Marie-Claire Lechêne (LO) :défendre les travailleurs02/06/20172017Presse/medias/articlepresse/images/2017/06/marie-claire.jpg.420x236_q85_box-0%2C188%2C400%2C412_crop_detail.jpg

Article de presse

DNA - Législatives Circonscription 3

Marie-Claire Lechêne (LO) :défendre les travailleurs

Illustration - Marie-Claire Lechêne (LO) :défendre les travailleurs

Militante de longue date de Lutte ouvrière, Marie-Claire Lechêne met en avant la défense du « camp des travailleurs », contre « l'offensive du patronat, via le gouvernement ».

Elle et son suppléant sont des militants au long cours. Marie-Claire Lechêne, 60 ans, sage-femme de métier qui a pris sa retraite en mars dernier. Roland Robert, 59 ans, technicien de qualité chez Punch Powerglide, qui a occupé divers mandats syndicaux. Tous deux font partie de Lutte Ouvrière depuis belle lurette, et malgré des scores insignifiants aux différentes élections, toujours en lice et prêts à défendre les idées du parti et à organiser la « riposte ouvrière ».

« On a fait 0, 75 % en 2012, on espère faire mieux cette fois-ci », dit, avec le sourire, la militante qui poursuit le « combat ».

La candidate, qui a le soutien de Nathalie Artaud et d'Arlette Laguiller, déroule le programme, en employant le vocabulaire rodé du « camp des travailleurs ». La profession de foi qui démarre par la formule traditionnelle « travailleuses, travailleurs » énumère les exigences : l'interdiction des licenciements et la répartition du travail entre tous sans diminution de salaire, l'augmentation des salaires et l'indexation sur la hausse des prix et des taxes. En résumé, sur le plan social, Lutte Ouvrière réclame un salaire (ou une pension) minimum de 1 800 euros nets pour tous.

Marie-Claire Lechêne insiste également sur la nécessité de suppression du secret des affaires, seul rempart pour échapper au « chantage » des groupes capitalistes et sur la vocation de l'argent public, destiné à servir la population : l'éducation, la santé ou les transports publics.

Dans la troisième circonscription, où se trouvent des quartiers populaires, marqués par le chômage, Lutte Ouvrière dit représenter les « intérêts de classe contre le gouvernement » qui, fustige-t-elle, est formé de « ministres du patronat ».

Interrogée sur les questions locales telles que le GCO, la candidate préfère dire qu'aucune solution locale n'est envisageable et que celle-ci ne serait qu'un « cataplasme tant qu'il y a les intérêts financiers des patrons des travaux publics ».

À l'issue de l'élection présidentielle, Lutte ouvrière considère, enfin, qu'il est heure de se mobiliser « contre l'offensive du patronat, via le gouvernement ».

V.B.

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