Une société qui n’aide que les plus riches

Brève
21/02/2023

La CARSAT Auvergne (caisse d’assurance retraite et de la santé au travail) a déployé depuis 2021 un dispositif nommé Oscar pour le portage des repas aux personnes âgées ou handicapées à faible revenu. Destinée à permettre le maintien à domicile, l’aide financière était de 4 € par repas, soit 1 460 € par an. Cette année, en pleine inflation, cette subvention est passée brutalement à 350 € par an, soit une baisse de 1 110 € !

Il ne fait pas bon être vieux, malade et pauvre dans cette société capitaliste qui ne profite qu’aux nantis.

Industrie de l’armement – Saint-Étienne

La guerre, ça rapporte !

Brève
15/02/2023

     La guerre en Ukraine et les menaces de conflit généralisé ont de quoi réjouir les patrons de l’industrie de l’armement.

     À Saint-Étienne, Verney-Caron, qui fabrique surtout des fusils de chasse, veut faire dans les armes de guerre pour profiter de la hausse du budget militaire décidé par Macron. A Saint-Chamond, NBC-Sys, qui fabrique des masques à gaz et des cartouches, a doublé son chiffre d’affaires en cinq ans et prévoit la création d’un deuxième site à Saint-Étienne. Et à Firminy, Aubert et Duval fabrique une pièce du fameux canon Caesar. Hervé Reynaud, maire de Saint-Chamond et vice-président de la Métropole, s’en félicite au nom de la « souveraineté nationale ». Que les morts, ukrainiens, russes ou autres, en soient remerciés…

     Tous ressortent bien sûr l’argument des emplois créés. Mais on n’a pas vu ces gens aussi empressés de fabriquer des masques, des respirateurs ou autres, tant de choses qui ont dramatiquement manqué au début de la crise du Covid. C’est pourtant, entre autres, avec ces productions utiles qu’il serait autrement plus rationnel de créer des emplois.

Tétra Médical - Annonay (Ardèche)

Licencieur et empoisonneur

Brève
13/02/2023

Devant Tetra Medical en 2022

     Il y a un peu plus d'un an, les 200 travailleurs de Tétra Médical, qui fabriquaient des compresses stériles, étaient licenciés et le site fermé. Leur patronne, Varélie Tanchou, après une spéculation ratée, avait mis en faillite l'usine.

     Aujourd'hui, des travailleurs dénoncent les dangers des produits chimiques dont ils se servaient. Ils citent l'oxyde d'éthylène, utilisé pour la stérilisation du matériel, qui est un cancérogène. Ils affirment ne pas avoir été informés des risques encourus. Des ouvrières ont contracté des cancers, certaines en sont mortes, mais une seule a obtenu la reconnaissance de sa maladie professionnelle.

     L'ex-propriétaire de Tétra médical, elle, ne connait pas le chômage et ne s'est pas exposée aux produits. Elle dirige 14 autres entreprises. Elle doit payer pour les licenciements et la mise en danger criminelle des travailleurs qu'elle a exploités.

Véolia-eau (Loire)

NAO : « un foutage de gueule »

Brève
09/02/2023

     Après l'annonce d'augmentation de 1,7% suite aux NAO, une grève nationale a été prévue mercredi 8 février chez Véolia-eau. Grève lancée par la CFDT qui dénonce « un foutage de gueule », un mépris qui caractérise bien la direction. Comme disait un gréviste : « 15% pour les actionnaires, 1,7% pour les salariés, c'te blague ».

     Différents points de rassemblements étaient prévus et ils étaient une dizaine d'agents à la station d’Andrézieux. Une dizaine aussi de l'équipe travaux et réseaux étaient présents à l'agence de Saint-Chamond, très proche des bureaux de la direction. Au final, le mouvement a été bien suivi puisque plus de la moitié des agents du secteur Loire/Plaine du Forez ne sont pas venus travailler.

     Les travailleurs, d’habitude éparpillés, ont pu pour une fois se réunir et discuter de leur quotidien. Les NAO faisaient peu parler, la grève étant un prétexte pour exprimer un ras-le-bol général sur les conditions de travail qui se dégradent toujours plus, alors que les bénéfices de l'entreprise s'envolent. Pas de débordement cette fois, mais la direction est prévenue : vous n'êtes pas sur un long fleuve tranquille.

Fleurus (Vichy)

Grève pour les salaires

Brève
03/02/2023

Jeudi 2 février, les ouvrières de Fleurus ont exprimé par la grève leur ras l’bol des bas salaires.

Les grévistes des deux usines de Bellerive et Hauterive se sont retrouvées pour réclamer une augmentation de 100 euros mensuels, le 13ème mois, avoir des jours pour enfants malades.

Elles voulaient aussi dénoncer les conditions de travail de plus en plus dures pour sortir les sacs Hermès à 9 000 euros ou les bracelets Chanel à 500 euros !

Elles sont allées ensemble voir la direction qui a refusé toute augmentation prétextant qu’ils avaient faits « des investissements » !

Cela n’a pas refroidi les grévistes qui ont décidé de remettre cela lundi.