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Grenoble

Des gardes à vue abusives

Grenoble : Des gardes à vue abusives
Des gardes à vue abusives

Lundi 25 avril, 4 lycéens et étudiants ont été placés en garde à vue en raison d’une plainte de militants du Parti Républicain membres du syndicat réactionnaire UNI, suite à une bagarre qui les auraient opposés.

Ces jeunes, mobilisés entre les deux tours contre les idées réactionnaires des candidats, ont été arrêtés, à 7h du matin, à leur domicile, avec des effectifs policiers imposants.

Deux rassemblements à l’appel d’une trentaine d’associations, syndicats ou partis politiques se sont organisés dans la foulée pour exiger leur libération… Mardi, devant le commissariat, une centaine de manifestants scandaient « militer n’est pas un crime, relaxe, relaxe, pour les 4 de Grenoble », ou chantaient « … pour défendre l’éducation, et contre la répression…même si la police ne veut pas nous on est là ».  Des policiers ont alors jeté un seau d’eau de leurs fenêtres … et un a crié « au boulot les fainéants ! ». 

Finalement les quatre jeunes ont été libérés après 39h de garde à vue.

Et dire que Macron, réélu la veille, serait selon les dires de certains, le garant de nos libertés et de la démocratie. Les jeunes étudiants ont pu s'en rendre compte dès le lendemain.

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