Municipales 2020 à Rennes : Valérie Hamon veut chasser « les notables et les capitalistes »08/03/20202020Presse/static/common/img/contenu-min.jpg

Article de presse

Rennes, Ille-et-Vilaine

Municipales 2020 à Rennes : Valérie Hamon veut chasser « les notables et les capitalistes »

ELECTIONS La cheminote conduira la liste Lutte ouvrière dans la capitale bretonne

Peu importe le scrutin, elle est de tous les combats électoraux depuis 2004 à Rennes. A 48 ans, Valérie Hamon défend inlassablement à chaque élection « le camp des travailleurs ». « C’est nous qui faisons tourner la société, c’est donc normal qu’on fasse entendre notre voix », indique la candidate Lutte ouvrière.

En première ligne avec ses collègues cheminots contre la réforme des retraites, elle se félicite que la mobilisation, comme celle des « gilets jaunes », ait permis « aux travailleurs de relever enfin la tête ». « On subit tous des difficultés au quotidien dans notre travail à cause du grand patronat et des multinationales qui nous gouvernent », lâche la militante, qui se définit comme « communiste révolutionnaire ».

Un discours national dans une élection locale

Candidate pour la seconde fois aux municipales dans la capitale bretonne, celle qui avait recueilli 1,69 % des voix en 2014 n’y va pas pour la gagne. « Je ne suis pas en capacité d’être élue maire, reconnaît-elle. Mais ce serait bien d’avoir des conseillers municipaux afin d’apporter notre soutien à tous les travailleurs et aux grévistes ».

Alors que la majorité des candidats et des candidates à la mairie de Rennes fourmillent d’idées pour verdir la ville ou la rendre plus cyclable, Valérie Hamon peine en revanche à se faire entendre sur les sujets locaux. Son programme, qui tient sur deux pages, ne mentionne d’ailleurs aucune proposition sur les sujets qui agitent la ville. « Les problèmes sont les mêmes partout et ce n’est pas au niveau local qu’on va les régler », assure-t-elle, taclant au passage ses adversaires aux municipales, « des notables qui font promesse sur promesse dans le seul intérêt de servir les riches ».

Elle en veut pour preuve « la spéculation immobilière qui chasse les classes populaires de la ville » ou la transformation de la gare de Rennes, devenue « un vaste centre commercial ». « De toute façon, le pouvoir n’est pas entre les mains des municipalités mais dans celles des capitalistes et Rennes n’échappe pas à cette mainmise », conclut la militante, qui tiendra un meeting vendredi soir au centre social Carrefour 18.

Droits de reproduction et de diffusion réservés © Jérôme Gicquel Publié le 04/03/20 à 16h30 — Mis à jour le 04/03/20 à 16h30

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