Article de presse

Ain - Élections européennes

Le combat sans merci de Lutte ouvrière

Ain - Élections européennes : Le combat sans merci de Lutte ouvrière
Le combat sans merci de Lutte ouvrière

Présentation des candidats Lutte ouvrière aux Européennes et réunion publique mercredi 24 avril en fin d’après-midi à Bourg-en-Bresse.

Par ordre d’apparition, Chantal Gomez, 63 ans, retraitée de l’ex-DDE (Direction départementale de l’Équipement). Porte-parole régionale LO. Aux Européennes, elle figure à la onzième place sur la liste emmenée par Nathalie Arnaud et Jean-Pierre Mercier… et bouclée par la figure historique d’Arlette Laguiller.

Vincent Goutagny, 54 ans, ouvrier et délégué syndical chez Toray, industriel du plastique basé à Saint-Maurice-de-Beynost. Porte-parole départemental LO. « En numéro je ne sais pas combien. » De toute façon, ils ne se présentent pas pour siéger à Strasbourg mais pour faire entendre leur voix « au camp des travailleurs ».

C’est-à-dire ? « L’ensemble des producteurs au sens large, répond Vincent Goutagny. Ils subissent la misère de la part des actionnaires qui les pressent et peuvent les virer du jour au lendemain. Notre programme est pour ce camp-là. Carlos Ghosn est en taule mais Renault continue à tourner. Preuve que le monde du travail joue un rôle essentiel. Il faut qu’ils en prennent conscience et confiance. »

« Il y a de l’argent. L’épisode de Notre-Dame l’a montré »

Revendications ? Un salaire minimum de 1 800 €, un emploi pour tous, interdiction de licenciements… « Il y a de l’argent pour ça. L’épisode de Notre-Dame l’a montré, poursuit Vincent Goutagny. Seuls quelques milliardaires décident de ce qu’ils en font. » « Il faut que les travailleurs prennent conscience de leur poids et qu’ils s’approprient les moyens de production», renchérit Chantal Gomez.

C’est cette volonté d’en découdre avec « le grand capital » qui différencie les candidats LO des autres. Rien de changé depuis le « Travailleurs, travailleuses » d’Arlette Laguiller à la présidentielle de 1974. Dans l’Ain, ils sont une cinquantaine à se mobiliser aux Européennes, dans les usines, sur les marchés, au porte-à-porte… Lutte ouvrière compense sa faiblesse numérique par la ferveur de ses militants. Mercredi soir, ils étaient pratiquement tous présents à Bourg.

 

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