Orange - Ile-de-France :  C'est pas notre pote !

Echo d'entreprise
23/04/2020

Sur France Inter, Stephane Richard le PDG d'Orange a déclaré que ne pas verser de dividendes serait « complètement incompréhensible et injuste ». Avec comme argument : « Nos actionnaires, ce sont beaucoup d'individus, de retraités, et même de familles. Ce ne sont pas de grands fonds de pension américains ou des spéculateurs, ce sont des gens comme vous et moi qui comptent sur ce revenu. »

Comme vous et moi ? N’importe quoi... Il essaye de mettre dans le même panier des employés qui touchent un salaire notoirement insuffisant et un représentant de la grande bourgeoisie, qui, elle, accumule les milliards et dont la gestion nous mène à l’abîme.

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Bien sûr qu’il y a aussi de petits actionnaires d’Orange, mais ils sont bien placés pour savoir que pour la direction du groupe, ils comptent pour du beurre !

Hôpital Saint-Antoine - Paris :  Coup de blouse !

Echo d'entreprise
22/04/2020

Collection printemps-été

En Unité Covid, on teste de nouvelles surblouses qui sont en fait de grands sacs poubelle, avec des manches en plastiques assorties.

Mettre les « héros de la nation » à la poubelle, quand même, fallait oser.

 

Collection automne hiver

En Unité Covid, on nous demande de ne plus jeter les surblouses. La direction a prévu de les relaver pour les réutiliser.

Bizarrement, on ne les a pas vues revenir... mais on n'est pas pressés de voir si ça marche ou pas.

 

Fashion Week

En Réa Chir et en Neuro, faute de surblouses en nombre suffisant, celles-ci ont été remplacées par des kimonos jetables. Les manches étant trop courtes, il faut rajouter des manchons sur les bras pour être recouvert entièrement.

À quand les maillots de bain et les habits de Père Noël ?

 

EDF - Ile-de-France :  Charité bien ordonnée commence par soi-même

Echo d'entreprise
22/04/2020

Dans une de ses publications EDF appel à « faire des dons d’énergie » à la fondation Abbé Pierre pour permettre aux plus démunis de payer leur facture… d’électricité entre autres !

Hôpitaux de Paris :  Gérer la misère ? Pas d'accord

Echo d'entreprise
21/04/2020

Hôpital Bicêtre - SUR LE FIL DU RASOIR

À peine des lits de réanimation en mode dégradé commencent-ils à se libérer que déjà le gouvernement relayé par les médias prétend tourner la page du confinement, au risque d’un rebond de l’épidémie.

En même temps, on voit arriver des patients non Covid mais dans un état aggravé par le report de soins.

Alors le flux tendu, on en a marre, que ce soit par rapport à notre fatigue ou à l'impossibilité de prendre correctement en charge les patients

Les dirigeants politiques sont obsédés par la reprise du travail au mépris de la santé des travailleurs et de nos conditions de travail.

 

Hôpital Saint-Antoine - LA GRANDE DÉBROUILLE

« Je recherche, urgent, des sets de dialyse », « je dispose de 5

pousse-seringues électriques », «Quelqu’un peut-il fournir des masques Décathlon ? »… Tels sont les échanges qui, en pleine crise sanitaire, ont lieu sur le groupe WhatsApp qui mêle des cadres hospitaliers de l’AP-HP et des directeurs de cliniques franciliennes.

Le système de santé de la 6ème puissance mondiale au 21ème siècle ? C’est troc, échanges de fortune, et système D.

 

Hôpital Pitié-Salpétrière - LES CONTRAINDRE

Dans de nombreux services, il manque des surblouses, des masques et le week-end c'est encore pire. On est contraint d'économiser notre tenue, notre masque, le plus possible pour en avoir toute la journée et être un peu protégé.

Pourquoi ne réquisitionne-t-on pas des usines pour fabriquer ce dont on a besoin en urgence ? Ce qui bloque, c'est qu'il n'est jamais question dans ce système capitaliste de contraindre à quoi que ce soit les "décideurs" comme dit Macron.

 

 

 

Hôpital Saint-Antoine - Paris :  Une prime ? Pour tous et tous les mois, inclue dans le salaire !

Echo d'entreprise
21/04/2020

Pas de division en prime !

Le ministre de la Santé a annoncé que les agents hospitaliers, en première ligne contre l’épidémie, allaient toucher une prime allant de 500 à 1500 euros, en fonction du département dans lequel ils travaillent.

À l’échelle du pays, à un niveau ou un autre, c’est tous ensemble qu’on a été au front.

Alors face à leur grosse ficelle pour nous diviser, on n’est pas dupes.

 

Ça ne nous fera pas taire

Avec leur prime, ils cherchent à éteindre notre colère. S’ils pensent que ça va mettre fin à nos revendications, ils se mettent le doigt dans l’œil.

