PSA Stellantis Metz et Trémery :  Un prétexte bidon pour Stellantis

Echo d'entreprise
14/03/2023

Aucune décision n’a été prise concernant la fin du moteur thermique en Europe en 2035. C’est ce qu’a affirmé le commissaire européen Thierry Breton, lundi matin chez BFM.

Autrement dit, l’arrêt de la fabrication de boites de vitesses et de moteurs thermiques sur le Pôle n’a rien d’une obligation pour Stellantis.

C’est un choix : celui de supprimer 2 000 emplois sur les deux sites… pas question de l’accepter pour ajouter des milliards aux profits dont se goinfrent les actionnaires !

PSA Metz Trémery :  Qui a produit les milliards ?

Echo d'entreprise
01/03/2023

Notre travail a rapporté 16,8 milliards de profits à Stellantis. Divisé par les 264 000 salariés que nous sommes, cela représente 5 300 euros par salarié et par mois ! 

Les intérimaires et les sous-traitants, eux, touchent zéro euro sur la prime. C’est révoltant. Pourtant eux aussi ont fait les profits de Stellantis. On travaille ensemble, tout le monde doit toucher.

D'un autre côté, les actionnaires empochent 5,7 milliards entre les dividendes et les rachats d’action : ils se goinfrent sur notre travail.

Vraiment, à réclamer 400 euros par mois, on va finir par se convaincre qu’on est des petits joueurs.

 

PSA Mulhouse :  Remballez vos menaces

Echo d'entreprise
14/02/2023

En Mécanique, la direction cherche à intimider les ouvriers qui font grève le samedi, en voulant les convoquer un par un.

C’est le signe que de voir de plus en plus d’entre nous suivre ce mouvement, ça lui pose problème. 

La grève, c’est notre droit. Mais avec le patron, il faudra toujours se battre pour le faire respecter.

PSA Trémery :  Laissez partir les anciens dignement

Echo d'entreprise
13/02/2023

Ceux d'entre nous qui pensaient être sur le point de quitter l'usine 3 ans avant la retraite sont coincés : les congés sénior sont gelés.

Avec le projet de report de 2 ans de l’âge de départ en retraite, et celui de fermer les ateliers en 2025, on devrait encore, à 60 ans, continuer à s'épuiser au boulot ou se retrouver à Pôle emploi ?

C’est notre travail qui a fait la fortune du groupe. Stellantis a largement de quoi payer des pré-retraites en prenant sur les bénéfices.

PSA Metz-Borny :  Les annonces s’accélèrent

Echo d'entreprise
08/02/2023

Dans deux ans, il ne restera plus à Borny que la JV et une seule équipe à la ML. Deux ateliers à deux bouts opposés de l’usine. C’est la fin annoncée du site mais surtout de nos emplois.

Stellantis a fait 8 milliards € de bénéfices les 6 premiers mois de 2022. Si transition écologique il y a, les profits accumulés doivent servir à maintenir les salaires et un avenir pour tous, CDI, intérimaires et sous-traitants.

Ces milliards, c’est nous tous qui les avons produits.

Hôpitaux de Mulhouse :  Une retraite bien méritée

Echo d'entreprise
14/01/2023

Des collègues qui travaillent pour certains depuis 40 ans commençaient à compter le nombre de mois qu'il leur reste. Las ! Le service Retraite leur explique qu'il ne peut... plus rien leur dire, que cela dépendra de l'offensive gouvernementale contre les retraites. 

En gros, au moment où tu vois la ligne d'arrivée, quelqu'un la repousse. Pas question de laisser faire !

PSA Mulhouse :  Notre sécurité leur glisse dessus

Echo d'entreprise
08/01/2023

En décembre la vigilance verglas avait été promulguée. Qu'importe ! Pour la direction, il y avait l'horaire affiché, et il fallait venir.

Sauf que les transporteurs et les chauffeurs de bus ne voulaient pas prendre de tels risques. Les directeurs ont été obligés de nous faire chômer en journée, mais ils ont fait venir ceux de nuit. Risquer la vie des salariés qui sont venus en voiture, c'est irresponsable.

Les patrons sont dangereux ! 

Hôpitaux de Mulhouse :  Santé : la crise sans fin

Echo d'entreprise
31/12/2022

Avec la triple épidémie de grippe, bronchiolite et Covid, les hôpitaux publics sont de nouveau complètement saturés. A Mulhouse, les enfants atteints de bronchiolite sont ainsi envoyés à Colmar et Strasbourg faute de place.

