Établissements scolaires : sous le racket des géants de l'énergie

Brève
04/12/2022

Dans les collèges et lycées, les budgets 2023 votés en ce moment prévoient une explosion des dépenses pour le gaz, l'électricité et le chauffage. Les factures pourraient tripler voire quintupler. Ainsi, un collège de Lyon 3° qui a payé 58 000 euros en 2022, prévoit 280 000 euros pour 2023. Un lycée de Lyon 8e qui avait payé 200 000 euros en 2021 pour le chauffage urbain, géré par Dalkia, prévoie plus de 600 000 euros pour 2023.

La Métropole, qui gère les collèges, a choisi de financer ces hausses astronomiques. La région qui gère les lycées, a gelé les budgets et promet des rallonges ponctuelles en cours d'année.

Dans les deux cas, pour enrichir les Engie, TotalEnergie et autres fournisseurs d'énergie qui rackettent la société, les collectivités territoriales vont tailler dans des budgets utiles à la population et ferment déjà des installations sportives ou autres.

Michelin

Suppressions de postes scandaleuses

Brève
01/12/2022

Michelin vient d’annoncer une troisième vague de licenciements l’année prochaine avec 451 postes supprimés dans les sites français, dont 313 à Clermont-Ferrand. Sur trois ans, il aura supprimé environ 1600 emplois.

L’entreprise promet, parallèlement de créer 318 postes l’an prochain. Même si ces créations se concrétisent, cela fera quand même 133 postes en moins, c’est-à-dire, autant de travailleurs qui n’auront plus accès à un emploi.

Alors que le bénéfice net de 2021 a été de 1,8 milliards d’euros, alors que le bénéfice prévu pour cette année dépassera celui d’avant Covid, ces suppressions de postes sont scandaleuses !

Clinique Belledonne (Saint Martin d’Hères - banlieue de Grenoble)

Les urgences font les pieds de grue

Brève
28/11/2022

Situation ubuesque à la clinique Belledonne : depuis plus d’un mois, des grues installées sur un chantier immobilier qui jouxte la clinique, empêchent la prise en charge des urgences par hélicoptère, empêchés d'atterrir.

Cette clinique, spécialisée en cardiologie, est la seule à posséder un héliport avec le CHU de Grenoble dont les urgences sont plus que saturées. Alors que chaque minute compte, les patients en urgence cardiaque sont obligés d’arriver par la route ou transférés par les airs vers Aix en Provence ou Marseille. Patrons de la clinique, préfet et élus de la métropole, incapables de faire déplacer les grues, auraient finalement trouvé une solution avec l’installation provisoire d’un héliport sur des terrains du proche domaine universitaire.

Quant à Olivier Véran, ex-ministre de la Santé et ex-médecin au CHU de Grenoble, champion de la com gouvernementale, il n’a même pas tweeté sur le problème.

GrDF Engie - Saint-Étienne

Toujours mobilisés malgré les menaces patronales

Brève
28/11/2022

Le piquet de grève de GRDF à Saint-Etienne le 27 novembre 2022

     Depuis le 14 novembre, les travailleurs de GrDF (filiale à 100 % d’Engie) ont enchaîné une grève et des débrayages dans les dépôts partout dans le pays. À Saint-Étienne, sur le piquet les grévistes se retrouvent pour protester. Vendredi 25 novembre, comme sur d'autres sites, la direction y a envoyé des huissiers. Mais loin d’être démoralisés, les travailleurs y ont vu une preuve que leur mouvement la dérange. Les travailleurs revendiquent des augmentations de salaire (5%), comme en ont obtenu en octobre ceux des autres entreprises des industries électriques et gazières (EDF,…), alors qu’il y avait aussi la grève des raffineries.

     Comme le disaient des grévistes, ils ne veulent pas des félicitations hypocrites du patron, qu’il a l’habitude de servir à chaque fin d’année. Ils veulent du salaire réel : GrDF a largement les moyens de payer, puisque l’entreprise a versé 518 millions d'euros de dividendes aux actionnaires d'Engie cette année.

Echirolles

Mobilisation à la SDH pour les salaires

Brève
25/11/2022

Jeudi 24 novembre, à l'appel de la CGT, les salariés de la Société Dauphinoise de l'Habitat étaient en grève et une partie s'est rassemblée devant le siège à Echirolles. La SDH est un gros bailleur social privé de l'Isère, rattaché à Action Logement.

Bien que "social" par son appellation et à gestion dite "paritaire", la SDH n'en est pas moins un organisme piloté par le MEDEF qui veille avant tout aux intérêts des entreprises du BTP qui construisent et entretiennent les HLM. Alors que ses directeurs sont bien payés, les salariés, eux, doivent se contenter de salaires assez bas et d'une augmentation générale décidée en début d'année de 2.5% (non signée par les syndicats). Les salariés confrontés à des conditions de travail qui se dégradent et à une inflation qui galope, réclament leur manque à gagner, et ils ont bien l'intention de continuer à se faire entendre.