En Neuro, chaque jour, il manque une infirmière sur au moins l’un des postes de travail : le matin de 7 h à 8 h 30, et le soir de 16 h à 21 h. Certaines fois il n’y a pas du tout d’infirmière en décalé, alors sur toute la journée il n’y en a qu’une seule. En plus il peut y avoir plus de huit patients !
Conclusion : que la direction prévienne donc les patients que, grâce à elle, cela ne sert à rien de sonner pendant ces heures-là.
Leur obsession
Toujours en Neuro, ils n’arrêtent pas de nous déplacer au dernier moment : un coup en Gastro, aux Lits Portes, à Epiver… Et on n’est pas toujours deux aidessoignants dans le service alors qu’avec le manque d’infirmières, ça doit être le cas.
Et pendant ce temps-là, les têtes pensantes continuent à réfléchir à comment supprimer encore des postes…
À bout de souffle, c'est mieux au cinéma
En Néonat, il y a des patients de Réa dans le secteur soins intensifs et des patients de soins intensifs en Médecine.
Mais qu’on se rassure, il y a aussi des infirmières qui courent.
Allergique au mieux-être
À la Mater, quand on se retrouve en plus le week-end, au lieu de nous laisser travailler dans de meilleures conditions, on nous déplace systématiquement en Salle de naissances ou en Néonat.
À croire que la direction ne supporte pas qu’on travaille dans des conditions correctes.
Toujours pas
En Réa de nouvelles infirmières sont arrivées provisoirement dans le service, ce qui a permis de réouvrir quelques lits.
Mais ça n’empêche pas que les ratios ne sont pas toujours respectés et qu’une infirmière peut se retrouver à prendre en charge plus de deux patients.
Ça commence à bien faire.