Scopelec- Limousin

115 travailleurs sur le carreau pour les profits d'Orange !

Brève
01/01/2023

Orange ayant décidé de retirer à la coopérative l' installation et la maintenance de ses lignes dans le Sud de la France, Scopelec a été mise en liquidation judiciaire puis attribuée à un repreneur, Circet, qui supprime plus de la moitié des 2300 emplois .

Les sites de Brive la Gaillarde en Corrèze et Limoges en Haute Vienne vont carrément disparaître avec les emplois et les salaires de 50 travailleurs à Brive et 65 à Limoges.

C’est de cette façon que le groupe Orange peut se vanter de ses excellentes performances vis-à-vis de ses actionnaires, annonce de versement de dividendes à l’appui !

Creuse

Expérimentation de la morale anti-pauvre

Brève
15/12/2022

Entrée des restos du coeur à Guéret

Le département de la Creuse, l'un des 5 départements les plus pauvres de France, fait partie des 19 départements retenus pour expérimenter pendant un an le futur plan de Macron contre les bénéficiaires du RSA.

Il s’agira d’obliger ces bénéficiaires à travailler 15 à 20 heures par semaine et à effectuer des formations bidons à Pôle emploi en échange de leur maigre allocation. Travailler pour 7 à 10 € de l’heure, ce sera un grand retour en arrière.

D’après le gouvernement, c’est du donnant-donnant… Cela ressemble surtout à une morale anti-pauvres, stigmatisés comme profiteurs du système de façon à camoufler les profits des capitalistes et les aides de l’État à la grande bourgeoisie.

Limoges

Rébellion des notables contre la SNCF

Brève
12/12/2022

 Ce lundi 12 décembre à 8h du matin, les élus de tous bords ceints de leur écharpe bleu- blanc-rouge et la plupart des chefs d'entreprises limougeaudes se sont rassemblés dans le hall de la gare de Limoges pour protester contre le manque d'entretien et l'abandon progressif de la ligne ferroviaire POLT (Paris-Orléans-Limoges-Toulouse).

On doit cette belle unanimité contestataire du gratin politique et bourgeois limougeaud à une lettre de Benoît Coquart, le PDG de Legrand exprimant son "exaspération" suite à la suppression d'un train matinal pour Paris, utilisé par l'équipe de direction de Legrand, et menaçant de "délocaliser" le siège social et les équipes relation-clientèle de l'entreprise !

Depuis des décennies les cheminots protestent contre l'état des voies et du matériel, les suppressions de postes, de trains, les incidents et accidents à répétition etc... Le dernier en date, vendredi 2 décembre, le déraillement d'un train de marchandises en gare d'Issoudun -dont la SNCF n'a pas encore révélé la cause- a bloqué la circulation des trains pendant 6 jours !

Les conditions de travail de plus en plus difficiles des cheminots et les conditions insupportables de transport n'ont jamais beaucoup mobilisé tous ces notables dont certains sont  prompts, par contre, à dénoncer "la prise en otage " des voyageurs par les cheminots en grève. Mais l'exaspération d'un PDG du Cac 40 les a mis en transe ! L'UD CGT, le syndicat des cheminots, le syndicat CGT Legrand avaient appelés à se joindre au rassemblement : le moins qu'on puisse dire, c'est qu'ils n'étaient vraiment pas en bonne compagnie !

Safran Helicopter Engines  - Bordes (64)

En nombre pour les salaires !

Brève
08/12/2022

Environ 700 salariés se sont rassemblés ce jeudi sur le site de Bordes. Parmi eux 350 ont fait le déplacement depuis le site de Tarnos. Ils ont pu crier sous les fenêtres du bureau où avait lieu une réunion du CSE (Comité sociale et économique) que « c’est du salaire qu’on veut » et pas les primes et autres actions gratuites que donne la direction pour compléter une augmentation générale minable d’à peine 3,5 %. 

L’ambiance était chaleureuse. Les grévistes des deux sites qui débrayent régulièrement depuis plusieurs semaines étaient contents de se retrouver nombreux pour exprimer des revendications communes. Rendez-vous est pris pour remettre ça la semaine prochaine !

Mérignac (Gironde)

Cité Pont de Madame : la colère monte avec la baisse des températures

Brève
08/12/2022

À Mérignac, en Gironde, Pont-de-Madame est une cité populaire des années 60 avec 321 logements et 1400 habitants. Avec la baisse des températures de ces derniers jours, la température des logements a elle aussi baissé. 14,5 à 18° ont été enregistré dans les logements par les habitants eux-mêmes et certains sont tombés malades. Domofrance le bailleur social a négligé l’entretien de la chaudière qui début décembre n’était toujours pas réparée. Une centaine d’habitants ont créé le collectif P2M et ils communiquent dans un groupe WhatsApp. Dimanche 04 décembre, les locataires ont constaté via ce réseau social, qu’aucun logement n’était chauffé. Plusieurs locataires ont alors laissé exploser leur colère « on paye des charges qui augmentent et on a toujours froid ». D’autres ont publié une photo de leur thermomètre. Ensemble ils ont commencé à s’organiser chacun allant de son idée, comme arrêter de payer leur loyer ou manifester devant l’agence Domofrance. Finalement ils ont décidé d’harceler par téléphone l’agence locale de Domofrance qui a fini par envoyer un technicien pour réparer la chaudière. Le 7 décembre au matin, la température dans les logements s'était nettement améliorée. Une initiative qui a permis de voir que l'action collective peut faire accélérer les choses.