Lutte ouvrière fête l'éternel combat 19/02/20182018Presse/medias/articlepresse/images/2018/02/21.2.1859190702.jpg.420x236_q85_box-0%2C21%2C400%2C246_crop_detail.jpg

Article de presse

Le Républicain Lorrain

Lutte ouvrière fête l'éternel combat

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La chorale « Des Sans Noms » et sa soeur verdunoise « Les Mauvais Jours finiront » mettent la lutte en chanson. Photo Gilles WIRTZ

La chorale « Des Sans Noms » et sa soeur verdunoise « Les Mauvais Jours finiront » mettent la lutte en chanson. Photo Gilles WIRTZ

Combien sont les communistes révolutionnaires ? Peu. Mais ils militent pour un profond changement de société avec une obstination sans faille.

Quels sont les effectifs de Lutte ouvrière (LO) en Moselle ? « Au niveau adhérents, c'est difficile à dire. On n'est pas nombreux », indique Mario Rinaldi, candidat LO aux dernières législatives.

Mais la fête du parti avait rassemblé deux cent quarante personnes, hier au centre d'activités et de loisirs de Plantières. Y compris les choristes de deux formations. « Ce qui est important est de montrer qu'on existe », parce que, un jour, « il sera nécessaire pour les ouvriers de se manifester en tant que classe sociale et de contester le grand patronat. C'est la bourgeoisie qui domine le monde », explique Mario Rinaldi, ouvrier chez Renault. Et fier de l'être.

L'apéritif musical, la paella et les desserts de la fête ont calé les estomacs, mais pas calmé l'appétit de justice sociale. « Il y a un vrai contraste entre les progrès intellectuels de l'humanité et le fait que tout le monde ne puisse pas avoir un toit, se nourrir correctement, se soigner, accéder à l'éducation », souligne Didier Georget.

Il relève le gâchis d'une économie qui fonctionne pour son seul profit et celui de quelques-uns, au détriment du plus grand nombre. « On a bien conscience d'être à contre-courant mais nous ne sommes pas découragés, parce que les mouvements de société sont lents. »

« L'étincelle de l'explosion »

Le Grand Jour, le Grand Soir ne sont que des images. « Personne ne peut savoir quand se produira l'étincelle de l'explosion », dit Mario Rinaldi.

Dans l'attente, « tout notre travail est de faire prendre conscience de sa force au monde du travail, d'inverser la tendance et que les grands patrons aient peur ».

L'idéal centenaire n'est pas mort, mais sa transmission piétine. « Il y a une dépolitisation de la jeunesse qui a du mal à trouver une voie consciente pour exprimer sa révolte. » LO avance une solution. Créer un grand parti ouvrier « qui conteste le pouvoir absolu du patronat ». Quand ? Quand ce sera le moment.

Frédéric CLAUSSE

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