La situation financière de certains EHPAD publics du département est catastrophique. Lors de sa récente visite en Côtes-d’Armor, la ministre des solidarités a annoncé une aide de l’État exceptionnelle de 7,7 millions d’euros. Dans la foulée, le département a voté la hausse des tarifs, de 4 à 10 % selon les tranches. Cette augmentation représenterait 13 millions d’euros payés par les familles.
Pas sûr que cela permette d’améliorer les conditions d’accueil des résidents, ni même d’équilibrer les comptes. En tout cas, ce coût supplémentaire va augmenter les difficultés pour bien des familles. 
Si le président du Conseil départemental évoque de possibles surprises, celle-là en est une bien mauvaise.
 

Samedi 4 novembre, un médecin des urgences de l’hôpital de Pontivy a été agressé par un patient. Pas moins de 35 patients attendaient un diagnostic, certains depuis plusieurs jours.
Ce médecin, qui a un arrêt de travail de 7 jours, s’interroge sur son métier où il n’a pas le temps de s’occuper correctement des malades. Dans cet hôpital, comme ailleurs, les démissions s’enchaînent, les praticiens se sentent épuisés par des conditions de travail infernales.
Le gouvernement le sait mais considère que la médecine se porte bien, que ce n’est qu’une question d’organisation. On en voit le résultat.
 

Dans sa revue d’entreprise, le PDG de Naval group n’hésite pas à écrire : « Le contexte géopolitique et la hausse des tensions confirment les besoins des États en matière de défense navale. » Ce monsieur n’a pas d’état d’âme : les guerres, c’est bon pour le commerce. Et pour lui, c’est ça qui compte... 
 

Lors de la manifestation des travailleurs de Net Plus à la direction générale du CHU le 10 octobre dernier, celle-ci a fait venir la police pour une alerte séquestration ! On y a donc vu la BAC arriver, à toute allure ! La direction craignait-elle de se faire agresser à coups de balais et de serpillères ?
Pour un peu, elle aurait appelé le Samu pour urgence vitale !
 

Les patrons de la division SCE d’Orange ne parviennent guère à cacher leurs contradictions : d’un côté  leur plan de suppression d’emplois est présenté comme une "opportunité", de l’autre ils se sentent obligés de dire qu’ils ne le font pas de gaîté de cœur.
Pour prendre les salariés pour des imbéciles, ils sont très cohérents.