Crolles - agglomération de Grenoble

L’argent coule à flot pour STMicroelectronics

Brève
06/06/2023

Depuis 30 ans que l’usine STMicroelectronics est implantée à Crolles, elle a bénéficié des grandes largesses de l’État et des collectivités locales. D’abord des plans appelés Nano qui se sont succédé tous les cinq ans et qui continuent d’alimenter en argent frais tout l’écosystème grenoblois de la microélectronique, et pour la très grande part STMicroelectronics. Cette entreprise qui exploite environ 50 000 salariés dans le monde bénéficie ainsi de mannes étatiques partout où elle est implantée.

La dernière démonstration de largesse étatique est tombée le 5 juin par une déclaration du ministre de l'Économie qui annonce 2,9 milliards d’euros de subvention pour l’agrandissement de l’usine de Crolles en cours de construction, un projet monté conjointement avec Global Foundry, et estimé à 7,7 milliards d’euros.

Et dans le même temps il n’y a plus d’argent pour les retraites, les services de l’éducation ou de la santé. La préoccupation de tous les gouvernements qui se sont succédé est de satisfaire avant tout les actionnaires.

Saint-Étienne

Casino pas royal

Brève
05/06/2023

     L’avenir du groupe de grande distribution Casino apparaît sombre : garde à vue du PDG, Jean-Charles Naouri, soupçonné de fraudes ; cession de plusieurs magasins à Intermarché ; dette abyssale et renégociation difficile de cette dette… Pendant des années, les actionnaires de Casino se sont enrichis en jouant au Monopoly géant, rachetant des enseignes dans le monde entier. Aujourd’hui, le vent semble tourner.

     À Saint-Étienne et dans la Loire, où Casino emploie plusieurs milliers de salariés dont 2000 au siège, l’inquiétude est grande. Mais jamais les travailleurs du groupe n’ont eu leur mot à dire sur ces manœuvres. Et encore aujourd’hui, ils sont les derniers informés de ce qui se trame.

     Alors, pas question que les salariés, qu’ils soient en magasin, aux dépôts ou au siège, fassent les frais de cette situation. Qu’on rende publics les comptes, qu’on rende transparents les circuits financiers et les fortunes professionnelles comme personnelles des principaux responsables, et qu’on leur fasse payer, à eux et à eux seuls, les conséquences présentes et futures de la déconfiture de leur économie !

Manifestations le 6 juin

Contre la réforme des retraites

Brève
02/06/2023

     Malgré tous les passages en force du gouvernement, les travailleurs n’acceptent toujours pas cette réforme des retraites qui leur vole deux ans de vie. Les organisations syndicales appellent à une nouvelle journée de grève et de manifestations le 6 juin, ce sera l’occasion de continuer d’affirmer que la bataille contre Macron et le patronat continue, sur les retraites mais aussi sur les salaires qui devraient suivre la hausse du coût de la vie.

     Retrouvez-nous dans les manifestations :

A Lyon, 11h Manufacture des Tabacs

A Valence, 14h30 Champ de Mars

A Montélimar, 14h rond-point de Châteauneuf, ZI sud

A Annonay, 14h30 Super U

A Chambéry,14 h Palais de justice

A Annecy, 14h Préfecture

A Grenoble : 10h Gare SNCF

A Saint-Etienne : 10h30 devant  la CCI (Cours Fauriel)

Lycée Marcel Sembat - Vénissieux

Les mardis de la colère

Brève
17/05/2023

     Pour la deuxième fois consécutive, mardi 16 mai, une majorité d’enseignants s'est retrouvée devant le lycée pour dénoncer la baisse des moyens et le mépris des responsables du Rectorat et de la Région.

     Le lycée accueille de plus en plus d' élèves de milieux populaires dont les familles sont en très grande difficulté. Or l’Éducation Nationale supprime des demi-groupes et accompagnements d'élèves, et ose répondre que les moyens sont suffisants. On peut parier que s’il s’agissait de produire des armes, il n'y aurait pas eu la même réponse du Ministère des Armées !

     Du côté de la Région, ce n'est pas mieux : le lycée est vétuste et attend depuis longtemps des moyens matériels de sa part, mais en vain. Tous ces responsables laissent la situation se dégrader. Leur mépris est en fait aussi dirigé contre les élèves et leur parents : c'est du mépris social contre les classes populaires.

Conseil municipal de Chambéry

Les travailleurs se font entendre

Brève
16/05/2023

Le lundi 15 mai, plusieurs dizaines de travailleurs de divers services publics de l'agglomération (chauffage urbain, territoriaux, ATSEM et enseignants) se sont invités au conseil municipal. Durant plus d'une heure, ils ont exprimé leur colère face au refus de la mairie de satisfaire leurs revendications : augmentations de salaires, maintien d'une classe dans un quartier populaire, embauches...

Entre mépris et cynisme, le maire (PS) et ses adjoints, ont prétendu que s'ils répondaient favorablement, ils devraient augmenter les impôts ou ne pas remplacer les départs à la retraite.

Un chantage digne d'un patron. Pour les travailleurs, ce qui compte c'est obtenir de quoi travailler et vivre dignement. Pour cela, ils ne doivent compter que sur leurs propres forces.