Nathalie Arthaud en meeting à Nancy : ”J'appelle les travailleurs à lever leur propre drapeau”05/03/20172017Presse/medias/articlepresse/images/2017/03/870x489_img_20170304_161737911ok.jpg.420x236_q85_box-0%2C0%2C870%2C489_crop_detail.jpg

Article de presse

France Bleu Sud Lorraine

Nathalie Arthaud en meeting à Nancy : ”J'appelle les travailleurs à lever leur propre drapeau”

Illustration - Nathalie Arthaud en meeting à Nancy : ”J'appelle les travailleurs à lever leur propre drapeau”

Nathalie Arthaud était à Nancy, ce samedi. La candidate de Lutte Ouvrière a tenu un meeting dans l'après-midi au Centre Prouvé, place de la République, devant une centaine de personnes, militants ou simples curieux.

Dans la salle, il y a ceux qui comme Martin, viennent un peu par curiosité. Le jeune homme ne s'y connaît pas du tout en politique : "C'est mon premier meeting, j'avais envie de voir à quoi ça ressemblait. Le principe d'égalité, ça me parle". Maurice, lui, sait pourquoi il va voter pour Nathalie Arthaud : "Une candidature de vraie opposition par rapport au système, au profit capitaliste, à l'appauvrissement général. Une candidature de lutte !"

Parce que Nathalie Arthaud le dit elle même : elle ne participe pas pour devenir présidente, mais pour porter la voix des travailleurs. L'élection, c'est une tribune pour se faire entendre, et pour Lutte Ouvrière, le combat ne se gagne pas dans les urnes, mais par la grève et la manifestation. Cela dit, la candidate de Lutte Ouvrière commence son discours en faisant fièrement le compte des parrainages : 314, pour l'instant, validés par le conseil constitutionnel : "On peut dire que c'est en bonne voie !"

 

Nathalie Arthaud plaide pour une revalorisation des salaires, avec un SMIC avec 1800 euros net par mois, mais aussi l'interdiction des licenciements : "Regardez toutes ces grandes entreprises qui annoncent des bénéfices record et qui continuent de supprimer des emplois ! Alors, on interdit ces suppressions d'emplois, et on impose la répartition du travail entre tous. C'est quand même aberrant de voir que certains sont surmenés, avec des cadences délirantes, alors que d'autres crèvent au chômage !"

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