Sanofi - Amilly (Loiret) : Débrayages quotidiens pour les salaires05/12/20222022Brèves/medias/breve/images/2022/12/20221204_Sanofi_Amilly.jpg.420x236_q85_box-0%2C390%2C4160%2C2730_crop_detail.jpg

Brève

Sanofi - Amilly (Loiret)

Débrayages quotidiens pour les salaires

Illustration - Débrayages quotidiens pour les salaires

Depuis le 15 novembre, une bonne partie (60%) des travailleurs de Sanofi à Amilly dans le Loiret se mobilisent pour exiger 10 % d’augmentation de salaire et aussi l’embauche des travailleurs précaires. Les deux secteurs, production et distribution, débrayent d’une à sept heures par jour. Il n’y a plus que 20 % de production qui sort. La présence de toutes les catégories, ouvriers, et pour la première fois techniciens et cadres, renforce le moral.

Le barbecue entre les deux équipes permet de se rassembler à plus nombreux et de discuter du coût de la vie : « tout augmente sauf les salaires, on n’y arrive plus ». Les milliards de profits de Sanofi dégagés grâce à leur travail sont au cœur des discussions, alors que la direction ne proposait qu’entre 3,5 % et 4,5 % d’augmentation et une prime de 2000 euros. Les grèves et débrayages dans les autres usines Sanofi sont très suivis grâce aux réseaux sociaux et encouragent à continuer.

Suite au refus des syndicats de signer l’accord NAO (négociations annuelles obligatoires), la direction est revenue sur les dernières propositions et a dit que les négociations sont terminées. Le chantage de la direction est ressenti comme du mépris et alimente la détermination des grévistes : « Les NAO sont peut-être finies mais la grève, non ! », « C’est aussi une question de dignité, on n’accepte pas ».

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