Tours : Fil Blanc : une lutte pour se faire respecter15/02/20232023Brèves/medias/breve/images/2023/02/2023-02-14_fil_Blanc.jpeg.420x236_q85_box-0%2C135%2C1439%2C945_crop_detail.jpg

Brève

Tours

Fil Blanc : une lutte pour se faire respecter

Illustration - Fil Blanc : une lutte pour se faire respecter

La filiale de Keolis, Fil Blanc, est une délégation de service de la métropole de Tours pour le transport des personnes à mobilité réduite (PMR). Ils sont 25 salariés, conducteurs et administratifs.

Les conditions de travail sont celles de tous les salariés du transport, des salaires insuffisants pour une amplitude journalière de 12 heures.

Ce service de transport est soumis régulièrement à appel d’offres par la métropole. Le renouvellement du contrat est souvent l’occasion de revoir le service à la baisse. En 2019 par exemple, le nouveau contrat stipulait que désormais la prise en charge ne se ferait plus de porte à porte, mais de trottoir à trottoir. S’il y a un escalier, ou un trottoir difficile à franchir pour la personne à mobilité réduite, à elle ou ses proches de se débrouiller.

Depuis des mois, le mécontentement grandissait chez les salariés, la direction faisant la sourde oreille à toutes leurs revendications. Par exemple, obtenir le droit d’utiliser les toilettes des conducteurs des lignes Fil Bleu, filiale dirigée par la même direction que Fil Blanc, eh bien, c’est non.

Alors il y a trois semaines, ils ont décidé de se mettre en grève pour les salaires et les conditions de travail. Ils sont 17 à tenir bon, abrités sous une structure devant le siège de la société. Et dans les manifestations pour les retraites, on voit leur banderole.

Ce mouvement, ils en sont fiers. Ils ont découvert la solidarité, et malgré le froid ambiant, ça fait chaud au coeur.

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