Saint-Brieuc (22)

Méthode indigeste

Brève
01/11/2023

Pour les intérimaires travaillant à l’usine Hutchinson-Joint Français, la fin de semaine rime souvent avec angoisse. Ceux qui ont un contrat à la semaine ne savent que le vendredi si la direction le renouvelle pour la semaine suivante.
Pour faire faire des nœuds à l'estomac, les patrons connaissent la recette. Écœurant !
 

Rennes (35)

Il est à l’ouest

Brève
01/11/2023

A l’usine Continental – Barre Thomas, le patron propose aux salariés une somme de 200 euros pour acheter un vélo pour venir au travail.
Il faudrait qu’il essaie de venir à trois heures du matin en vélo ou après une journée d’usine.
 

Rennes (35)

Et les transports collectifs ?

Brève
01/11/2023

En équipe du soir à Stellantis – PSA La Janais, il faut courir pour avoir le premier bus car le suivant est beaucoup trop tard.
Il fut un temps où PSA affrétait des dizaines de bus. Stellantis peut très bien en affréter pour ses ouvriers.
 

Lamballe (22)

Erreur de cible

Brève
01/11/2023

A la Cooperl, cela fait un sacré moment qu’il n’y a plus de médecin du travail sur place. Et les travailleurs sont nombreux à ne pas passer la visite médicale dans les délais légaux, en raison du manque de personnel médical en nombre suffisant.
Plutôt que de faire la chasse aux arrêts maladie, le gouvernement devrait sanctionner les entreprises qui n’assurent pas un minimum de suivi de santé de leur personnel.
 

Saint-Brieuc (22)

Vider la mer du chômage à la petite cuillère

Brève
29/10/2023

Les élus de l’Agglomération de Saint-Brieuc s’inquiètent de la baisse de la dotation pour le dispositif « zéro chômeur » que l’État finance.
L’État ne consacre plus que 69 millions d’euros, au lieu de 89 millions, pour les 58 territoires ayant intégré ce dispositif, dont l’Agglomération de Saint-Brieuc. Localement 12 emplois ont été créés, dans des secteurs associatifs ou de nettoyage, au travers d’une "entreprise à but d’emplois".
Beaucoup d’argent public pour un résultat bien maigre. Pour résoudre le fléau qu’est le chômage, à Saint-Brieuc comme ailleurs, il faudrait commencer par interdire aux entreprises de licencier : comme la société E.loft qui, en fermant dernièrement, a jeté dehors 170 salariés.