CHRU de Nancy :  L’odieux chantage

Echo d'entreprise
10/03/2021

Tous les métiers de l'hôpital sont indispensables au bon fonctionnement du CHRU

En plus des suppressions de postes déjà effectives, la direction veut encore en supprimer 150 dans les services administratifs et techniques.

Elle promet qu’en contrepartie elle va créer 135 postes de soignants par « un système de vases communicants », selon son expression !

Opposer les agents les uns aux autres pour supprimer des postes, c’est tout ce qu’elle sait faire.

Comme si les collègues administratifs et techniques ne servaient à rien dans l’hôpital !

CHRU de Nancy :  Une pression insupportable sur les hospitaliers

Echo d'entreprise
10/03/2021

La direction sait que les conditions sont intenables, mais elle poursuit imperturbablement sa politique de restructurations

Avec la nouvelle progression des hospitalisations, le DG et le président de la CME ont adressé un courrier aux médecins et aux cadres de santé leur demandant « d’être très attentifs à l’impact sur vos équipes » : « fatigue », « usure », ils disent que cela « porte sur le moral et parfois la santé »

Ils savent parfaitement que nous travaillons dans des conditions au-delà du supportable !

PSA Metz-Borny et Trémery :  On n’est pas des chevaux !

Echo d'entreprise
02/03/2021

Dans les aires d’UEP (Unité Elementaire de Production), dans le cadre du protocole sanitaire, la direction a installé des cloisons pour séparer tous les salariés qui cassent la croute. Même pas en plexiglass !

Cela donne de véritables mangeoires, où les travailleurs sont bien isolés les uns des autres.

Une raison de plus pour avoir envie de ruer sérieusement dans les brancards.

Boulot, dodo, et même plus voir les copains à la pause, ras le bol !

 

CHRU de Nancy :  Le résultat des conditions de travail

Echo d'entreprise
26/01/2021

Un cluster s'est déclaré dans le bâtiment de Neurologie à l'Hôpital Central. A ce jour 490 membres du personnel du CHRU ont été testé positifs au Covid depuis le début de la pandémie.  Cela montre toute la dangerosité du travail à l’hôpital dans les conditions qui sont les nôtres : manque de lits, manque de personnel, improvisation permanente à la fois dans la gestion des effectifs et l'affectation des malades dans les services. Tout cela concourt à augmenter les sources de contamination.  

Avec leur politique d'économies au détriment de l'hôpital, ils nous font risquer notre peau !

Fusion PSA-Fiat :  Stellantis, des étoiles en or

Echo d'entreprise
20/01/2021

A l'entrée de l'usine PSA de Trémery en Moselle

Lundi matin, les salariés de PSA ont découvert à la porte une grande banderole Stellantis, le nouveau nom du groupe issu de la fusion de PSA et Fiat-Chrysler. Fini PSA… le boulot ne change pas, la paye non plus.

Pour les actionnaires, c’est du tout bon : le titre a pris 7% à la bourse lundi, le nouveau groupe est basé dans le presque paradis fiscal, les Pays-Bas. Et les deux patrons de Fiat et PSA vont toucher le pactole pour cette fusion qui fait réver les actionnaires !

Autant dire qu’il y a du pognon et que les 400 000 salariés du nouveau groupe savent où aller le chercher : pas dans les étoiles, mais dans les caisses de Stellantis !

ArcelorMittal France ou AMAL :  Les pollueurs ne veulent pas être les payeurs

Echo d'entreprise
18/01/2021

ArcelorMittal a été condamné pour la pollution de la Fensch. Des hydrocarbures y ont été déversés à maintes reprises, laissant des traces olfactives. Cela lui a valu une amende de 150 000 euros, peanuts pour un groupe qui brasse des milliards ! Et les deux directeurs incriminés, celui du site comme celui de la cokerie, ont été relaxés.

Dans un autre procès, décidément ArcelorMittal les cumule, celui dénoncé par le lanceur d’alerte concernant le déversement de déchets illicites sur le crassier, ArcelorMittal dit « c’est pas moi » grâce à un petit tour de passe-passe juridique : la société s’appelait AMAL (ArcelorMittal Atlantique Lorraine) à l’époque des faits. Elle a été absorbée par la société ArcelorMittal France en 2019 qui nie toute responsabilité pour ce qui s’est passé avant cette date !

Ils puent, ils polluent, et ils ne veulent pas payer. Décidément, laisser les usines aux mains des capitalistes est dangereux à tous les points de vue.

CHRU de Nancy :  Du grand n’importe quoi

Echo d'entreprise
12/01/2021

Impossible de soigner correctement. Les patients et le personnel font les frais d’une désorganisation poussée à l’absurde avec le Covid.

La direction improvise, les malades sont transférés d’un service à l’autre avec des changements incessants, les soignants toujours en sous-effectif parent au plus pressé. Résultat : les familles sont mécontentes, les agents sont épuisés physiquement et psychologiquement.

Cette situation catastrophique, on la doit à tous ceux qui ont démantelé l’hôpital pour y imposer le règne de la finance et de la rentabilité.

PSA Trémery :  Après la fusion PSA-Fiat, pour la fusion ouvrière !

Echo d'entreprise
05/01/2021

Les actionnaires de PSA et Fiat-Chrysler ont voté à 98,85% pour la fusion des deux groupes. Cela va donner naissance au 4ème groupe automobile mondial.

Les actionnaires des deux groupes espèrent augmenter ainsi leurs profits, qui viennent du travail de centaines de milliers d’ouvriers.

De notre côté, travailleurs de PSA et de Fiat Chrysler, nous sommes 400 000. Additionnons nos forces pour faire payer ces mêmes actionnaires.

PSA Trémery :  Pour Zéro chômeur, il faut Zéro exploiteur

Echo d'entreprise
05/01/2021

Louis Gallois, ex PDG de la Sncf, et président du conseil de surveillance de PSA prend sa retraite.

Mais il va s’occuper « Je préside le fonds d'expérimentation Zéro chômeur » explique-t-il au journal Les Échos « face au drame du chômage de longue durée ».

Tout ça après avoir « surveillé » les milliers de suppression d’emplois chez PSA et participé au drame du chômage…

CHRU de Nancy :  L’hôpital toujours en tension

Echo d'entreprise
25/12/2020

La recherche du taux maximum d'occupation des lits a mené l'hôpital à la catastrophe

Les services de réanimation sont toujours saturés avec les malades Covid et le rattrapage des interventions qui avaient été reportées au printemps lors de la première vague.

Et, avant même la fin du confinement, l’épidémie a repris sa progression, ce qui ne peut qu’inquiéter pour les semaines à venir.

Aucun répit : voilà ce qui attend les soignants dans un hôpital à bout de souffle.