La Poste – Paris 17ème :  Avec La Poste, tout est possible

Echo d'entreprise
08/04/2020

La Poste ayant réduit les jours travaillés par les facteurs aux mercredis, jeudis et vendredis, les patrons de la presse se sont plaints que les journaux ne soient plus distribués du samedi au mercredi.

La Poste se vante beaucoup de son esprit de dialogue mais elle dialogue surtout… avec elle-même et c’est l’ensemble des médias qui a dénoncé le fait qu’elle avait fait ce choix sans en avoir discuté avec les éditeurs de presse.

Ce n’était pas très malin de sa part de ne plus distribuer chaque jour les journaux en espérant… que cela n’en parlerait pas dans les journaux !

Du coup, La Poste a recruté des intérimaires et des contrats à durée déterminée pour distribuer la presse les lundis, mardis et mercredis.

Ce qui veut dire que parmi les facteurs, il y en a qui vont travailler 21 heures par semaine payées 21 tandis que d’autres vont travailler 18 heures payées 35. À La Poste, « à travail égal salaire égal » prend un sens assez particulier.

Mais La Poste a dû aussi rouvrir des bureaux de poste qu’elle avait fermés depuis le début de l’épidémie pour pouvoir faire face aux versements des allocations diverses du début du mois. Entre les dizaines de milliers d’emplois supprimés ces dernières années et les postiers arrêtés en maladie ou pour garder leurs enfants, elle a eu bien du mal a trouvé l’effectif nécessaire pour ouvrir 250 bureaux supplémentaires sur tout le territoire.

Et dans le 17ème, elle n’a pas pu ouvrir les bureaux de Bessières et Saussure et pour cause, elle les a fermés depuis des années pour faire des économies !

Hôpital Pitié-Salpétrière - Paris :  Profits criminels

Echo d'entreprise
08/04/2020

Les ruptures d’approvisionnement de médicaments indispensables, comme l’hypnovel pour sédater les patients atteints du COVID, sont très choquantes.

Les explications officielles comme « Tout le monde en demande en même temps », « C’est à cause de la Chine », masquent l’essentiel : la recherche de bénéfices records de l’industrie pharmaceutique.

Ces entreprises font produire les molécules de base uniquement en Chine et en Inde en payant les salariés une misère. En plus, elles ne font pas de stocks et au moindre problème toute la chaine est bloquée.

Alors les réquisitionner serait une oeuvre de salut public.

Hôpital Saint-Antoine - Paris :  Tous complices

Echo d'entreprise
08/04/2020

Alors que cela fait plus d’un mois que l’épidémie du Covid 19 a commencé, rien ne change au niveau matériel. C'est toujours la pénurie de masques, de surblouses, et même de médicaments... tout ça dans l'un des plus grands hôpitaux de la capitale de la 7e puissance mondiale.

Alors que cela soit le gouvernement ou les directions des hôpitaux, ils attendent quoi pour en fournir ? La fin de la pandémie ?

Hôpital Tenon - Paris :  Le cordonnier le plus mal chaussé

Echo d'entreprise
06/04/2020

Alors que le gouvernement exhorte la population à rester chez elle, la direction n’applique pas ces directives à la lettre. Toutes les secrétaires médicales devraient rester chez elles et pouvoir exercer en télétravail.
Eh bien non. Faire prendre un risque mortel, alors que le travail pourrait être organisé autrement, c’est criminel.

Disneyland - Paris :  Son univers impitoyable

Echo d'entreprise
06/04/2020

Début 2020, Disneyland Paris a planifié quatre spectacles jusqu’en juin et recruté plus de 350 intermittents : comédiens, danseurs, cascadeurs, personnels techniques. Mais avec la fermeture du parc, la direction vient de jeter ces centaines d’intermittents comme des malpropres.

Au début du confinement, Disney leur a proposé le chômage partiel à partir du 1er avril, comme pour les 15 000 salariés du parc. Ils devaient percevoir 84 % de leur salaire net payé par l’Etat, les 16 % restants étant versés par Disney jusqu’au 19 avril.

Mais mercredi 1er avril, la DRH de Disney leur a demandé par mail de procéder à « une rupture anticipée amiable du contrat de travail » à compter du jour-même. La majorité ont refusé, au risque de fâcher Disney et d’être mis sur liste noire par le groupe.

Samedi 4 avril, Disney a finalement mis fin aux contrats de tous les intermittents. Sans contrat, les intermittents se retrouvent au chômage. De plus, ils ne pourront pas justifier d’avoir travaillé les 507 heures par an, obligatoires pour garder leur statut d’intermittents.

En 2018, Disneyland Paris a affiché un bénéfice net de 255 millions d’euros. Les actionnaires doivent leur fortune au travail des 15 000 salariés du site et des centaines d’intermittents.

 

La Poste - Paris 17ème :  Pour la sécurité… il faut insister !

Echo d'entreprise
02/04/2020

La masse de courrier a sensiblement baissé et La Poste a décidé de faire travailler les facteurs les mercredis, jeudis et vendredis de cette semaine et en principe des semaines qui viennent.