Ce qu’il faut ce n’est pas une prime ponctuelle. C’est une augmentation générale des salaires, des effectifs, et du nombre de lits.

 

Public, privé : tous unis

Si tu travailles à l’hôpital mais que tu es employé par une entreprise privée, tu n’as pas droit à la prime. C’est injuste et scandaleux.

Travailleurs du public ou du privé, on s’est tous décuplés pour lutter contre l’épidémie, alors il faudra qu’on soit tous ensemble quand il s’agira de riposter.

RATP maintenance - Paris :  L'irresponsabilité démasquée des responsables

Echo d'entreprise
21/04/2020

ll a fallu attendre la fin de la semaine dernière pour que la direction de la RATP distribue deux masques chirurgicaux par jour aux agents qui travaillent au contact du public. Nous étions nombreux à les réclamer depuis le début.

À un journaliste qui lui demande si la RATP n'avait pas tardé à prendre des mesures de protection pour ses salariés, la PDG a répondu sans gêne : « nous avons suivi les recommandations de la médecine du travail ».

Elle sait ouvrir les parapluies !

La Poste - Paris 14e :  Pas invités au bal masqué

Echo d'entreprise
20/04/2020

Tout le monde porte un masque maintenant, y compris dans les locaux. Mais il a fallu qu’une factrice intervienne pour que nos deux collègues du nettoyage puissent en percevoir, la direction osant refuser de leur en donner sous prétexte qu’elles ne sont pas de La Poste…

On trouvera sûrement un vaccin contre le coronavirus… Contre la bêtise, c’est moins sûr !

 

La Poste - Paris 14e :  Un jour de plus, un jour de trop

Echo d'entreprise
19/04/2020

 Dès la semaine prochaine, nous allons travailler 4 jours au lieu de 3. Le discours de Macron semble faire pousser des ailes à La Poste, et comme tous les patrons, elle piaffe d’impatience de nous faire turbiner au maximum malgré le coronavirus. 

 Mais nous, travailler moins, on commence à s’y habituer et ça nous donne une bonne idée : et si nous construisions une société débarrassée du capitalisme, sans exploitation ni chômage, où l’on répartirait le travail entre tous pour travailler moins ?

Aéroport de Roissy - Ile-de-France :  Service minimum, risque maximum

Echo d'entreprise
19/04/2020

Les vols passagers sont quasiment arrêtés et ceux qui restent sont aux trois quarts vides. Un travail minimum continue donc, et des salariés travaillent, un ou deux jours par semaine. Mais il y a des variations bizarres : chez Samsic sureté, certains travaillent des semaines entières quand d'autres sont au chômage et confinés. Chez City One Welcome (accueil), la direction change les horaires du jour au lendemain, ou convoque pour des vacations de 5 heures à peine, moins que la durée qui ouvre droit aux pauses et primes. Dans cette même entreprise, il a fallu attendre trois semaines pour avoir des masques et des gants. Au début, la direction empêchait même les salariés d'en porter !

Faire respecter les distances de sécurité, c'est souvent impossible. Chez Securitas, les masques ne sont pas fournis. Et quand on procède aux embarquements, comment lire des documents et passeports à plus de 1mètre, sans les toucher, et sans être trop près des passagers ?

Les annonces de décès ou de maladie s'accumulent, en sûreté, en galerie bagage, etc. La presse s'est fait l'écho de Fedex où, après le décès d'un intérimaire, même les autorités ont imposé des mesures. Chez un autre sous-traitant, Pac Nord, qui transporte les repas de Servair, au début de l'épidémie, la direction avait laissé travailler des salariés malades, et les cas de corona s'étaient évidemment multipliés. En galerie bagage, il y a encore des entreprises où les directions n'ont toujours pas mis de gel ou de masques à disposition, ni réalisé de désinfection des locaux.

À cause du chômage partiel, les salariés ont des pertes de salaire de 200, 300 ou 400 euros. Du coup, certains se portent volontaires pour travailler, malgré les risques. Les patrons appellent cela volontariat. C'est en fait une mise en danger de la vie d'autrui.

Hôpital Saint-Antoine (Paris) :  Cherchez l'erreur

Echo d'entreprise
17/04/2020

Le 2 avril, le Conseil d’État a rejeté la possibilité de réquisitionner l’industrie pour produire équipements et médicaments indispensables, car selon lui, il n’ y a pas de « démonstration de pénurie ».

À Saint-Antoine, le manque d’Hypnovel est tel, que les collègues de la Pharmacie sont obligés de faire le tour des services pour récolter des ampoules à droite et à gauche. En pleine crise de Covid 19, on se retrouve à faire de la récup’.

Cherchez l’erreur.