Communiqué

Avec le bulletin de vote Lutte ouvrière

rejeter le PS, la droite et le FN, qui sont tous dans le camp du patronat

Avec le bulletin de vote Lutte ouvrière : rejeter le PS, la droite et le FN, qui sont tous dans le camp du patronat

En Aquitaine, Limousin, Poitou-Charentes, le Parti socialiste, la droite et le Front national vont en appeler aux suffrages des électeurs des classes populaires. Mais aucun de ces partis ne représente les intérêts des travailleurs.

Voter pour la liste conduite par Alain Rousset, celle du PS, ce serait approuver la politique anti-ouvrière du gouvernement, ses cadeaux au patronat, les reculs sur la retraite. Alain Rousset est député du PS, il est aussi responsable de la situation imposée par le gouvernement aux couches populaires. Aucun travailleur conscient ne peut voter pour lui, car son vote cautionnerait le PS au pouvoir, même dans une élection dite locale.

Quant à la droite représentée par l’ex patronne d’Endemol et d’Eurodisney Virginie Calmels, elle est, c’est son camp, foncièrement pro-patronale. Pour elle, les mesures anti-ouvrières de Hollande ne vont jamais assez loin. Virginie Calmels, comme toute la droite et la gauche, veut « lever le carcan règlementaire » qui soi-disant empêcherait les entreprises d’embaucher. En fait, elle en veut encore plus pour les actionnaires.

Quant au FN, personne ne doit oublier que, dans le bras de fer qui a opposé les salariés d’Air France à leur direction, le FN s’est retrouvé dans le camp du patronat et des licencieurs. La tête de liste FN dans la région est au FN depuis 1975, un ancien compagnon de route de Le Pen père, chef d’entreprise et le premier à développer le fonds de commerce traditionnel du FN, le racisme anti-immigrés ou antimusulman. Ceux qui croient se venger de la droite et du PS en votant pour le FN se fourvoient. Le FN roule aussi pour le patronat, et qu’il s’attaque à des travailleurs parce qu’ils sont immigrés le montre assez.

Tous, du FN au PS veulent multiplier les subventions au patronat. Tous ne jurent que par les profits et la compétitivité du patronat, au nom de l’emploi bien sûr. Mais ici comme ailleurs, le chômage est au plus haut. Les subventions au patronat ne servent en fait qu’à accroître les milliards empochés par les actionnaires.

Voter pour le PS, la droite ou le FN, c’est voter pour des ennemis des travailleurs. Il faut au contraire que les travailleurs expriment leurs revendications de classe. Qu’ils affirment la priorité pour le monde ouvrier de prendre sur les profits pour lutter contre le chômage, les bas salaires, la précarité, les petites retraites.

Face à tous ces ennemis, le vote pour la liste Lutte ouvrière permettra de faire entendre le camp des travailleurs. Se taire ne sert à rien. Exprimer ses revendications, montrer qu’il y a des travailleurs conscients d’avoir à se battre pour leurs intérêts, c’est préparer l’avenir.

Guillaume Perchet, le 11 novembre 2015, pour la liste « Lutte ouvrière – Faire entendre le camp des travailleurs » en Aquitaine Limousin Poitou-Charentes.

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