« Je refuse de travailler plus longtemps alors que les coffres-forts des capitalistes sont pleins à craquer »08/02/20232023Presse/medias/articlepresse/images/2023/02/Image_LP_Sophie_Dietrich.jpg.420x236_q85_box-0%2C47%2C500%2C328_crop_detail.jpg

Article de presse

« Je refuse de travailler plus longtemps alors que les coffres-forts des capitalistes sont pleins à craquer »

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« Il faut que le mouvement s’amplifie », espère Sophie Dieterich (à droite), candidate (LO) aux législatives de juin 2022 dans la deuxième circonscription de la Loire. Photo Progrès/Muriel Catalano

Sophie Dieterich, 56 ans, bibliothécaire à Saint-Étienne :

« Si je manifeste une nouvelle fois, ce mardi, c’est parce que je refuse qu’on nous fasse travailler plus longtemps alors que les coffres-forts des capitalistes sont pleins à craquer. L’argent qui est donné, chaque année, à ces gros groupes est inutile. Il serait mieux utilisé au financement des retraites, des minima sociaux, des pensions d’invalidité.

On sait bien que le gouvernement gère les affaires de la bourgeoisie et leur fait des cadeaux. Ce n’est pas normal, comme il n’est pas normal qu’il y ait des différences de salaires entre les hommes et les femmes. Théoriquement, hommes et femmes sont sur un pied d’égalité. Et il existe une loi qui punit les différences salariales. Une femme qui s’arrêtera pour s’occuper de ses enfants ou qui sera absente pour ses enfants, on lui donnera moins de responsabilités. Je suis très contente qu’on soit encore nombreux, ce mardi, à être descendus dans la rue. Il faut que le mouvement grossisse encore. Et qu’on retrouve une solidarité entre tous. »

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