La grève frappe les trois coups

Ce mercredi 8 mars, 12 agents d'accueil sur 17 du Théâtre des Célestins se sont mis en grève pour protester contre leurs conditions de travail très précaires.

La plupart des agents d'accueil sont des femmes qui poursuivent des études car elles ont besoin de travailler pour les financer. Les autres multiplient les petits boulots pour boucler leurs fins de mois. « En plus d'être payés au lance-pierre, nos horaires de travail fluctuent chaque semaine et nous n'avons plus de vie ! Plus question de nous laisser marcher sur les pieds ! ». La plupart compte poursuivre leur mouvement pour faire entendre leurs revendications, notamment la revalorisation des heures de nuit et des jours fériés.

« Aujourd'hui, pas de spectacle ! Et on compte bien remettre ça si la direction ne réagit pas ! ». De quoi clouer le bec à tous ces perroquets réactionnaires qui n'ont de cesse que de marteler que « les jeunes ne veulent pas bosser ». Et bien si, mais pas à n'importe quel prix !