Lutte ouvrière compte bien faire entendre sa voix09/03/20202020Presse/medias/articlepresse/images/2020/03/11.1.3760800949.jpg.420x236_q85_box-0%2C12%2C400%2C238_crop_detail.jpg

Article de presse

Le Républicain Lorrain Metz

Lutte ouvrière compte bien faire entendre sa voix

Illustration - Lutte ouvrière compte bien  faire entendre sa voix

Mario Rinaldi avait regroupé ses sympathisants pour une réunion publique. ( /Karim SIARI )

Mario Rinaldi est candidat pour la troisième fois consécutive aux élections municipales à Metz. Mais il ne se fait pas d'illusion, il ne compte pas s'installer à l'hôtel de ville. Pourtant, il pourrait recueillir un score plus important qu'en 2008 et en 2014.

Mario Rinaldi, candidat de Lutte ouvrière à la mairie de Metz, se fait rare sur les marchés ou les différents débats organisés à l'approche des élections municipales, et pour cause, il est technicien dans l'industrie automobile et travaille en 3 x 8 à l'usine Renault Sovab de Batilly.

Il a néanmoins organisé samedi matin, 7 mars, une réunion publique au Pontiffroy, rassemblant une vingtaine de participants.

« Faire entendre le camp des travailleurs »

Le candidat en a profité pour présenter brièvement sa liste, formée de travailleurs, et qui « ne contient aucun chef d'entreprise », affirme-t-il fièrement.

On y retrouve des gens qui, comme lui, travaillent à l'usine, mais aussi des agents d'entretien, des enseignants, des secrétaires, et des retraités, qui représentent tout de même un tiers des cinquante-cinq noms.

Le but de sa candidature. : faire entendre le camp des travailleurs contre celui du grand patronat.

Et pour Metz ? Le candidat n'a pas vraiment de propositions concrètes : « Un maire n'a aucun pouvoir face à la dictature de l'argent. » Autre particularité, contrairement à l'intégralité de ses concurrents, la liste de Lutte ouvrière ne comporte pas Metz dans son nom, mais s'intitule, comme partout en France, Faire entendre le camp des travailleurs .

2020, l'année du sursaut ?

Mais Mario Rinaldi pourrait bien avoir une surprise dimanche soir, 15 mars, à l'annonce des résultats. Déjà candidat de Lutte ouvrière lors des deux dernières élections municipales, il avait alors récolté 473 voix en 2014 (1,36 %) et 482 voix en 2008 (1,76 %).

Mais cette année, le candidat de l'union communiste devrait avoir un espace politique plus large. En 2014, Marie-Jeanne Becht, candidate soutenue par le Parti ouvrier indépendant avait obtenu 182 voix (0,52 %) et Stéphane Aurousseau, du parti Basta ! avait lui réussit à convaincre 1 154 votants (3,31 %). Il sera seul cette année.

Reste Jean-Hugues Nyalendo, le candidat de la liste Metz commune libre, soutenue par la France Insoumise, qui pourrait marcher sur ses plates-bandes.

Émile KEMMEL

Droits de reproduction et de diffusion réservés © Le Républicain lorrain

 Lire l'article en ligne >
Partager