Gares d’Orléans et des Aubrais (Loiret) : Grève contre une gare sans cheminot !25/06/20222022Brèves/medias/breve/images/2022/06/20220624_greve_sncf_orleans.jpg.420x236_q85_box-0%2C12%2C3074%2C1741_crop_detail.jpg

Brève

Gares d’Orléans et des Aubrais (Loiret)

Grève contre une gare sans cheminot !

Illustration - Grève contre une gare sans cheminot !

Vendredi 24 juin, les cheminots des gares d'Orléans et des Aubrais étaient massivement en grève à l’appel de leur comité de lutte. Pour la deuxième fois après une première journée de grève réussie le 14 juin, ils protestent contre une quinzaine de suppressions de postes en gare d’Orléans et des Aubrais début 2023.

Avant 7h et pendant une heure et demie, plusieurs cheminots ont reçu un très bon accueil en allant informer par tracts les centaines d’usagers qui prenaient le train pour aller travailler, la plupart leur disant qu’ils avaient bien raison de ne pas se laisser faire.

Après s’être réunis pour organiser la suite, ils sont allés jusqu’au parvis de la gare d’Orléans pour exposer les raisons de leur grève à leurs soutiens et aux usagers.

Devant une quarantaine de personnes, plusieurs cheminots ont partagé leur colère, rappelant qu’ils étaient d’autant plus révoltés que ces nouvelles attaques arrivent après sept suppressions de postes aux guichets vente fin 2021. Ils rejettent la charge de travail qui augmente avec tout ça, la polyvalence qu’on veut leur imposer, les pertes de salaire ou encore la difficulté à retrouver un emploi pour ceux dont le poste est supprimé.

L’un d’entre eux a ajouté que cette « quinzaine de postes en moins va rajouter à la désorganisation ambiante », que plusieurs avaient vécu une nouvelle fois en début de semaine, suite à un coup de foudre le dimanche soir sur un poteau caténaires qui a arrêté toutes les circulations des trains. Une autre a expliqué que là ils ne sont déjà pas assez nombreux, « une dizaine en gare, et demain nous serons beaucoup moins», « et les usagers n’auront plus aucun interlocuteur vers qui se tourner ».

Tous dénonçaient ainsi le mépris avec lequel les travailleurs sont de plus en plus traités, à la SNCF comme ailleurs.

Les grévistes sont ensuite repartis discuter des suites de leur mouvement, bien déterminés à continuer à se faire entendre avant les congés d’été.

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