Municipales. À Acigné, Alice Roudaut mène une liste Lutte ouvrière03/03/20202020Presse/medias/articlepresse/images/2020/03/acigne.jpg.420x236_q85_box-0%2C88%2C940%2C617_crop_detail.jpg

Article de presse

Acigné

Municipales. À Acigné, Alice Roudaut mène une liste Lutte ouvrière

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ur la photo, de gauche à droite, au 1er rang : Pierre Marquet, Christophe Bertault, Jocelyne Silva, Angélique Paunet, Bérangère Ipcar, Alice Roudaut, Christiane Gardan, Marie-Thérèse Ridard, Jérôme Lognone. Au 2e rang : Arsène Brossault, Lucie Nicolas, Corinne Blin, Philippe Rue, Thierry Breton, Rap

La liste Lutte ouvrière, faire entendre le camp des travailleurs, menée par l’Acignolaise Alice Roudaut veut renverser le système capitaliste.

« Je me place dans le camp des travailleurs, c’est la seule classe qui est capable de renverser le système capitaliste. » Le ton est donné. Alice Roudaut, la tête de liste de Lutte ouvrière, faire entendre le camp des travailleurs à Acigné (Ille-et-Vilaine), est déterminée. Elle veut être tête de liste avec Philippe Rué.

Montrer que Lutte ouvrière est là

À 70 ans, cette infirmière retraitée est dans la commune depuis quarante ans. Si elle n’a rien « contre la municipalité actuelle », elle déplore être la seule à avoir fait sa campagne en frappant aux portes, « y compris dans les quartiers les plus défavorisés ». Elle se présente pour montrer qu’elle « est là ». La liste a été bouclée très rapidement, en quatre mois.

Ses colistiers sont des travailleurs, parfois des Gilets jaunes. Alice Roudaut veut faire entendre cette population « un camp qui existe bel et bien. Le montrer à Acigné, c’est exprimer la colère contre le gouvernement Macron. »

« Les candidats sont fiers d’être sous un seul drapeau »

Les candidats sont des ouvriers, des enseignants, des auxiliaires de vie, des assistantes maternelles. « Nous n’avons pas la prétention de changer la ville. C’est une démarche politique. Les candidats sont fiers d’être sous un seul et même drapeau : celui des travailleurs. » Ces personnes sont souvent loin de la politique, mais elles veulent être « les yeux et les oreilles des travailleurs ».

Alice Roudaut, « n’est pas en retraite de la vie militante. J’y suis depuis quarante ans ». Elle est partie du constat que ces élections arrivent dans un contexte de grève et de Gilets jaunes. Mais ne veut pas que « les travailleurs se résument aux grèves ». Elle met en avant « les conditions de vie et de travail de tous les salariés. La pression, les cadences. Tous les secteurs sont touchés. »

Elle le dit : « Il y a deux camps dans la société : ceux qui ont un salaire pour vivre et qui produisent tout et en face les exploiteurs. »

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