Article de presse

Le Républicain Lorrain

Bernard Thierry : « Combattre violemment la loi Travail »

Le Républicain Lorrain : Bernard Thierry : « Combattre violemment la loi Travail »
Bernard Thierry : « Combattre violemment la loi Travail »

Bernard Thierry se présente depuis quarante ans à des élections, toujours pour « la défense des travailleurs et de la classe ouvrière ». Photo RL

Bernard Thierry se présente aux élections législatives sur la 8e circonscription sous l'étiquette LO (Lutte Ouvrière). Ses priorités sont l'abrogation de la loi Travail, l'interdiction des licenciements et le Smic à 1 800 EUR net.

Ses motivations Il faut absolument que le camp des travailleurs se fasse entendre. J'ai milité toute ma vie, j'ai subi la crise de la sidérurgie de plein fouet. Je travaillais à Arcelor Mittal Gandrange, je suis parti le jour officiel de la fermeture.

Il faut que la classe ouvrière retrouve le chemin des luttes. On ne peut pas laisser le vote FN continuer de prospérer comme ça, le vote FN c'est se tirer une balle dans le pied. Enfin la crise actuelle, c'est la crise du capitalisme. »

Quel député sera-t-il ? « Je combattrai violemment la loi Travail, j'entrerai en lutte dans l'hémicycle. Ensuite il faut interdire les licenciements et établir le Smic à 1 800 EUR net, c'est le minimum pour vivre correctement aujourd'hui. Enfin il faut répartir le travail entre tous », déclare l'ancien sidérurgiste de 68 ans.

« Je serai le porte-parole des travailleurs et je les aiderai à s'organiser afin qu'ils reprennent confiance en eux. » Sur d'autres sujets plus précis, l'éducation, l'hôpital, la culture, la fin de vie ? « Moi je ne fais aucune promesse, on en a assez entendues. Ils ont tous trahi, à commencer par Mitterrand qui avait promis que rien ne serait démonté ici. On sait comment les choses ont fini. »

Quand on lui parle d'union de la gauche de la gauche derrière Mélenchon ? « Ce ne sont pas du tout nos idées. Mélenchon, il se croit en 1912. Pour lui, tout ce qui va mal en France c'est de la faute du retraité allemand. »

François PRADAYROL.

Droits de reproduction et de diffusion réservés © Le Républicain lorrain

Partager