Arkema - Pierre-Bénite (Rhône)

Les grévistes suspendent la grève, mais gardent le moral

Brève
14/10/2022

Les grévistes d'Arkema Pierre-Bénite le 3 octobre 2022

     Au bout de quatre semaines de grève, les travailleurs grévistes du site Arkema à Pierre-Bénite ont décidé de suspendre leur mouvement.

     Ils n’ont pas réussi à faire reculer la direction sur leur demande d’une augmentation de salaire de 200 €. Après avoir tenté de dresser, contre les grévistes, une partie des travailleurs du site en les mettant en chômage technique (non payé), elle les a menacés de poursuites judiciaires et de sanctions disciplinaires.

     Isolés sur le site et sur l’ensemble du groupe, les grévistes ont donc décidé d’interrompre la grève. Mais leur détermination reste intacte et ils sont convaincus que ce n’est que partie remise.

Gare routière Lyon – Perrache

Non au licenciement des grévistes

Brève
11/10/2022

Le piquet de grève des grévistes de la gare routière de Lyon Perrache le 10 octobre 2022

     Les 22 agents de nettoyage de la gare routière de Perrache se sont tous mis en grève lundi 10 octobre contre une tentative de licenciement déguisée. La Métropole dirigée par les Verts cherche à contourner l’obligation de garder les salariés en cas d’appel d’offre, en réservant le marché aux « entreprises d’insertion ». Du côté d’Arc-en-ciel, l’entreprise sous-traitante, le patron explique que s’il perd le marché, il ne pourra pas garder tout le monde.

     La réaction des travailleurs a été immédiate : « on travaille ici depuis 20 ans, 30 ans pour les plus anciens. Pas question qu’on soit mis à la porte ! ». L’objectif réel est de se débarrasser d’une équipe soudée, qui avait déjà mené une grève victorieuse de 11 jours en juin 2021. Dès ce lundi matin, affiches, banderoles et piquet de grève sont réapparus au milieu du hall et les grévistes sont allés s’adresser aux voyageurs et aux employés de la Métropole. Les patrons veulent briser ces liens forgés dans la lutte, la mobilisation actuelle montre qu’ils ont raison de les craindre.

Just Eat

Le secret des affaires à abolir !

Brève
10/10/2022

Plusieurs mouvements de grève touchent Just Eat, l’entreprise de livraison de repas en France et en Belgique.

L’entreprise avait annoncé en avril dernier un plan de suppression d’emploi visant 350 salariés en France. Fin juillet, l’entreprise augmentait ce nombre à près de 400 travailleurs touchés. Ne resteront salariés que ceux de la Région parisienne. Tous les autres, exerçant dans les 26 villes de province, seront virés : à Clermont-Ferrand, cela touchera 12 personnes.

Cette entreprise disait vouloir recruter 4 500 personnes l’an dernier, avant d’annoncer des licenciements. Fin septembre, elle annonçait des bénéfices pour le deuxième semestre 2022 qui n’est pas terminé, et déclenchait ainsi une hausse importante de ces actions sur les marchés financiers. Mais aux salariés qu’elle veut garder, elle ne promet que des salaires au Smic ! Toutes ces manœuvres, couvertes par le secret des affaires, se font toujours au détriment des salariés.

Il est nécessaire d’abolir ce secret pour montrer qu’il est possible de maintenir les emplois et d’augmenter les salaires !

Ailes et Volcans Cervolix

Un rabatteur pour l’armée

Brève
29/09/2022

Le festival aéronautique Ailes et Volcans Cervolix va se dérouler pendant trois jours à Issoire. Dans ce festival, au fil du temps, il y a de moins en moins de cerfs-volants. Quelques exercices de voltige aérienne sont annoncés, mais ce sont les engins volants militaires qui en sont devenus les vedettes, au sol comme en vol.

Par ailleurs, le premier jour, il y aura un forum des métiers, à l’entrée gratuite, afin de recruter directement des jeunes pour le secteur de la métallurgie. Mais là aussi, en guise de métallurgie, l’un des plus gros recruteurs annoncés se trouve être l’armée de l’air et de l’espace, qui voudrait incorporer 4.000 jeunes en 2022 et autant en 2023 !

Les beaux spectacles et les alléchantes promesses de travail ne doivent pas faire oublier que l’armée, ça sert d’abord à faire la guerre.

Arkema – Pierre-Bénite (Rhône)

La grève pour les salaires continue

Brève
26/09/2022

     Les travailleurs du site de Pierre Bénite entament leur deuxième semaine de grève. Ils réclament 200 € d’augmentation mensuelle, un minimum face à la hausse des prix. C’est aussi peu de choses, face aux profits réalisés par le groupe : 1, 7 milliard d’euros en 2021 et probablement 2 milliards en 2022.

     Après avoir fait du chantage, en disant que leur mouvement mettait en danger la pérennité du groupe et les futurs investissements, la direction générale a mis en chômage technique une partie des travailleurs. Elle espérait sans doute les dresser contre les grévistes. Mauvais calcul, c’est tout le contraire qui s’est produit : une partie des « lock-outés » les ont même rejoints.

     La grève est reconduite de jour en jour en Assemblée Générale et les travailleurs restent déterminés.