Manifestation à Périgueux

Un nouveau succès !

Brève
31/01/2023

La manifestation du 31 janvier a été encore une fois particulièrement massive. Près de 10 000 personnes ont manifesté dans les rues du centre-ville pendant près de 2 heures, la police comptant 1 000 manifestants de plus par rapport au 19 janvier. La grève a été très suivie à la SNCF. La gare était une nouvelle fois fermée, les ateliers du Technicentre Industriel Charente Périgord presque vides. Dans les cortèges, de nombreux travailleurs, aides-soigantes des hôpitaux, employées des crêches ou vendeurs dans le commerce, sont venus par petits groupes se mêlant aux cortèges syndicaux.

Les lycéens étaient cette fois plus nombreux. Après avoir fait le tour de plusieurs lycées de la ville à partir de 8h, 80 lycéens se sont retrouvés dans un cortège dynamique, scandant entres autres : « les jeunes dans la galère, les vieux dans la misère, on en veut pas, de cette société-là ». Dans le reste du département, à Sarlat et à Bergerac, les manifestations ont elles aussi rassemblé plus de participants. Beaucoup discutaient déjà de la suite, comme le criaient les lycéens : « ce n’est qu’un début, continuons le combat ».

AVEC (Aide à la personne)

Le patron mis en examen

Brève
27/01/2023

Les salariés d’Agapa, organisme assurant l’aide à domicile dans plusieurs communes de la Gironde (Mérignac, Biganos, Néac, Galgon), ont eu la surprise de recevoir le 9 janvier un e-mail de leur responsable les informant que le PDG du groupe Avec, dont dépend leur structure, était mis en examen pour prise illégale d’intérêt et détournement de fonds publics.

Renseignement pris, la plainte émane des syndicats CGT et FO du Groupe Hospitalier Mutualiste de Grenoble, établissement racheté par le groupe Avec en 2020. Les syndicats ont mis au jour des mécanismes par lesquels ce groupe privé ponctionne la trésorerie de l’établissement, sous prétexte de services inexistants ou d’emprunts jamais remboursés.

Ce groupe possède douze cliniques en France, des Ehpad et résidences pour séniors, dont une en Charente-maritime, et des dizaines d’organismes d’aide à la personne dont une dans les Landes et deux dans les Pyrénées-Atlantiques. Il fait plus de 500 millions de chiffre d’affaire.

Afin de rentabiliser son affaire, pour les intervenants à domicile, le plus souvent des femmes, ce sont les prestations chronométrées, les soins à réaliser à la va-vite, les heures non payées en-dehors des prestations, les frais de véhicule, de repas et même de blouse à leur charge.

Les Ehpad et les soins à domicile sont de plus en plus placés entre les mains d’aigrefins de la finance, et cela se fait au détriment des salariés et des personnes prises en charge.

Périgueux

Une journée de mobilisation réussie qui en appelle d'autres

Brève
20/01/2023

En Dordogne, la grève a été particulièrement suivie à la SNCF et dans l'éducation. Aucun train ne circulait sur les lignes, de nombreuses écoles étaient fermées. Le matin du 19 janvier, des piquets de grève se sont positionnés devant le centre postal de Trelissac, devant l'hôpital ou les ateliers SNCF de Périgueux où une quarantaine de cheminots s'étaient donnés rendez-vous dès 7h du matin. 

À 9h, 120 cheminots de la voirie, de la traction et des ateliers se sont retrouvés devant la gare fermée avant de partir en manifestation jusqu'au centre ville. La manifestation dans le centre ville a réuni près de 10 000 personnes, du jamais vu depuis 1995 selon la presse locale. Il y avait des travailleurs du public comme du privé mais aussi des petits patrons, des retraités ou des lycéens particulièrement dynamiques qui criaient entre autres : "les jeunes dans la galère, les vieux dans la misère, on en veut pas de cette société là" . Ailleurs dans le département plus de 1 000 personnes se sont retrouvées à Sarlat, plus de 2 000 à Bergerac. 

