La Réunion : Réponse des candidats de Lutte ouvrière aux législatives à la CGTR-FPT sur les attentes des employés des collectivités territoriales de La Réunion.09/06/20172017Brèves/static/common/img/contenu-min.jpg

Brève

La Réunion

Réponse des candidats de Lutte ouvrière aux législatives à la CGTR-FPT sur les attentes des employés des collectivités territoriales de La Réunion.

Pour ce gouvernement moderniser c’est non seulement s’en prendre au statut de ceux qui sont fonctionnaires, mais aussi supprimer 120 000 postes, donc emplois.

La fonction publique comptait, selon les derniers chiffres de fin 2014 publiés par l’Insee, 5,4 millions de salariés, dont une partie à temps partiel. Tous n’ont pas le statut de fonctionnaire : 1,5 million d’entre eux bénéficient de contrats divers, dont 13 % de contrats aidés, particulièrement précaires et peu coûteux pour l’employeur. Près de la moitié d’entre eux sont en catégorie C, les postes les plus mal rémunérés, en particulier dans les hôpitaux et encore plus dans les collectivités locales où ils constituent les trois quarts des emplois.

150 000 postes ont été supprimés pendant le quinquennat de Sarkozy sous les auspices de la « révision générale des politiques publiques » (RGPP), ils ont continué à fondre grâce à la « modernisation de l’action publique », la MAP, avec Hollande.

Les gouvernants n’osent pas s’en prendre ouvertement au nombre de salariés des hôpitaux, tant leurs conditions de travail sont catastrophiques aux yeux de tous. Mais ils n’ont aucun complexe pour s’en prendre à tous les autres, notamment à ceux des collectivités locales, dont la réforme territoriale et ses conséquences ont multiplié les tâches et bouleversé le mode de vie.

S’en prendre aux salariés de la fonction publique, quel que soit leur statut, c’est prétendre, contre toute évidence, qu’il y a trop de personnel dans les écoles et les maisons de retraite, trop d’agents chargés d’entretenir les routes, trop d’interlocuteurs à Pôle emploi, trop de soignants, trop d’administratifs pour payer les allocations et les pensions, etc. Et c’est surtout s’en prendre aux salariés en général, toujours suspectés de coûter cher, comme le prétendent les patrons, alors que tous non seulement fabriquent littéralement leurs profits, mais font fonctionner l’ensemble de la société.

Cette politique est dictée par le Medef : c’est un festival de mesures en faveur des grands patrons et des riches ! Financement de l’assurance-maladie par la TVA ou la CSG, baisse de 30 milliards des cotisations sociales, baisse de l’impôt sur les sociétés, 100 à 115 milliards de coupes dans les budgets publics, non-remplacement de deux départs sur trois dans la fonction publique, fin de l’impôt sur la fortune, retraite à 65 ans et promotion de la retraite par capitalisation, licenciements encore plus facilités.

Enfin, les baisses des dotations de l'État aux collectivités locales se répercutent sur la population : avec la hausse d'impôts locaux et la baisse des services au public. 

Il n’y a pas d’alternative, cette déclaration de guerre doit nous trouver soudés dans la riposte.

Ensemble préparons-nous à faire ravaler sa morgue au patronat. Et le premier pas, pour les travailleurs, c’est de formuler leurs propres exigences dans cette élection ! Voilà le sens du vote pour les candidats de Lutte ouvrière.

Les candidats : Corinne Gasp, Christophe Vigne, Catherine M'Couezou, Serge Latchoumanin, Jean-Yves Payet, Jean-Luc Payet

Partager