PSA Sochaux :  Deux poids deux mesures

Echo d'entreprise
14/05/2020

A Sochaux, la direction de PSA ne pense qu’à ses profits en redémarrant dès le 15 mai la production, au système 1, avec une demi-équipe, au volontariat.

La région Bourgogne-Franche-Comté est en rouge à cause de la circulation du coronavirus et des tensions dans les hôpitaux.

Et le gouvernement prévoit dans ce cas de ne pas se réunir à plus d’une dizaine.

Il faut croire que PSA a une dérogation spéciale pour pouvoir réunir plusieurs centaines de travailleurs.

Le Creusot :  Quand le McDo prend ses désirs pour la réalité

Echo d'entreprise
28/04/2020

On a reçu un mail cette semaine, qui dit qu’on va revenir travailler en équipe complète dès le 11 mai, car, selon la direction, « tout aura été mis en place pour notre sécurité ». Pour préparer la nourriture, nous serons de nouveau les uns à côté des autres, et nous serons en contact aussi avec les clients, qui eux-mêmes auront croisé d’autres personnes avant d’arriver.

Solvay (Tavaux - Jura) :  Les dividendes des actionnaires sauvés

Echo d'entreprise
16/04/2020

Solvay annonce que les dividendes des actionnaires seront maintenus.

Comme c’est plutôt malvenu par les temps qui courent, la PDG annonce l’intention de créer un fonds de solidarité Solvay.

Objectif: aider les employés et leurs proches qui seraient confrontés à des difficultés financières liées à la crise du COVID-19. Concrètement, les cadres dirigeants qui se sont paraît-il portés volontaires vont alimenter ce fonds à hauteur de 15% de leur salaire du reste de l'année.

Solvay, lui, versera également une somme équivalente à toutes les contributions des salariés.

Enfin, le conseil d’administration "invite" les actionnaires à verser un tiers de leur dividende final (équivalent à 0,75 euro par action) à ce fond, même pas une aumône.

Mais en tout cas, l’essentiel est maintenu, les dividendes sont sauvés

Dijon :  La cerise sur le gâteau

Echo d'entreprise
01/04/2020

Chez un pâtissier-chocolatier renommé de Dijon, après cinq jours de confinement le patron a appris qu'il n'aurait pas le chômage partiel payé par l'état. Du coup, il a fait revenir les employés au boulot. Il y a même encore des apprentis.

Il donne des masques aux employés, mais même pas un par jour, et leur a dit de les repasser pour tuer le virus ! Ou de les passer au four, ou au sèche-cheveux...

 

PSA Vesoul :  PSA sabote les mesures de confinement

Echo d'entreprise
01/04/2020

Alors qu’il y avait 104 cas suspectés ou testés sur le site de Vesoul lundi 31 mars, la direction continue à faire travailler.

D’après ses propres chiffres, il y aurait près de 1 200 personnes sur le site. Visiblement les mesures de sécurité prises par la direction ne marchent pas, il y a eu plus de 20 nouveaux cas ce week-end.

Alors que le personnel de santé nous implore de rester chez nous, alors que l’armée envoie des hélicoptères à l’aérodrome de Frotey-lès-Vesoul pour évacuer des malades de l’hôpital, PSA prend le risque d’augmenter le nombre de malades et de faire exploser les places en urgences.

C’est une attitude irresponsable et criminelle.

Belfort :  L’ennemi n’a qu’a bien se tenir !

Echo d'entreprise
30/03/2020

Nous sommes confinés à la maison mais nous gardons les yeux et les oreilles ouvertes.

Ainsi en quelques jours, sur la RN 19, la route nationale entre Belfort et Mulhouse, nous avons vu au moins 3 convois « d’urgence sanitaire » transportant ... des Yachts!

A Valdoie, le chant matinal des oiseaux a été perturbé par des explosions et rafales de mitraillettes venant du champ de tir du bois d’Offemont.

Il est vrai que le chef de guerre Macron a appelé à la mobilisation générale.

Les galonnés ont retenu «guerre».

Des canons contre un microbe, on est sauvé!

Frontaliers travaillant en Suisse :  Séquestrés

Echo d'entreprise
28/03/2020

Les frontaliers qui travaillent en Suisse peuvent passer pour aller travailler. Mais dans une entreprise travaillant pour l’industrie pharmaceutique, la direction a coffré les cadres et ingénieurs français dans un hôtel suisse pour parer à toute éventualité et être sûre de les avoir sous la main, quoi qu’il arrive. C’est au volontariat, dit-elle…

Amora (Dijon) :  Est-il indispensable de continuer à fabriquer de la moutarde ?

Echo d'entreprise
28/03/2020

En tant qu’entreprise « alimentaire », l'entreprise continue de tourner. Mais beaucoup de travailleurs pensent que les cornichons et la moutarde ne sont pas prioritaires. La direction dit qu’il n’y a pas
de problème car la température de tout le monde est prise à l’entrée et le personnel a 2 masques par jour et du gel.

General Electric (Belfort et Bourogne) :  Pour le patron, le confinement passe après la production

Echo d'entreprise
22/03/2020

Il y a une semaine, plusieurs centaines de travailleurs de General Electric refusaient de continuer à travailler à l’usine, à Belfort et à Bourogne, alors que les mesures de confinement étaient annoncées pour toute la population.

Ils avaient exercé leur droit de retrait, en pleine épidémie de coronavirus, les salariés estimaient à juste titre qu'ils n’étaient pas en sécurité dans l'entreprise : aucune distribution de masques, ni de gel hydro alcoolique n'était disponible.

Pourtant ; le travail doit reprendre ce lundi 23 Mars dans certains ateliers chez General Electric à Belfort et Bourogne.

Décision de la direction malgré la crise du coronavirus, une centaine de salariés est attendue à la reprise. Il s'agit de magasiniers, d'usineurs, de contrôleurs dans les ateliers turbines à gaz ainsi que des intervenants sur les fonctions supports (vérificateurs de programme, etc, ...).

Selon les syndicats, tous contre cette reprise, la direction aurait exercé des pressions sur des salariés pour les inciter à reprendre le travail ce lundi.

La direction elle a le culot de déclarer : «En tant qu'acteur stratégique dans le domaine de l'énergie, nous devons assurer la continuité de la production pour répondre aux besoins vitaux de nos clients en France et dans le monde ». Cette même direction qui licencie plusieurs centaines de travailleurs depuis quelques mois

Alors que le confinement est devenu une nécessité impérieuse de santé publique, non seulement pour les travailleurs de General Electric mais pour leur famille et pour toute la population, alors que l’enjeu n’est rien moins qu’une question de vie ou de mort, l’attitude de la direction est irresponsable.

PSA Vesoul :  PSA principal propagateur du Covid-19

Echo d'entreprise
21/03/2020

Tableau cas suspectés au 19 février

Il ne s’est pas passé un jour depuis le 6 mars sans qu’il y ait au moins un cas de personne suspectée d’avoir le Covid-19.

Au total, jeudi 19, ce sont, d'après la direction, 148 personnes qui ont été mis en quarantaine. Dont environ quarante sont fortement suspectés être contaminé. La direction minimise en profitant du fait que les cas suspects ne sont plus testés. On ne sait même pas si les sous-traitants et intérimaires sont comptabilisés dans le tableau donné par la direction. Et l’épidémie continue de progresser. 

Malgré cela la direction maintient l’activité et veut même dépasser les 20 % qu’elle annonçait il y a deux jours.

En temps de guerre, on appellerait cette attitude du sabotage.