Agglomération grenobloise

Lycées professionnels : la mobilisation doit se poursuivre !

Brève
17/11/2022

Les enseignants en grève des différents établissements de l'agglomération grenobloise se sont réunis devant le lycée Argouges dans le cadre de la journée nationale contre la réforme des lycées professionnels. Dans leurs prises de paroles, ils ont répété leur rejet des attaques qui vont se traduire par la suppression de nombreux postes d'enseignants et la baisse drastique des heures d'enseignement au profit de l'augmentation de 50 % des périodes de stage en entreprises pour les élèves. Pas question de transformer la jeunesse en chair à patrons !

Rendez-vous a d'ores et déjà été pris pour coordonner les actions entre les établissements et préparer l'extension du mouvement de protestation en direction des enseignants, des élèves et de leurs parents.

Collision à Gien

Tous les passages à niveau sont dangereux

Brève
14/11/2022

Passage à niveau de Viviers-du-Lac (Photo d'illustration - Wikimedia)

Le train Paris Clermont a percuté une voiture à un passage à niveau près de Gien, jeudi 10 novembre au matin. Les passagers du train n’ont pas été blessés, mais le jeune automobiliste a été tué. Un autre accident, similaire, avait causé la mort d’une jeune conductrice du même âge à l’autre passage à niveau de Gien en août dernier.

Tous les ans, les passages à niveau tuent. Leur dangerosité est connue des autorités. Mais leur suppression n’a jamais été une priorité.

Usine chimique d’Arkema Jarrie (près de Grenoble)

Après les explosions : Tout va très bien, Madame la Marquise….

Brève
13/11/2022

Quelques minutes après les explosions (photo riverain)

Jeudi 10 novembre, ce fut la panique pour la population riveraine du site d’Arkema (usine spécialisée dans la fabrication de chlore et de ses dérivés) après les trois violentes explosions suivies d’un gros champignon de fumée grise dans le ciel puis de la sirène ordonnant le confinement de tous !

Heureusement, il n’y a eu aucun blessé. Patron et préfet ont rapidement communiqué que la situation était sous contrôle et sans gravité.

Des riverains qui ne possèdent pas de pièces de confinement alors que c’est obligatoire, ce n’est pas leur problème. Comme d’ailleurs l’inquiétude des travailleurs d’Arkema, ou de Framatome qui travaillent de l’autre côté de la rue et qui savent combien les produits dérivés du chlore peuvent être dangereux, ayant en mémoire les accidents précédents. Le patron de Framatome a même menacé de sanction les travailleurs qui transmettraient à l’extérieur des vidéos ou photos de l’accident !

Le patron d’Arkema comme le préfet voudraient qu’on les croie sur parole… et verrouillent toute la communication autour de l’accident. Encore un exemple de l’opacité des industriels avec la complicité des pouvoirs publics pour empêcher la population de connaître toute la vérité.

Bus TCL (Transports en Commun Lyonnais)

Faute de conducteurs, c’est les usagers qui trinquent

Brève
07/11/2022

L'une des nombreuses lignes qui va voir sa fréquence diminuer

     Les TCL ont annoncé des fréquences réduites sur 41 lignes de bus du 7 novembre à fin décembre, en raison d’une pénurie de conducteurs. Ils disent avoir choisi les lignes les moins fréquentées. Mais sur ces lignes, les temps d’attente étaient souvent déjà longs !

     Sur 2280 conducteurs de bus, il en manque 300. Mais malgré des recrutements et des formations en cours annoncées, entre les démissions et les départs en retraite c’est peu probable qu’en janvier cela fasse le compte.

     Si les TCL voulaient vraiment recruter des conducteurs en nombre et les garder, il faudrait augmenter les salaires et améliorer les horaires et les conditions de travail. Mais plutôt que de mettre la main à la poche, Kéolis, qui gère le réseau, préfère faire retomber la pénurie sur les usagers.

CHU de Saint-Étienne

Décision inique contre un médecin étranger

Brève
04/11/2022

     Mediapart vient de révéler qu’un médecin étranger, qui travaillait à l’hôpital de Saint-Étienne depuis sept ans, s’est vu refuser en juin le renouvellement de son permis de séjour par la préfecture. La décision a été cassée par un tribunal fin septembre, mais il n’a toujours pas reçu ses papiers. Il ne peut plus travailler depuis quatre mois et des lits du service cancer ont été fermés du fait de son absence.

     Les hôpitaux, comme de nombreux services, usines ou chantiers, ne tourneraient pas sans les travailleurs immigrés. Aujourd’hui, face au manque de main d’œuvre dans certaines professions, le gouvernement lui-même est contraint de parler de régulariser les travailleurs sans-papiers indispensables. Par le passé, il y a déjà eu de telles annonces, mais sous pression des réactionnaires de droite et d’extrême-droite, elles sont restées lettre morte. Les procédures pour obtenir ou renouveler ses papiers ont été durcies par les gouvernements successifs.

     Qu’ils soient médecins, infirmiers, balayeurs, manœuvres ou maçons, les travailleurs, d’où qu’ils viennent, sont indispensables ; ils doivent avoir la liberté de travailler et de s’installer sans entrave.