En meeting à Nancy, Nathalie Arthaud défend l’interdiction des licenciements06/03/20172017Presse/medias/articlepresse/images/2017/03/2a50cdd85628f314c61ba39883429c03b01b638f.jpg.420x236_q85_box-44%2C0%2C756%2C400_crop_detail.jpg

Article de presse

En meeting à Nancy, Nathalie Arthaud défend l’interdiction des licenciements

Illustration - En meeting à Nancy, Nathalie Arthaud défend l’interdiction des licenciements

La candidate à la présidentielle de Lutte Ouvrière Nathalie Arthaud en meeting à Nancy (Meurthe-et-Moselle) samedi a proposé l’interdiction des licenciements dans les entreprises et a exclu tout ralliement à son homologue d’extrême gauche Philippe Poutou. 

Nathalie Arthaud a livré un réquisitoire contre la "bourgeoisie" et a proposé d’interdire les licenciements dans les entreprises lors d’un meeting à Nancy en Meurthe-et-Moselle samedi après-midi, sa seule réunion publique lorraine de la campagne présidentielle. Alors que la gauche est divisée au sein même du PS représenté par Benoit Hamon, qu’EELV a retiré sa candidature et que l’extrême gauche est aussi morcelée, Mme Arthaud a décliné tout accord entre elle et Philippe Poutou (NPA, Nouveau Parti Anticapitaliste).

"Nous constituons deux tendances de l'extrême-gauche. On a en commun de considérer que le capitalisme ne peut pas être l'avenir de l'humanité et puis on a aussi des nuances que nous voulons faire entendre", a expliqué la candidate samedi. "Il n'y a aucune raison que l'un ou l'autre se prive", a-t-elle justifié, rappelant que "si on décroche ce sésame des 500 signatures, on pourra chacun prendre la parole, et il y aura deux candidats contre la politique patronale et pro-patronale défendue par tous les autres candidats". Elle a assuré qu’aux primaires de la droite en novembre et du PS en janvier "il y avait sept nuances de droite, sept nuances de gauche". "Ils ont eu le temps de s'exprimer, de défendre leurs perspectives, je ne vois pas pourquoi nous, nous n'aurions pas cette possibilité".

Créditée de 0,5 à 1% d'intentions de vote dans les sondages -

Mme Arthaud a aussi critiqué les "promesses électoralistes" de Jean-Luc Mélenchon (La France Insoumise) avec qui elle n’est pas prête à s’allier. Le candidat est crédité de 10 à 12% des intentions de vote tandis que Nathalie Arthaud est donnée à 0,5-1%.

A Nancy, elle a indiqué qu’elle était en bonne voie pour atteindre les 500 signatures d’élus pour être qualifiée pour l’élection présidentielle. A l’heure actuelle, le Conseil constitutionnel a validé 314 parrainages pour la candidate d’extrême gauche.

Face à la progression du chômage – qu’elle érigé en priorité de sa campagne, la candidate de Lutte Ouvrière a assuré que les licenciements doivent être interdits. "Quand on regarde ce qu'il se passe - prenez Peugeot Citroën. Ils ont explosé leurs bénéfices cette année, ils ont supprimé 17.000 emplois en 3 ans. C'est vrai pour Renault, pour SFR, pour EDF... Il faut que l'on commence par arrêter toutes ces suppressions d'emploi parce que c'est autant de chômeurs" a-t-elle dénoncé.

 

 

 

 

Droits de reproduction et de diffusion réservés © Lor'Actu

Partager