11 novembre - Chauny (Aisne) : Travailleurs de tous les pays unissons-nous !11/11/20222022Brèves/medias/breve/images/2022/11/monument_chauny.jpg.420x236_q85_box-0%2C683%2C1128%2C1317_crop_detail.jpg

Brève

11 novembre - Chauny (Aisne)

Travailleurs de tous les pays unissons-nous !

Illustration - Travailleurs de tous les pays unissons-nous !

À l'occasion du 11 novembre, un rassemblement avait lieu à Chauny  devant le monument aux fusillés pour l'exemple de la guerre de 1914-1918 érigé en 2019 (cette année en présence entre autres de Mélenchon).

Des voix s'y sont élevées pour demander la réhabilitation des fusillés.

Il est compréhensible que des familles puissent vouloir cette réhabilitation.

Il n'en reste pas moins vrai que les fusillés pour l'exemple devraient être dans la mémoire du monde ouvrier et plus généralement dans celle des populations de tous les pays, au même titre que tous les soldats morts de la guerre mondiale de 1914-1918, comme les victimes d'une même guerre.

Un conflit mondial, dans lequel les gouvernements au service des bourgeoisies des pays impérialistes jetèrent des millions d'hommes les uns contre les autres, dans ce qui allait devenir une véritable boucherie. Anatole France a dit fort justement « On croit mourir pour la patrie, on meurt pour des industriels et des banquiers ! »

Bien des politiciens qui aujourd'hui vont se recueillir sur les monuments aux morts, et pour certains demandent la réhabilitation, sont les héritiers des dirigeants politiques qui ont envoyé des millions de jeunes à cette guerre, y compris des politiciens qui se revendiquent de gauche et pacifistes. Pacifistes... en temps de paix, car ils seraient tout prêts, à les y renvoyer pour défendre encore les intérêts de ce qu'ils appellent la patrie et qui en fait sont les intérêts de la bourgeoisie qu'ils servent. L'augmentation des budgets militaires ne laisse aucun doute là-dessus.

Les travailleurs doivent avoir cela en mémoire et affirmer que « les travailleurs n'ont pas de patrie, travailleurs de tous les pays, unissons-nous ».

Et ils doivent se donner comme perspective de renverser le capitalisme et le pouvoir de la bourgeoisie, car, en citant Jaurès, « le capitalisme porte en lui la guerre comme la nuée porte l'orage ! »

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