Université de Pau 

Pour l’égalité entre étudiants français et étrangers !

Brève
29/09/2023

Depuis 2019 et la mise en place par le gouvernement du plan bien mal nommé « bienvenue en France », les frais d’inscription à l’université des étudiants étrangers originaires de pays extérieurs à l’Union européenne sont 10 fois plus élevés que ceux payés par les étudiants français. Ils atteignent 2770 euros pour un étudiant en licence et 3770 euros en master et doctorat. 

A l’Université de Pau des étudiants étrangers se retrouvent ainsi dans des situations catastrophiques. Incapables de payer une telle somme, ils ne peuvent être régulièrement inscrits. Sans attestation d’inscription, ils sont privés de tout : impossible de bénéficier d’un logement étudiant, d’accéder à la sécurité sociale et de bénéficier de soins, d’ouvrir un compte bancaire, d’avoir un job étudiant etc. Depuis leur arrivée en France leur vie est un enfer et ils ne vivent que grâce au système D. Nombre d’entre eux viennent des anciennes colonies françaises en Afrique, Sénégal, Tchad, Côte d’Ivoire. Ils sont issus de milieux modestes bien loin des familles des politiciens et affairistes de ces pays. C’est contre eux que la France mène sa politique d’exclusion tout en continuant à piller les richesses de leurs pays d'origine.

Des étudiants, enseignants et membres du personnel de l’université de Pau ont réagi et ont monté un collectif avec les étudiants étrangers pour protester. Certaines universités ont décidé de ne pas appliquer la loi. A Pau, un premier rassemblement a eu lieu ce mercredi pour exiger de la direction de l’Université que les étudiants étrangers soient soumis aux mêmes frais d’inscription que les autres et qu’ils soient inscrits de toute urgence pour pouvoir mener une vie digne. 

La Poudrerie d'ArianeGroup (Saint-Médard-en-Jalles)

En lutte pour les salaires

Brève
27/09/2023

Près d'une centaine de travailleurs d’ArianeGroup du site de Saint-Médard-en-Jalles, la poudrerie, sont en lutte pour les salaires. Ils revendiquent 300€ pour tous, l’augmentation des primes pour les 2x8 et les 3x8 ainsi que la compensation des salaires et des jours perdus suite à l’activité partielle due à la grêle de juin 2022. Ils enchainent des débrayages pour entraver la production.

Leur direction qui pensait que le mouvement s’arrêterait avec l’été et qu'ils se contenteraient d'une prime en est pour ses frais. Alors, craignant la contagion à d’autres sites, elle essaye de faire croire que l’action des grévistes menacerait les programmes stratégiques de l’entreprise, rien que ça !

La direction d'Ariane a raison de craindre la contagion, car ce sont bien tous les travailleurs du groupe qui sont concernés par les salaires bloqués.

L'église catholique s'oppose à la vaccination

Un bon coup de balai s'impose

Brève
26/09/2023

La campagne de vaccination contre le papillomavirus débute le 2 octobre auprès des élèves de 5ème des collèges. 6300 nouveaux cas de cancers de l’utérus sont causés chaque année par les papillomavirus. La vaccination d’une classe d’âge dès le collège pourrait en éviter la plupart.

Mais plusieurs collèges privés catholiques de Gironde ont refusé de recevoir les équipes mobiles chargées de la vaccination, au motif que « ce n’est pas le rôle de l’école » pour l’un, que « nous ne sommes pas un centre de vaccination » pour un autre.

Quand l'église catholique s'occupe de la jeunesse, ce n'est pas sans dégât.

Magasins Jules

Des augmentations, mais pas sur les salaires

Brève
25/09/2023

Le PDG de Jules a annoncé à ses salariés une augmentation de 6%... mais il ne s'agissait pas des salaires. Il parlait des prix de la nouvelle collection automne/hiver. Un calcul au doigt mouillé sans doute parce que les employés ont plutôt constaté des augmentations pouvant aller de 5€ à 30€ suivant les produits, soit de 5% à 30%.

Pour les salaires c'est 0%. Quant aux primes, elles risquent fort de disparaître, les objectifs fixés aux salariés pour espérer obtenir quelque chose ayant, eux, bien augmenté.

Les seuls qui resteront bien habillés pour l'hiver sont à chercher du côté des actionnaires, à commencer par la famille Mulliez.

CHS Cadillac

Tous ensemble contre la politique de l'ARS et de la direction

Brève
21/09/2023

Depuis des semaines, les hospitaliers de Cadillac se sont mobilisés contre les décisions prises par la direction : grève, rassemblements, distributions de tracts. Ils ont investi le Conseil de Surveillance qui, du coup, a voté pour un moratoire sur toutes les restructurations annoncées.

Mais la direction a passé outre : dans la presse, le directeur annonçait tout suspendre jusqu’au rendez-vous avec l’ARS, mais, dans le même temps, elle envoyait un courrier aux agents de la PMP fixant le départ au mercredi 20 septembre. Aussi , le 15 septembre, la totalité des agents de la PMP, soutenus par leurs collègues de Cadillac, a manifesté devant le site pour protester contre ce coup de force. Au CSE du 18 septembre, une trentaine d’hospitaliers sont entrés dans la salle pour dire leur colère.

Comme il fallait s’y attendre, le rendez-vous avec l’ARS lundi 18 a été une mascarade : la direction, avec l’aval de l’ARS, avait déjà pris ses décisions.

Alors maintenant, les travailleurs de tout l’hôpital de Cadillac savent que les coups vont continuer, que, après Moreau, la PMP, d’autres services sont aussi en danger. C’est tous ensemble qu’ils devront se battre. La mobilisation qui vient de se dérouler pendant plusieurs semaines, les liens qui se sont faits entre des travailleurs de plusieurs services, sont un gage pour l’avenir.