Allan Lamblin est mort dans la nuit du 9 et 10 février 2019 au commissariat de Saint-Malo où il avait été placé en cellule de dégrisement.
Quatre ans plus tard, son père attend toujours de connaître la cause de la mort de son fils ! Le procureur avait sollicité la mise en examen de quatre policiers du chef d’homicide volontaire le 7 mars 2023. Depuis plus rien.
Quand il s’agit de la police, la justice est bien lente…

Tandis qu’après trois ans d’enquête, la commission CIIVISE sur les abus sexuels envers les enfants rend des conclusions accablantes – chaque année dans le pays, 160 000 enfants victimes de telles agressions ! – la directrice du lycée privé catholique de Ploërmel a choisi de faire retirer de son centre de documentation le livre-témoignage de Neige Sinno, Triste Tigre, récompensé de plusieurs prix littéraires. Au prétexte de protéger cette jeunesse de la violence... de certains passages de l’ouvrage ! Bref, c’est « cachez cet inceste que nous ne saurions voir »… 
La catholique patronne du lycée La Mennais voudrait-elle couvrir d’un voile d’eau bénite ces infamies dont, on s’en souvient, des milliers de prêtres se sont eux-mêmes rendus coupables ?
 

    Tout le printemps dernier, les travailleurs ont manifesté leur colère par millions contre le vol de 2 ans organisé sur les retraites. Face à la protestation massive, le gouvernement n’a pas craint de faire donner sa police dont les violences ont émaillé toute la période. 
    Et il continue aujourd’hui à tout faire pour que les travailleurs se résignent devant ses mauvais coups. Ainsi, il traîne devant les tribunaux Manuel Caramante, responsable local de la CGT, en lui reprochant les manifestations de fin mars et début avril lors desquelles la quatre-voies avait été temporairement bloquée. 
    C’est un coup bas contre tous les travailleurs : soyons nombreux jeudi prochain 16 novembre à montrer que nous ne l’acceptons pas !

    La gare SNCF de Vannes est en pleins travaux d’aménagement. La mairie profite de l’occasion pour rendre payants tous les parkings de proximité jusque-là gratuits.
    Pour les centaines de travailleurs qui déposent leurs voitures à la journée, voire plus longtemps, la note – 24 € la journée – est salée.
    La mairie exprime tout son mépris des usagers qui n’ont pas les moyens de payer cet octroi moderne en les renvoyant vers une zone située à 1 km, desservie par bus seulement aux heures de pointe et pas après 19h ni le week-end. Bref, elle nous roule !
 

La semaine dernière, à la salaison Euralis (ex-Stalaven), les analyses de l’eau ont été mauvaises.
La pollution de l’eau est-elle due à la tempête du 2 novembre, à un mauvais entretien ou à une erreur dans le dosage de produits de traitement ? On n’en sait rien car la direction ne communique pas sur ce sujet.
Par contre, la conséquence immédiate a été la destruction d’une partie de la production représentant plusieurs centaines de milliers d’euros.  La direction a décidé de faire travailler le personnel le samedi 11 novembre pour rattraper le retard de livraison de certaines commandes. 
Et de cela, les salariés s’en passeraient bien car la semaine est déjà bien assez longue sans les heures supplémentaires.