La solution de la directrice de l'agence régionale de santé ? "La mobilisation de tous". Concrètement, cela veut dire : "Débrouillez-vous avec des moyens insuffisants" ! 

Avec des responsables pareils, la santé publique ne risque pas de guérir...

Polyclinique Montier la Celle – Saint-André-les-Vergers (Aube) :  Grève pour l’augmentation des salaires

Echo d'entreprise
12/12/2022

Les grévistes rassemblés devant la polyclinique

Le personnel de la Polyclinique de Saint-André (près de Troyes), dans sa grande majorité, a fait grève du mercredi 7 au vendredi 9 décembre. Pendant ces trois jours, un piquet dynamique de plusieurs dizaines de grévistes se tenait à l’entrée, ou manifestait autour de la polyclinique. L’ensemble du personnel des blocs opératoires, brancardiers, aides soignantes, agents administratifs et d'entretien, infirmières a cessé le travail pendant que nombreux, au volontariat, voire à tour de rôle, assuraient une permanence des soins dans les services d’hospitalisation. Cela a provoqué l’arrêt du bloc, le report des opérations chirurgicales.
À Montier la Celle, comme dans tous les services de santé du pays, que ce soit dans le privé comme dans le public, les problèmes de surcharge de travail, d’emplois du temps bouleversés, de manque criant de personnel, viennent s’ajouter aux salaires insuffisants.
Alors, lorsque la direction de la polyclinique annonce ses « propositions », l’écœurement et la colère se sont répandus dans tous les services. Les mesures salariales 2022 se traduisait par une augmentation du salaire de 50€ bruts pour les petits coefficients, de 3,5% pour les autres, et par une augmentation de la prime de technicité pour les infirmier.es de 67€ en hospitalisation et de 163€ au bloc. S’y ajoutait une prime dite de partage de la valeur de 470€ nets pour tout le personnel.
Une augmentation de salaire bien insuffisante, et une hausse de la prime seulement pour les infirmières, ça n’est pas passé. Cette prime discrétionnaire a particulièrement choqué tout le monde. D’abord parce que les primes ne représentent pas une réelle augmentation de salaire mais surtout parce qu’elle visait à privilégier une seule catégorie du personnel alors que tout le monde a besoin d’une augmentation de salaire. Tout cela était inacceptable même si la directrice mettait en avant des « efforts financiers significatifs » pour un établissement « frappé de plein fouet comme tout un chacun par la forte inflation ». Le choix ici, comme dans tout le groupe Elsan, ce sont les profits des actionnaires avant les conditions de travail et de salaires des personnels, et la prise en charge des patients.
Le préavis de grève national déposé par la CGT pour le mercredi 7 décembre pour le groupe Elsan est arrivé à point nommé. Sans autre information sur ce qui se passait à l’échelle du pays, c’est nombreux que le personnel s’est retrouvé devant l’entrée de Montier la Celle, malgré le froid, pour obtenir une augmentation de salaire de 6% du point et la transformation de la prime de fin d’année en un treizième mois pour tous. Pour la première fois, toutes les catégories de personnel se sont retrouvées à déposer une unique revendication à la direction de la polyclinique de Montier la Celle avec les banderoles « EN GRÈVE », « ON TRAVAILLE, ILS PROFITENT, ON S’ARRÊTE » et « NE PERDONS PAS NOTRE VIE À LA GAGNER ». Mais comme la directrice n’acceptait qu’une très maigre augmentation supplémentaire d’un demi point d’indice, et menaçait de revenir sur toutes les propositions si la grève n’était pas suspendue, la grève a continué le lendemain et même le surlendemain.
Vendredi après-midi, les grévistes ont décidé de cesser la grève sur la promesse de la directrice de reprendre des négociations la semaine suivante. Mais pendant trois jours, tous les personnels de la clinique, solidaires autour d’une unique revendication, tous services confondus, de toutes catégories ont eu l’occasion de discuter, d’apprendre à se connaître, de décider tous ensemble. L’affaire n’est donc pas terminée.

CHRU de Nancy :  Quand la société débloque

Echo d'entreprise
28/11/2022

Depuis plusieurs semaines il y a des dispositifs médicaux nécessaires à la chirurgie qui manquent. C’est vrai à l’hôpital comme dans l’industrie.

Ces ruptures d’approvisionnement obligent les équipes à y parer par le système D, ou à utiliser les techniques passées.

Et on veut nous faire croire que le capitalisme ça fonctionne !