Axa - Val de Fontenay :  Pas d'assurance pour la santé des salariés

Echo d'entreprise
30/04/2020

C'EST COUSU DE FIL BLANC...
Avec le déconfinement du 11 mai, pas la peine d'être devin pour prédire que le virus risque de s'en donner à cœur joie quand on sera confiné par milliers le temps du transport jusqu'au boulot.
Alors, même avec un masque de tissu bien serré sur le pif, on ne va pas se précipiter à Val-de-Fontenay.

NOTRE SANTÉ AVANT TOUT
  Dans les services, nous sommes installés en open space. Difficile d’imaginer le retour sur le lieu de travail dans ces conditions.  La direction qui a réduit les mètres carrés ces dernières années n’a qu’à s’en débrouiller. Nous, nous ne voulons pas prendre de risques.

Hôpitaux d'ÎIe-de-France :  Un déconfinement sur la peau du personnel

Echo d'entreprise
29/04/2020

LOIN DES DISCOURS - Hôpital Trousseau

De nombreuses voix médicales préconisent le port du masque dans l'espace public dès maintenant pour éviter que le SARS-CoV-2 continue de se transmettre.

Mais comme le dénonçait le professeur Grimaldi le 23 avril : « Les pénuries continuent, le déconfinement ne peut pas se réaliser dans les conditions actuelles. Un déconfinement, ça suppose des tests Covid, un confinement dans des lieux dédiés et une population qui porte le masque. Actuellement, on est dans la pénurie. »

Dans les hôpitaux nous sommes bien placés pour le savoir, puisque les collègues obligés de prendre les transports en commun se voient refuser des masques.

 

+ ou - ? AU BOULOT ! Hôpital Pitié-Salpétrière

Étant exposés, la direction nous a considérés comme prioritaires pour les tests.

Mais dans une note du 13 avril de la direction de l'AP-HP, il est stipulé que le personnel, même testé positif devra continuer à travailler car « faire une éviction large empêcherait la continuité des soins ».

Beaucoup d'entre nous sont contaminés, mais test ou pas test, la direction veut juste nous avoir au boulot.

 

Dassault - Argenteuil :  Quand le patron déconfine ses profits

Echo d'entreprise
29/04/2020

Elle ne sait pas compter

La direction a commencé à organiser la reprise du travail la semaine dernière. Elle a même annoncé que cela ne concernerait qu’une quarantaine d’entre-nous dans un premier temps, alors même que cela impliquait plus de 70 travailleurs. Elle a simplement « oublié » de comptabiliser les prestataires ou intérimaires qu’elle avait « invité » à rejoindre l’usine.

Rien que cela donne une idée de la confiance que l’on peut lui accorder sur ces déclarations relatives aux conditions sanitaires dans l’usine. Mais ça on le savait déjà. Personne d’autre que nous ne veillera sur notre santé.

 

Les gros patrons se cachent derrière les petits

La direction en fait beaucoup sur le respect des conditions de sécurité dans l’établissement… quand l’usine tourne à petit régime. C’est surtout pour nous convaincre de revenir et hâter la reprise générale après laquelle elle piaffe d’impatience. Mais une fois celle-ci entamée, le naturel reprendra et avec lui la course pour rattraper le retard.

Notre priorité absolue reste de ne pas attraper le virus, il ne faudra pas baisser la garde.

 

Le virus, le patron et le travailleur

Au début de l’épidémie et du confinement, la direction avait organisé le travail en équipe pour «coûte que coûte assurer la production et le chiffre d’affaire » comme aimaient alors le claironner certains directeurs du site. La raison leur est finalement revenue après le débrayage de la plupart des travailleurs.

Alors à ceux qui vont reprendre le chemin du travail dans un avenir proche, il faut se rappeler la morale de cette histoire : la raison des travailleurs fait souvent la différence.

Ce sera vrai aussi dans l’avenir.

Hôpitaux de Paris :  On est pas dans le même camp

Echo d'entreprise
28/04/2020

L'entrée de l'Hôtel-Dieu lors d'une précédente grève

Le 21 avril, dans une interview de 20 minutes à BFM TV, Hirsch le directeur de l'Assistance publique - Hôpitaux de Paris, s’est félicité de la gestion de la crise du coronavirus. Il a été jusqu’à verser une larme en évoquant certains moments de tension dans les services de Réa, fin mars.

Mais il a beau avoir répété son rôle, un gros bug de 4 secondes s’est emparé de lui lors d’une des questions du journaliste. Ce dernier, faisant allusion à la colère du personnel soignant et au récent coup de gueule d’un médecin de l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière face à Macron, a demandé à Hirsch : « Dans ces moments-là, vous êtes plutôt dans le camp de vos équipes ou dans celui du chef de l’État ? ». Après plusieurs secondes de bafouillement embarrassé, Hirsch s’est raccroché aux branches et a trouvé une formule qui ne veut rien dire : « on est dans le camp de la défense de nos hôpitaux ».

Ce n’est pas une langue de bois qu’il a, mais un tronc dans la bouche.

Orange - Ile-de-France :  C'est pas notre pote !

Echo d'entreprise
23/04/2020

Sur France Inter, Stephane Richard le PDG d'Orange a déclaré que ne pas verser de dividendes serait « complètement incompréhensible et injuste ». Avec comme argument : « Nos actionnaires, ce sont beaucoup d'individus, de retraités, et même de familles. Ce ne sont pas de grands fonds de pension américains ou des spéculateurs, ce sont des gens comme vous et moi qui comptent sur ce revenu. »

Comme vous et moi ? N’importe quoi... Il essaye de mettre dans le même panier des employés qui touchent un salaire notoirement insuffisant et un représentant de la grande bourgeoisie, qui, elle, accumule les milliards et dont la gestion nous mène à l’abîme.

