Sandra Chirazi, candidate de Lutte ouvrière10/06/20222022Presse/medias/articlepresse/images/2022/06/SandraChirazi_35-4.jpg.420x236_q85_box-0%2C36%2C1021%2C610_crop_detail.jpg

Article de presse

Législatives 4e circonscription d'Ille-et-Vilaine

Sandra Chirazi, candidate de Lutte ouvrière

Illustration - Sandra Chirazi, candidate de Lutte ouvrière

De l'argent pour la santé, plutôt que pour arroser les capitalistes au nom du « quoi qu'il en coûte »

Aujourd'hui, la construction des hôpitaux est l'occasion pour les capitalistes de s'enrichir en pillant l'argent public : partenariats, emprunts aux banques, bails favorables aux promoteurs,...

On débat du financement de l'hôpital, comme s'il n'y avait pas d'argent dans cette société. Il suffit de voir l'augmentation des dépenses d'armement, ou les milliards d'argent public déversés au patronat pour être révoltés par le manque de moyens pour la santé.

Rien qu'avec les 160 milliards d'euros de profit des entreprises du Cac40 en 2021, on pourrait construire 500 hôpitaux. L'argent pour construire, embaucher, former, augmenter les salaires est là : dans les coffre-forts du patronat. Les gouvernements successifs, de gauche comme de droite, ont fait l'inverse : à coups de forfait hospitalier, de tarification à l'activité, de transferts d'activité vers les cliniques privées, ils transforment peu à peu l'hôpital public en entreprise, et versent l'argent public au patronat.

Il faut que l'argent public serve aux services publics, mais aussi prendre sur les profits des capitalistes.

 

Non aux fermetures de lits et d'établissements

733 redonnais sont sans médecin traitant, les déserts médicaux s'étendent et trouver un médecin devient difficile même dans les villes. Reporter les soins c'est reculer pour mieux dégringoler, avec des situations qui deviennent urgentes voire dramatiques.

Les gouvernements successifs se sont pliés au numerus clausus et ont renoncé à former les médecins qui manquent aujourd'hui, alors que cette catastrophe était prévisible.

En pleine pandémie, Macron a supprimé des milliers de lits, il a licencié des soignants non vaccinés tout en obligeant les soignants malades à venir travailler… Une avancée scientifique comme le vaccin se retourne ainsi contre ceux qui devraient pouvoir en bénéficier !

En mai, les urgences ont fermé la nuit… voilà le genre de solutions que proposent ceux qui respectent la propriété capitaliste : ils font payer à la population leurs choix criminels.

 

Non aux attaques sur les retraites.

Il faut revenir aux 37,5 annuités de cotisation et à la retraite à 60 ans, et se mobiliser pour faire échouer les attaques qui se préparent, comme nous étions nombreux à le faire lors de l'hiver 2019-2020. Il faut au moins 2000 euros chaque mois pour vivre décemment, pour les retraités, les salariés, les anciens travailleurs en invalidité. Le gouvernement veut voler aux travailleurs de l'argent et des années de vie, collectivement ils peuvent mettre en échec ces attaques par leur mobilisation

 

Notre priorité : les travailleurs d'abord, quoiqu'il en coûte aux capitalistes

Les travailleurs font tout fonctionner dans la société, ils créent toutes les richesses. Par leur mobilisation collective, ils pourraient imposer l'indexation des salaires sur les prix, la répartition du travail entre tous, la levée du secret des affaires.

Si l'hôpital de Redon existe tel qu'il est aujourd'hui, ce n'est pas grâce aux élus, mais aux mobilisations des salariés : en 2008 la grève a empêché la fermeture de la psychiatrie. Plus récemment, ce sont les mobilisations qui ont obligé le gouvernement à augmenter les salaires, même si cela reste insuffisant.

Sous la direction des travailleurs, l'hôpital fonctionnerait bien mieux, mais aussi toute la société !

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