Angoulême (Charente)

Quel mérite ?

Brève
27/01/2016

Rappelons que lors de son élection, le maire L. R. s’était augmenté de 62 % en argumentant qu’il n’avait pas d’autres indemnités. Mais maintenant, il cumule avec son indemnité de conseiller régional récemment élu.

On ne voit pas où est le « mérite ».

 

Limoges (Haute Vienne)

Le 26, une manifestation réussie

Brève
27/01/2016

Mardi matin plus de 1100 travailleurs des services publics ont arpenté les rues du centre ville.

Plusieurs centaines d'enseignants se sont d'abord rassemblés devant le rectorat pour affirmer leur refus de la réforme des collèges qui va se traduire par de nouvelles économies de moyens.

Ils ont ensuite rejoints les territoriaux, les hospitaliers, les travailleurs sociaux, en grève contre le gel des salaires mais aussi contre les suppressions de postes.

Les territoriaux auxquels on veut retirer une semaine de congés se sont rassemblés devant la mairie en entonnant une chanson aux paroles peu flatteuses pour le maire !

Au cours de la manifestation, on a pu entendre des slogans demandant des embauches dans les services public, la fin du gel du point d'indice des salaires mais aussi des slogans affirmant la nécessité d'une mobilisation de l'ensemble du monde du travail. A la fin, à la préfecture, un appel a été lancé à manifester le 4 février pour exiger la relaxe des Goodyear.

Mairie de Limoges

Rackett sur les congés du personnel

Brève
25/01/2016

Selon le maire, les travailleurs territoriaux de Limoges ne travailleraient pas assez d'heures dans l'année. Il a donc décidé de leur supprimer ce qui correspond à une semaine de congés en moyenne. Son argument massue : "avec la quantité de chômeurs qu'il y a .... on ne peut pas accepter çà". Faire travailler plus ceux qui ont un emploi : beau remède contre le chômage ! En réalité, il cherche à récupérer sur le dos des travailleurs une partie des 11 millions de baisse de dotation de l'Etat. Ce manque à gagner correspond à 100 postes à temps plein et c'est çà qui n'est pas acceptable !

Gironde

Ford Blanquefort : des syndicalistes convoqués par la police

Brève
25/01/2016

Quatre syndicalistes de l’usine Ford-Blanquefort sont convoqués pour être auditionnés par la police dans le cadre de deux plaintes qui ressurgissent des mois après les faits. La première de ces plaintes date de 2012 lorsque les salariés de Ford avaient manifesté en plein Salon de l’automobile. Un véhicule aurait été dégradé à cette occasion. La seconde plainte est relative à une nouvelle manifestation en 2014 au cours de laquelle le stand Ford du Salon de l’Automobile aurait souffert.

Rappelons qu'à l’origine de ces actions, il y avait une protestation contre le désengagement de Ford de son usine de Blanquefort dans laquelle il reste aujourd’hui moins de 1000 travailleurs malgré les promesses et les subventions publiques reçues.

On verra si l’affaire aura une suite et laquelle. Mais vu la façon dont le gouvernement s’engage dans la criminalisation des travailleurs qui défendent leur emploi, il y a tout lieu de rester attentif au sort de ces militants.

 

Limoges (Haute Vienne)

Solidarité avec les familles menacées d'expulsion !

Brève
20/01/2016

Mercredi 20 janvier, devant l'école du Vigenal, à la sortie de 11h30, habitants du quartier, parents d'élèves et militants associatifs se sont rassemblés pour soutenir une famille d'origine algérienne sous le coup d'un "QTF"( obligation à quitter le territoire).

Quatre de leurs enfants -dont les plus jeunes nés en France- sont scolarisés dans cette école. Le rassemblement a été décidé suite à une assignation à résidence qui oblige les parents à se présenter chaque jour au commissariat ce qui fait craindre une expulsion prochaine. Une lettre pétition à la préfecture réclamant leur régularisation circule.

Selon les associations de Sans Papier, sur Limoges 5 à 6 familles seraient sous le coup d'un "QTF". Récemment, grâce à la mobilisation, une famille de la commune de Chalus a été régularisée mais une autre famille de la même commune est menacée à son tour. La mobilisation continue et une manifestation sur Limoges est en préparation.

Comme le proclamaient les pancartes d'enfants de l'école solidaires de leurs camarades : "Ils vivent ici, ils doivent rester ici !" Il faut exiger la liberté d'installation pour tous ceux qui le souhaitent !