Les facteurs ne s’en plaignent pas. Mais, du coup, sans ceux qui gardent leurs enfants,  les jours travaillés ils ont du travail par-dessus la tête, comme c’était le cas avant l’épidémie du fait des suppressions d’emplois.

Visiblement, pour La Poste, il est important que les facteurs ne prennent pas l’habitude de travailler plus tranquillement.

Inversement, pour les facteurs, ce qui est important, c’est de faire en sorte de pouvoir travailler en toute sécurité et sans précipitation.

Il aura fallu du temps pour que les facteurs aient enfin ce qu’il faut pour assurer leur protection, masques, gels, liquide désinfectant. La direction de La Poste aurait donné comme consignes aux entreprises de ménage de désinfecter les locaux mais les agents du ménage à Paris 17 n’étaient pas au courant.

Entre le baratin des uns et le mépris des autres et inversement, le patronatvirus fait des ravages !

Pour La Poste cela ne presse pas… et ce n’est pas nouveau !

La Poste a donc fait le choix de ne pas distribuer tous les jours les quotidiens. Une partie des sociétés de presse s’en est plaint, mettant en avant la nécessité de l’information et le fait que La Poste l’ait fait sans concertation. Ceci dit, avant l’épidémie, à force de suppressions d’emplois, il y avait déjà des jours où les facteurs distribuaient en même temps plusieurs numéros d’un quotidien qui n’avait pas pu être distribué pendant plusieurs jours faute d’effectif suffisant.

Infirmière en colère - Noisy-le-Grand :  Un témoignage édifiant

Echo d'entreprise
02/04/2020

Je suis infirmière libérale à Noisy-le-Grand. Depuis quelques semaines, le quotidien au travail est particulièrement difficile. Pour faire nos tournées, nous manquons de masques FFP2, bien plus efficaces que les masques chirurgicaux pour nous protéger et protéger nos patients. L’Etat avait promis des masques, mais je n'ai eu que 18 masques chirurgicaux la première semaine de confinement, et rien du tout la deuxième. Heureusement, un patient travaillant à EDF nous a donné 10 masques FFP2. La troisième semaine, il a fallu que je me mette très en colère à la pharmacie pour qu'on me donne enfin 10 masques chirurgicaux et 6 FFP2.

Pour le gel hydroalcoolique, c’est aussi la débrouille. Pendant nos jours de repos, nous démarchons les pharmacies de Noisy et ses alentours (Torcy, Champs-sur-Marne) pour reconstituer un stock suffisant pour une semaine. Je manque aussi de charlottes et de surblouses.

Au lieu de nous concentrer sur notre travail de soignants, nous perdons notre temps et notre énergie à chercher du matériel de protection. Pour combien de temps encore ?

Hôpital Sainte-Anne - Paris :  Il n'y a pas que les masques qui manquent

Echo d'entreprise
02/04/2020

Au GHU Psychiatrie Parisienne, en plus des protections qui manquent, masques, sur-blouses, il manque aussi de matériel de base.

Pour l'ouverture d'unités transformées pour accueillir des patients diagnostiqués Covid-19, que ce soit à la CMME (pôle hospitalo-universitaire) sur le site de Sainte-Anne, ou sur le site de Bichat, des chariots de soins et des chariots pour les repas sont indispensables, mais manquent.

Le personnel et les patients payent des années de politique d'économies sur le stockage de matériel.

RATP maintenance - Paris :  Confiquoi ?

Echo d'entreprise
02/04/2020

À la maintenance, que ce soit dans les ateliers ou en maintenance itinérante, la direction déplace plus de salariés que nécessaire. Par exemple à Bagneux, neuf salariés sont convoqués pour des urgences alors que deux ou trois suffiraient.

Ailleurs elle essaye d’avancer le travail. À l’atelier de la ligne 14, comme il y a un peu d’avance sur les visites de sécurité, la direction veut faire travailler les agents dans des « Révisions Générales ». Ces travaux impliquent qu'à leur tour, des salariés de l’atelier de Fontenay ne se contentent plus uniquement des travaux urgents.

Le cadre de l’atelier de Chanzy voudrait que les vérificateurs électriques qui sont en télétravail reviennent parce qu’il a peur que les salariés « prennent du retard ».

L’attention des salariés est centrée sur la crainte de participer au développement de l’épidémie.

Les chefs eux seraient-ils atteint d' un autre mal, bien connue celui là, l’anxiété vis-à-vis des « retards de production » ?

Société générale - La Défense :  Nos vacances, un besoin vital !

Echo d'entreprise
01/04/2020

La direction de la Société Générale vient de convoquer les syndicats dans le cadre d’une réunion CSE. Elle a demandé que nous prenions dix jours de congés effectifs avant le 17 mai, c’est-à-dire avant la fin des vacances scolaires.

Mais être enfermé chez soi ce n’est pas des vacances, c’est du confinement. Et au sortir du confinement, nous aurons besoin de ces congés pour nous remettre de l’isolement, aller voir notre famille, sortir avec les enfants, en un mot récupérer.

Nous obliger à prendre nos congés dès maintenant, c’est nous demander de faire les frais de la crise du Coronavirus. Alors les jours de récupération que sont nos congés, il faudra les exiger !