Hospices civils de Lyon

« Comment donner envie de venir travailler aux HCL ? », ose-t-il demander !

Brève
30/01/2023

Grévistes des HCL à la manifestation du 19 janvier 2023 à Lyon

     Dans « Le Progrès » de dimanche, le directeur général des HCL (Hospices Civils de Lyon) a droit à une pleine page où il demande « comment donner envie de venir travailler aux HCL ?». Pas besoin de payer des cabinets d’audit pour connaître la réponse, les travailleurs connaissent les solutions : il faut rouvrir des lits pour accueillir les malades dignement, améliorer les conditions de travail en embauchant tous les contractuels qui sont sous pression permanente, et de nouveaux collègues partout où c’est nécessaire, augmenter les salaires pour qu’ils suivent l’inflation.

     Lors de la journée de grève du 19 janvier pour les retraites, malgré plus de 700 assignations, il y avait pratiquement 1200 grévistes sur l'ensemble des HCL, soit 20 % du personnel. Ces chiffres montrent une détermination nouvelle et contredit une fausse idée selon laquelle « dans les hôpitaux on ne peut pas faire grève » !

Grid Solution (General Electric) - Villeurbanne

« On a eu le fromage et une bonne partie du dessert »

Brève
29/01/2023

     Suite aux deux réunions de négociations NAO, la direction ne lâchait que 6 % avec un talon de 130 euros, en disant qu’on ne pouvait pas avoir « fromage et dessert », et que la 3ème réunion prévue était annulée.

     Cela ayant été ressenti comme une provocation par les travailleurs à la production, qui demandaient 200 euros mini, la grève commencée le 16 janvier continuait avec un piquet. Si bien que le 23 janvier, la direction générale remettait le couvert en mettant en place finalement une 3ème réunion. Au cours de celle-ci, elle a lâché 160 euros de talon dès février, monté à 170 euros en juillet.

     Contents d’avoir fait reculer le patron, les grévistes ont repris le travail.

Education

Le gouvernement choisit l’armement

Brève
27/01/2023

Dans l’Académie de Clermont-Ferrand, le gouvernement a décidé la suppression de 58 postes d’enseignants dans les écoles primaires d’Auvergne à la rentrée 2023. Dans les collèges et lycées ce sont 25 postes qui disparaissent. Et dans tout le pays, c’est plus d’un millier de postes qu’il veut supprimer.

Les classes continuent pourtant d’être surchargées et leurs suppressions entraînent des fermetures d’écoles désertifiant les zones rurales.

Mais ce ne sont pas les priorités du gouvernement. Il préfère augmenter les crédits à l’armement.

Metaleurop, Arkema – Rhône

La population empoisonnée

Brève
25/01/2023

     Une enquête récente, sous la surveillance de la DREAL, a révélé qu'à Arnas, près de Villefranche/Saône et autour, les sols contiennent toujours des taux de plomb supérieurs au taux de vigilance. Pendant 30 ans, jusqu’à 2001, Metaleurop a en effet brûlé 4 millions de batteries de voitures par an, rejetant 16 kg de plomb par jour. L’usine a fermé sans prévoir aucune décontamination. En 1999, des cas de saturnisme avaient été détectés chez des enfants. De nouvelles analyses vont être effectuées sur les enfants et les femmes enceintes.

     À Pierre-Bénite c’est l’usine Arkema qui est à l’origine de la pollution aux perfluorés : le Rhône, les poissons, le sol des jardins des habitants d’Oullins, Pierre-Bénite et alentour sont contaminés. Et maintenant ceux qui ont des poules apprennent que leurs œufs le sont aussi et qu’il faut éviter de les manger ainsi que la chair des volailles. Malgré les dénonciations, la production des perfluorés n’évolue guère.

     Toutes ces entreprises ont un seul objectif : faire des bénéfices, même si c’est au détriment de la santé de la population, en toute impunité.

 

General Electric (Grid Solution) - Villeurbanne

« On veut le fromage et le dessert »

Brève
23/01/2023

Le piquet de grève de General Electric Villeurbanne le 23 janvier 2023

     Depuis  lundi 16 janvier, les travailleurs des ateliers de l’usine sont en grève pour une augmentation des salaires. Ils réclamaient au départ un talon de 270 euros.

     La direction lâchant dans un premier temps un talon  de 100, elle passait à 130 euros au cours de la 2ème réunion de négociations. Et elle annulait la 3ème réunion prévue la semaine suivante, disant que c’était à prendre ou à laisser et « qu’on ne pouvait pas avoir fromage et dessert ». Pour les travailleurs, c’était une provocation. Ils décidaient de ne pas reprendre le travail en dessous de 200 euros. La production était complètement arrêtée. Et leurs collègues du site d’Aix-les-Bains s’étaient mis à leur tour en grève, eux aussi pour les salaires.

     Devant la détermination des grévistes, la direction a finalement annoncé une 3ème réunion de négociations jeudi 26 janvier. Aussi, la grève a été suspendue jusque là, en attendant de voir ce que la direction est prête à céder.