Pour beaucoup, c'était la première manifestation de leur vie. L'idée de se retrouver en force a renforcé le moral et déjà, les discussions portaient sur la suite. Comme le scandaient certains : "aujourd'hui dans la rue et demain on continue".

Elections législatives partielles Angoulême

Le 22 janvier, votez Lutte ouvrière pour faire entendre le camp des travailleurs

Brève
13/01/2023

Suite à la contestation des résultats, les élections législatives de juin 2022 ont été annulées dans la première circonscription de Charente, à Angoulême et autour plus précisément. Pas plus qu’en juin, aucun député, aucun groupe de députés, même nombreux, même majoritaires, n’imposera au grand patronat les augmentations de salaires massives qu’il nous faut pour vivre. Aucun n’empêchera les suppressions d’emplois ou la précarisation des travailleurs.

Mais puisque l’État nous convoque de nouveau aux urnes, servons-nous de ces élections pour une nouvelle fois mettre en avant nos intérêts de travailleurs et affirmer que seuls les travailleurs pourront inverser le rapport de force avec le grand patronat.

Défendons un plan de combat pour les travailleurs. 

Contre la flambée des prix, pour ne pas tomber dans la pauvreté, il faut augmenter et indexer les salaires et les pensions sur la hausse des prix. Pas un salaire, pas une
pension, pas une allocation ne devrait être à moins de 2000 euros nets par mois.

Contre le chômage et la précarité, il faudra imposer de répartir le travail entre tous, sans perte de salaires, pour que nous travaillions moins et que tous travaillent.

Contre la spéculation et les malversations des groupes capitalistes, il faudra abolir le secret des affaires et imposer notre contrôle sur les comptes et les décisions des entreprises.

Voilà des objectifs pour lesquels nous, travailleurs, devrons lutter pour défendre nos intérêts, pour sauver notre peau !

Ces élections législatives ne changeront pas notre sort. Mais nous devons nous en servir pour nous exprimer, nous compter, nous organiser, en votant le 22 janvier pour les candidats de Lutte ouvrière, Olivier Nicolas et Corinne Thomas.

Fichier attachéTaille
Icône PDF tract_1e_Charente_-_5_janvier_23.pdf340.41 Ko
Icône PDF Circulaire_Legislatives_2023-16-1.pdf908.17 Ko
Icône PDF affiche_16-1.pdf681.04 Ko

Samu de la Haute Vienne

La finance aux commandes : danger !

Brève
02/01/2023

Depuis jeudi dernier et jusqu'au 4 janvier, le Samu 87 qui intervient sur tout le Limousin, ne dispose plus d'hélicoptère de nuit ! La société privée de transports sanitaires héliportés Babcock, qui a remporté l'appel d'offre en octobre 2017, s'est révélée incapable de remplacer un pilote malade.

En Limousin, dans un territoire large, avec des zones isolées, des routes difficiles , l'absence d 'hélicoptère  équivaut à une perte de chances importante pour des malades ou blessés en urgence absolue. 

Babcok France est une filiale de la multinationale du même nom qui fait ses affaires dans la sécurité, la santé, le nucléaire et surtout l'armement. Basée en Grande Bretagne, cotée en bourse, avec parmi ses principaux actionnaires "Goldman Sachs management " , elle a fait un bénéfice de 282 millions de dollars en 2019 ! Après une baisse de ses affaires en 2020 et 2021, elle table sur 221 millions de dollars de bénéfice net pour 2022 "car elle bénéficie d'une demande accrue de la part des clients du secteur de la défense en raison de la guerre en Ukraine" affirment fièrement ses dirigeants.

Se donner les moyens quoi qu'il arrive, d' assurer la sécurité sanitaire de la population au fin fond d'une région, ce n'est évidemment pas la priorité de financiers qui font leur beurre avec les engins de mort !