***
Bien sûr qu’il y a aussi de petits actionnaires d’Orange, mais ils sont bien placés pour savoir que pour la direction du groupe, ils comptent pour du beurre !

Hôpital Saint-Antoine - Paris :  Coup de blouse !

Echo d'entreprise
22/04/2020

Collection printemps-été

En Unité Covid, on teste de nouvelles surblouses qui sont en fait de grands sacs poubelle, avec des manches en plastiques assorties.

Mettre les « héros de la nation » à la poubelle, quand même, fallait oser.

 

Collection automne hiver

En Unité Covid, on nous demande de ne plus jeter les surblouses. La direction a prévu de les relaver pour les réutiliser.

Bizarrement, on ne les a pas vues revenir... mais on n'est pas pressés de voir si ça marche ou pas.

 

Fashion Week

En Réa Chir et en Neuro, faute de surblouses en nombre suffisant, celles-ci ont été remplacées par des kimonos jetables. Les manches étant trop courtes, il faut rajouter des manchons sur les bras pour être recouvert entièrement.

À quand les maillots de bain et les habits de Père Noël ?

 

EDF - Ile-de-France :  Charité bien ordonnée commence par soi-même

Echo d'entreprise
22/04/2020

Dans une de ses publications EDF appel à « faire des dons d’énergie » à la fondation Abbé Pierre pour permettre aux plus démunis de payer leur facture… d’électricité entre autres !

Hôpitaux de Paris :  Gérer la misère ? Pas d'accord

Echo d'entreprise
21/04/2020

Hôpital Bicêtre - SUR LE FIL DU RASOIR

À peine des lits de réanimation en mode dégradé commencent-ils à se libérer que déjà le gouvernement relayé par les médias prétend tourner la page du confinement, au risque d’un rebond de l’épidémie.

En même temps, on voit arriver des patients non Covid mais dans un état aggravé par le report de soins.

Alors le flux tendu, on en a marre, que ce soit par rapport à notre fatigue ou à l'impossibilité de prendre correctement en charge les patients

Les dirigeants politiques sont obsédés par la reprise du travail au mépris de la santé des travailleurs et de nos conditions de travail.

 

Hôpital Saint-Antoine - LA GRANDE DÉBROUILLE

« Je recherche, urgent, des sets de dialyse », « je dispose de 5

pousse-seringues électriques », «Quelqu’un peut-il fournir des masques Décathlon ? »… Tels sont les échanges qui, en pleine crise sanitaire, ont lieu sur le groupe WhatsApp qui mêle des cadres hospitaliers de l’AP-HP et des directeurs de cliniques franciliennes.

Le système de santé de la 6ème puissance mondiale au 21ème siècle ? C’est troc, échanges de fortune, et système D.

 

Hôpital Pitié-Salpétrière - LES CONTRAINDRE

Dans de nombreux services, il manque des surblouses, des masques et le week-end c'est encore pire. On est contraint d'économiser notre tenue, notre masque, le plus possible pour en avoir toute la journée et être un peu protégé.

Pourquoi ne réquisitionne-t-on pas des usines pour fabriquer ce dont on a besoin en urgence ? Ce qui bloque, c'est qu'il n'est jamais question dans ce système capitaliste de contraindre à quoi que ce soit les "décideurs" comme dit Macron.

 

 

 

Hôpital Saint-Antoine - Paris :  Une prime ? Pour tous et tous les mois, inclue dans le salaire !

Echo d'entreprise
21/04/2020

Pas de division en prime !

Le ministre de la Santé a annoncé que les agents hospitaliers, en première ligne contre l’épidémie, allaient toucher une prime allant de 500 à 1500 euros, en fonction du département dans lequel ils travaillent.

À l’échelle du pays, à un niveau ou un autre, c’est tous ensemble qu’on a été au front.

Alors face à leur grosse ficelle pour nous diviser, on n’est pas dupes.

 

Ça ne nous fera pas taire

Avec leur prime, ils cherchent à éteindre notre colère. S’ils pensent que ça va mettre fin à nos revendications, ils se mettent le doigt dans l’œil.

Ce qu’il faut ce n’est pas une prime ponctuelle. C’est une augmentation générale des salaires, des effectifs, et du nombre de lits.

 

Public, privé : tous unis

Si tu travailles à l’hôpital mais que tu es employé par une entreprise privée, tu n’as pas droit à la prime. C’est injuste et scandaleux.

Travailleurs du public ou du privé, on s’est tous décuplés pour lutter contre l’épidémie, alors il faudra qu’on soit tous ensemble quand il s’agira de riposter.

RATP maintenance - Paris :  L'irresponsabilité démasquée des responsables

Echo d'entreprise
21/04/2020

ll a fallu attendre la fin de la semaine dernière pour que la direction de la RATP distribue deux masques chirurgicaux par jour aux agents qui travaillent au contact du public. Nous étions nombreux à les réclamer depuis le début.

À un journaliste qui lui demande si la RATP n'avait pas tardé à prendre des mesures de protection pour ses salariés, la PDG a répondu sans gêne : « nous avons suivi les recommandations de la médecine du travail ».

Elle sait ouvrir les parapluies !