Salon de l’Automobile en 2012 et 2014.

Angoulême (Charente)

Jusqu’à 12 dimanches travaillés, à la disposition des patrons…

Brève
13/01/2016

Les élus de Grand Angoulême (« l’Agglo »), de La Couronne, de Champniers, à majorité socialiste, viennent de littéralement sauter sur la nouvelle loi Macron pour autoriser les patrons qui le décideront à faire travailler leurs salariés du commerce jusqu’à 12 dimanches dans l’année.

Ceux-ci devront être  volontaires – mais que signifie ce « volontariat » dans cette période de crainte pour son emploi ? Ils seront en outre payés double.

Il n’empêche que c’est un nouveau cadeau au patronat local – qui ne le réclamait même pas forcément – et une aggravation des conditions de travail des salariés du commerce.

Région Aquitaine

Ils alignent les rémunérations vers le haut (enfin les leurs…)

Brève
13/01/2016

Les conseillers régionaux nouvellement élus en décembre ont voté l’augmentation de leurs indemnités : +40 % pour ceux qui viennent du Poitou-Charentes, +75 % pour ceux du Limousin ! Ceci parce qu’elles seront alignées sur l’indemnisation des élus d’Aquitaine – 2 660 euros au minimum.

Ils argumentent que l’enveloppe globale n’augmente pas, car le nombre global des élus diminue.

Peut-être, mais n’en doutons pas : ils diront que « c’est la crise » et qu'« il faut faire des sacrifices », quand ils restreindront les services publics ou les salaires des travailleurs territoriaux !

La Poste - Côte basque

Le climat social se réchauffe

Brève
30/12/2015

Jeudi 10 décembre, les facteurs d'Ascain (qui touchent les secteurs de Saint Jean de Luz, Ciboure, Saint Pée et Sare) se sont mis en grève à l'appel des syndicats CGT, SUD et FO pour dénoncer la réorganisation qui les atteint et les suppressions de tournées. Comme le disent les facteurs, la population augmente et ils ne peuvent pas parcourir plus de kilomètres en moins de temps ! Le 11 décembre, ils étaient rejoints par les postiers d'Hendaye et d'Urrugne qui voulaient dénoncer la fermeture du centre d'Hendaye en janvier.

Le 17 décembre, après un mouvement suivi par la quasi totalité des titulaires, la direction a reculé en s'engageant à maintenir une tournée et en repoussant la réorganisation sur Ascain à la mi-février. Les postiers de la côte basque sont bien décidés à rester vigilants pour s'opposer aux attaques de la direction.

Corrèze - Centre d'appel Coriolis de Saint Augustin

Des lettres de licenciements en cadeaux de fin d'année !

Brève
29/12/2015

Pour les 41 travailleurs du centre d'appel Coriolis de Saint Augustin, l'année 2016 va débuter ... à Pôle Emploi. Depuis octobre, faute d'un renouvellement du contrat du donneur d'ordre, Orange, Coriolis était placé en liquidation judiciaire, en attente d'un repreneur.
Finalement Orange a proposé un nouveau contrat jusqu'en juin 2016. En refusant cet offre, sans doute pas assez rentable pour les actionnaires, Coriolis refuse aussi à plusieurs dizaines de familles ne serait-ce que quelques mois de salaire supplémentaire !
En 2006,c'est avec une subvention publique égale à 40% de son investissement, la mise à disposition d'un bâtiment neuf ultra - moderne au loyer extrêmement bas que Coriolis (ex Vodafone) s'est installé à saint Augustin. Où sont passés les dividendes accumulés par les actionnaires de Coriolis et d'Orange pendant toutes ces années ? Dans ces profits accumulés, il y aurait de quoi maintenir la plate-forme et les emplois, même au delà de juin 2016 !
Mais, l'Etat et les Collectivités si prompts à faire cadeau de l'argent public au patronat, sont bien incapables de leur imposer de prendre sur leurs profits pour maintenir les emplois. L'ensemble des travailleurs ont, eux, la force collective et les moyens de l'imposer !