SNCF – Ligne TER Lyon Genève

300 passagers bloqués durant 5h

Brève
01/03/2023

     Dimanche 26 février, 300 voyageurs de cette ligne de train ont été bloqués en pleine forêt à hauteur de Virieu-le-Grand après une chute d’arbre sur les voies. Ils sont restés cinq heures, dans des rames de trains sans électricité, ni chauffage ni toilettes ! Le conducteur et le contrôleur ont demandé des cars de remplacement et de l’eau dès le début de l’incident à 19h30. La SNCF n’a commandé des bus qu’à 20h30, bus qui ne sont arrivés qu’autour de 1h du matin, à cause dit-elle des intempéries.

     Mais ce qu’elle ne dit pas, c’est que pour faire des économies, le dépôt de conducteurs de Bellegarde a été supprimé par le passé. Il y avait alors sur ce dépôt une locomotive diesel de secours et des agents. Ces cheminots pouvaient intervenir beaucoup plus rapidement en cas d’incident, alors que maintenant ils doivent venir d’Annemasse voire d’Annecy. D’ailleurs, des témoignages montrent que pour les personnes ayant continué leur voyage en Suisse, tout a été mis-en-œuvre par les CFF (chemins de fer Suisse) pour arriver à bon port.

     Visiblement la SNCF a oublié l’ancien slogan « à nous de vous faire préférer le train » !

Hôpital des Portes du Sud – Vénissieux (Rhône)

Fermeture des urgences la nuit

Brève
28/02/2023

     Après bien d’autres, c’est l’hôpital mutualiste de Vénissieux qui va fermer ses urgences entre 22h et 8h à partir du 6 mars. Il manque 6 médecins sur 13 et 5 infirmiers sur 15 pour que les urgences puissent fonctionner correctement 24h/24.

     La direction a décidé de cesser de faire appel à des remplaçants et aux heures supplémentaires pour ne pas épuiser le personnel. Les patients devront donc se reporter sur les autres hôpitaux de l’agglomération lyonnaise, en particulier ceux des HCL, où l’attente est déjà longue.

     La société capitaliste génère d’énormes profits mais n’est pas capable de prévoir la formation de suffisamment de médecins, ni d’embaucher assez d’infirmières et de les payer correctement pour qu’elles aient envie de rester à l’hôpital.

Ecoles

L’Etat contre les besoins de la population

Brève
24/02/2023

Dans le Puy-de-Dôme, 30 fermetures de classes, contre 20 ouvertures, ont été entérinées pour la rentrée 2023. Les manifestations de parents d’élèves et d’enseignants cet hiver ont permis d’empêcher trois fermetures prévues. Mais dans l’ensemble, bien des enfants vont devoir continuer à s’entasser dans des classes surchargées, et bien des instituteurs à enseigner dans des classes uniques à trois, quatre, voire cinq niveaux dans les zones rurales.

L’Etat baisse les dotations pour les écoles car les caisses seraient vides. Elles ne le sont pourtant pas. Car, pour les marchands d’armes, les grands patrons et les actionnaires des grandes entreprises, budgets, subventions ainsi que dividendes ne cessent de pleuvoir et d’augmenter.

En réalité, l’Etat n’est pas neutre : il est au service des capitalistes, au détriment des besoins de la population laborieuse.

Cantines scolaires - Vaulx-en-Velin (Rhône)

Les pique-assiettes

Brève
24/02/2023

Chaîne de cantine vide à Vaulx-en-Velin

     Depuis janvier, la mairie fait des économies sur le dos des enfants en servant des repas incomplets : sans même en informer les parents d’élèves, Hélène Geoffroy, la maire PS, a décidé de supprimer du menu – selon les jours – soit l’entrée, soit le produit laitier, soit le dessert.

     Dans cette ville populaire, le repas pris à l’école est pour certains enfants le seul équilibré de la journée. Avec cette mesure, ils devront se serrer la ceinture. Cette mesure choque d'autant plus qu'en décembre, face aux parents et enseignants qui se mobilisaient contre d’autres restrictions (suppression des séjours scolaires et baisse des dotations aux écoles pour le matériel), la municipalité avait répondu que c’était la seule solution pour ne pas augmenter le prix des repas de cantine.

     Face à la colère des habitants, les élus de la majorité osent prétendre que les restrictions sur le menu permettent de limiter le gaspillage alimentaire… C’est sûr que les enfants ne risquent pas de gâcher ce qu’on ne leur donne pas à manger !

Pharmacies

Chronique d’une désertification annoncée ?

Brève
22/02/2023

Le nombre de pharmacies continue de baisser en Auvergne comme dans tout le pays. Sur les 21 000 officines comptées en 2022, on en recense 234 dans le Puy-de-Dôme contre 257 il y a dix ans en 2012. La baisse est générale et continue depuis 2010.

Tout comme les médecins, les pharmaciens ont été longtemps soumis au numérus clausus, dont les effets se font sentir avec le vieillissement des professionnels en place. Aujourd’hui encore, l’examen est très sélectif.

La désertification est généralisée pour les médecins. Elle est en marche chez les pharmaciens. La société capitaliste n’est pas organisée pour satisfaire les besoins de la population.