Michelin : Les travailleurs n’ont pas à faire les frais de la guerre en Ukraine06/03/20222022Brèves/medias/breve/images/2022/03/72167260_2504769702933625_1501499998083219456_n_0.jpg.420x236_q85_box-0%2C71%2C760%2C499_crop_detail.jpg

Brève

Michelin

Les travailleurs n’ont pas à faire les frais de la guerre en Ukraine

Illustration - Les travailleurs n’ont pas à faire les frais de la guerre en Ukraine

Michelin a annoncé le jeudi 3 mars, lors d’une séance exceptionnelle du Comité social et économique, la fermeture de tous les sites de production en Europe pendant 4 jours. Le prétexte est la fermeture de l’approvisionnement en noir de carbone depuis la Russie et l’Ukraine, en attendant l’ouverture de voies d’approvisionnement dites alternatives. Le groupe paie là sa politique du zéro stock.
À La Chapelle-Saint-Luc, le site ferme le vendredi 4 mars, puis du mercredi 9 au vendredi 11 mars. À Cholet, l’usine ferme les jours autour du week-end, du 4 au 8 mars et du 11 au 14 mars…
La direction impose aux salariés de prendre des jours de repos ou congés ces jours-là. Il est inadmissible que les travailleurs paient ainsi la guerre en Ukraine pour les intérêts et profits des oligarques et capitalistes russes mais aussi ceux des groupes occidentaux et des calculs des politiciens occidentaux et de l’Otan.
Ces journées perdues viennent renforcer le refus de la direction d’augmenter les salaires au-delà de 2 %, malgré des prix qui ne cessent d’augmenter et la perspective d’une inflation galopante.
Tout cela, alors que Michelin fait des bénéfices records et ne remet pas en cause la promesse faite aux actionnaires de doubler leurs dividendes.
Mais entre servir les actionnaires en prenant sur les profits et protéger les salariés, la direction de Michelin a vite fait son choix.

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