Lyon - Grève du nettoyage à Perrache

Un rassemblement réussi

Brève
28/10/2022

Rassemblement des agents de nettoyage de la gare routière de Perrache - octobre 2022

     Jeudi 27, une cinquantaine de personnes étaient présentes pour soutenir les 22 agents de nettoyage de la gare routière de Perrache, en grève contre leur licenciement déguisé organisé par la Métropole, dirigée par EELV et soutenue par la Nupes. La grève dure depuis 18 jours, mais ils tiennent bon et maintiennent la pression. La veille, Rachel Kéké qui, avant d’être élue députée Nupes, a fait 22 mois de grève avec ses collègues femmes de chambre pour faire plier le groupe Accor, était venue les encourager. Ce soutien a renforcé la détermination des grévistes à tenir jusqu’au bout

     Après un envahissement de la Métropole mercredi 26, le président écologiste Bruno Bernard a été obligé de sortir du silence... mais uniquement pour se défausser de toute responsabilité. Il pousse l’hypocrisie jusqu’à affirmer soutenir les grévistes, tout en menaçant, au sujet de la saleté de la gare : «nous avons alerté ce jour le Préfet de cette situation, qui ne saurait se prolonger ». Mais le retour de la propreté ne dépend que de lui : qu’il s’engage à garder tous les agents de nettoyage, dont certains sont là depuis 20 ou 30 ans !

A.I.A. - Clermont-Ferrand

Grève pour les salaires

Brève
27/10/2022

A l’AIA (Atelier Industriel Aéronautique ) l’appel à la grève de la CGT le 18 octobre à été le révélateur du mécontentement concernant les salaires. Le ras le bol aidant, à l’appel de la CGT, le personnel a décidé en assemblée générale de poursuivre le mouvement et de continuer la grève les jours suivants.

Il réclame l’augmentation des salaires de 10% et l’octroi d’une prime de 100 euros par mois pour tous, cette prime n’étant attribuée pour l’instant qu’à une partie du personnel travaillant sur avion.

30% du personnel a participé à la grève le premier jour et la participation était encore de 20% en fin de semaine dernière. Le piquet de grève à la porte regroupait quelques 150 grévistes, le tout dans une ambiance fraternelle autour de brochettes et autres plats préparés par des grévistes.

Si le mouvement n’est pour l’instant pas majoritaire, la détermination des grévistes entretien un climat de contestation qui pourrait se généraliser.

Sanofi Genzyme-Lyon

En grève pour les salaires

Brève
27/10/2022

Depuis le 12 octobre, les travailleurs de Sanofi Genzyme à Lyon sont en grève pour exiger des augmentations de salaires, l’amélioration des conditions de travail et la reconnaissance des compétences. Le groupe Sanofi est riche à milliard et prévoit une hausse des dividendes en 2022. Mais coté augmentation de salaire, c’est la vache maigre avec 1 % en mars 2022 et une prime de 400 euros brut en Juillet. Très loin de l’inflation.

Ce mardi 25 octobre s’est tenue une assemblée des grévistes pour décider de la suite du mouvement et un rassemblement avec plusieurs dizaines travailleurs du site et des délégations syndicales d’autre sites. Les travailleurs de Sanofi Genzyme ont décidé de continuer le mouvement afin de faire reculer un des leaders de Bigpharma.

CHU de Clermont-Ferrand

Des effectifs réels toujours insuffisants

Brève
26/10/2022

Au CHU de Clermont-Ferrand, 119 postes vont être créés en 2023, par recrutement sans concours. Fruit d’un accord direction-syndicats, il met seulement fin à la situation anormale d’une partie des effectifs de l’hôpital.

En effet, comme c’est souvent le cas dans le secteur public, il s’agit de régulariser la situation d’agents déjà au travail dans l’hôpital, souvent depuis des années. N’étant pas titulaires, ces personnels étaient précaires et risquaient à tout moment de perdre leur emploi.

Et dans les faits, ce recrutement n’apporte pas les renforts supplémentaires nécessaires. L’hôpital manque toujours de personnel.

Lycées professionnels

En grève contre la réforme

Brève
18/10/2022

Les lycées professionnels étaient appelés ce mardi à la grève contre la nouvelle réforme, qui consiste notamment à augmenter de 50 % le temps passé par les élèves en stage et à supprimer les filières que le patronat juge « non insérantes », c’est-à-dire celles qui ne les intéressent pas.

Cette première journée de mobilisation fut un succès, plusieurs lycées professionnels étaient fermés. A Lyon un petit millier d’enseignants de professionnel ont manifesté, et à Saint-Étienne un rassemblement s’est tenu devant l’inspection académique avec 250 enseignants et plusieurs dizaines de lycéens.

L’idée qu’il va falloir entrer véritablement en lutte est dans les têtes et l’inquiétude sur l’avenir pourrait bien se transformer en colère !