Communiqué

La Réunion

Au lendemain de l’élection régionale du 20 juin

La Réunion : Au lendemain de l’élection régionale du 20 juin

 

 

Je remercie les électeurs qui se sont déplacés et ont utilisé le bulletin de vote Lutte ouvrière pour que le camp des travailleurs se fasse entendre dans cette élection.

 

La situation du monde du travail va empirer pour la bonne raison que le quoi qu’il en coûte de Macron, autrement dit les cadeaux au patronat, Macron et le personnel politique au service de la bourgeoisie vont nous le faire payer.

Ils vont rogner sur tout : les salaires, les retraites les indemnités de chômage et les services publics.

Je dis aux travailleurs qu’ils doivent se préparer.

Travailleurs du public et du privé, syndiqués ou pas, militants ou pas, ensemble organisons-nous pour participer activement à la défense de nos intérêts collectifs.

Il faut nous préparer à résister au chantage du patronat et du gouvernement qui se sentiront plus forts pour tenter de nous imposer des sacrifices.

- Nous ne devons pas oublier que pendant la crise sanitaire les milliardaires se sont enrichis de plus de 60 % quand les premiers de corvée allaient au travail sans masque, sans blouse, la peur au ventre et que le salaire d’autres travailleurs était amputé chaque mois de plusieurs centaines d’euros.

- N’oublions pas que ce ne sont pas les actionnaires qui ont soigné les malades, enseigné les enfants avec dévouement, fait rouler les bus, tenu la caisse des supermarchés ou tenté de protéger les gramounes dans les ephad.

Pour faire leur fric les banquiers et les actionnaires ont besoin de nous. Mais nous nous n’avons pas besoin d’eux. Ils sont nuisibles, ils appauvrissent la société, en toute légalité. Car oui c’est légal de toucher des subventions, c’est légal de licencier, c’est légal de réduire les indemnités de chômage, c’est légal de voler dans toutes les caisses sociales pour engraisser les comptes de la bourgeoisie.

Alors, nous travailleurs, devons nous préparer avec la perspective de les renverser, nous ne pourrons pas faire autrement si nous ne voulons pas reculer jusqu’au bord du précipice. Nous faisons tout fonctionner dans la société nous devons la diriger pour satisfaire les besoins essentiels des classes laborieuses et en définitive de toute la société.

Jean Yves Payet porte parole de Lutte ouvrière, tête de liste Faire entendre le camp des travailleurs

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