PSA Metz-Borny :  PSA hyper rentable… pour les actionnaires

Echo d'entreprise
21/09/2020

« Nous sommes l’entreprise la plus profitable de l’industrie automobile mondiale » a déclaré Tavares interviewé dans une pleine page du Journal du dimanche. Avec une marge de 8,5%, PSA est, selon le PDG, « le groupe le plus rentable de son industrie ».

Les suppressions d’emplois se succèdent. « Ce n’est que le début. Il va y avoir encore des réductions d’effectifs d’ici 2030 »affirme Tavares. Par ailleurs, il se réjouit que la fusion avec Fiat (FCA) va rapporter aux actionnaires 1,3 milliard de plus que prévu, soit 5 milliards d’euros.

De l’argent plein les poches, des suppressions d’emplois en prévision… c’est plus que clair : c’est leurs profits contre nos emplois.

PSA - Borny  :  Encore du fric pour les actionnaires !

Echo d'entreprise
15/07/2020

Tavares affirme vouloir réduire de 700 euros le coût de fabrication de chaque véhicule. C’est une menace pour nos conditions de travail, pour nos salaires et pour les sous-traitants dont ils vont tirer les prix.

Diminuer les prix, c’est uniquement pour augmenter les profits. Nous ce qu’on veut diminuer, c’est le chômage en répartissant le travail entre tous sans perte de salaire.

PSA Borny  :  Profiteur total du chômage partiel

Echo d'entreprise
15/07/2020

La direction a fait payer au chômage partiel des centaines d’intérimaires qui survivent avec des payes indécentes. Ils ne peuvent même pas rompre leur contrat pour travailler ailleurs !

Voilà le profiteur du chômage : c’est PSA qui fait payer par les fonds publics les intérimaires encore en contrat et oblige ceux qui travaillent à en faire toujours plus.

PSA - Borny  :  Travailleurs de tous les pays unissons-nous !

Echo d'entreprise
08/07/2020

La direction a fait venir 50 travailleurs d’une usine Opel en Pologne et une quinzaine de Hongrie. Ces camarades ne sont pas payés au tarif PSA mais à celui – moins favorable - de la convention collective.

Les patrons veulent nous transformer en nomades de l’industrie. Aujourd’hui ce sont nos frères polonais ou hongrois que la direction envoie à des centaines de km de chez eux. Demain c’est nous qui serons envoyés là où le patron le jugera plus rentable.

Français, Polonais, Hongrois… CDI ou précaires, nous avons tous les mêmes intérêts et le même ennemi.

Même exploiteur, mêmes intérêts !

PSA exploite des travailleurs intérimaires qu’il prend et jette suivant ses intérêts.

Maintenant, PSA veut faire tourner les salariés de toutes ses usines pour augmenter les profits des actionnaires.

PSA cherche à mettre en concurrence tous les travailleurs de tous les pays.

Mais quelle que soit notre nationalité ou notre couleur de peau, nous sommes tous des travailleurs et nous avons les mêmes intérêts.

Nous avons le même patron, unissons-nous pour nous défendre contre lui !

Ten sam wyzyskiwacz, te same zainteresowania!

PSA wykorzystuje pracowników agencji, które bierze i odrzuca zgodnie ze swoimi interesami.

Teraz PSA chce rotować pracowników wszystkich

swoich fabryk, aby zwiększyć zyski akcjonariuszy.

PSA dąży do postawienia wszystkich pracowników ze wszystkich krajów w konkurencji.

Ale bez względu na naszą narodowość lub kolor skóry wszyscy jesteśmy pracownikami i mamy te same interesy.

Mamy tego samego szefa, zjednoczmy się, aby się przed nim bronić!

PSA Borny et Trémery :  CDI, CDD, intérim… travailler tous !

Echo d'entreprise
08/07/2020

90 intérimaires seulement ont été repris sur le Pôle PSA Metz-Trémery, 65 à Trémery et seulement 25 à Borny sur les 400 qu’il y avait.

Des centaines d'intérimaires se retrouvent soit à Pôle emploi, soit au chômage partiel avec des payes qui ne permettent pas de vivre pendant qu’on courre comme des fous. Sur le groupe, PSA s'est débarassé en douce de 8 000 intérimaires ! 

Nous avons tous besoin d’un travail et surtout d’un salaire correct ! Et ce n’est pas le boulot qui manque ! D'autant que des samedis obligatoires et le 14 juillet sont travaillés dans les ateliers ! Bosser comme des malades pendant que nos collègues intérimaires chôment, pas d’accord !

Boulangerie de L'Europe, Reims :  Première grève à l'usine

Echo d'entreprise
08/06/2020

Depuis la nuit de dimanche à lundi, les ouvriers de la Boulangerie de l’Europe à Reims (groupe Neuhauser) sont en grève pour obtenir une prime de 1 000 € pour avoir travaillé lors de la période de confinement et contre le retrait d’une prime de productivité. Le mouvement est particulièrement bien suivi puisque plus de 80 % des 95 salariés sont en grève avec un arrêt total de la production et il s’est étendu dans la journée au site de Folschviller en Moselle et le site de Maubeuge devrait embrayer demain.

Les travailleurs sont aussi particulièrement en colère sur leurs conditions de travail car la direction leur a caché un cas de contamination de coronavirus pour ne pas à avoir à supporter le coût d’une désinfection de l’usine.

Derrière le groupe Neuhauser, on retrouve la famille Soufflet, la plus grande fortune de la région Champagne-Ardenne, qui pourtant l’instant ne veut rien céder.

En tout cas, ce qui est certain, c’est que dans cette usine qui n’a jamais connu de grèves depuis 1975, les travailleurs ont le sentiment d’avoir retrouvé leur dignité et la grève se poursuit.

PSA Trémery :  La santé, ça n'a pas de prix

Echo d'entreprise
05/05/2020

La direction vient d'annoncer le redémarrage de l'usine pour lundi prochain, le 11 mai, au volontariat et sur une équipe. Mais avec la volonté de revenir au plus vite au fonctionnement habituel.

Dès la première semaine, il y aura près de 800 présents au même moment, et les chiffres de production prévus sont proches de ceux d'une équipe habituellement.

Du coup, les mesures de protection contre le virus risquent de ne pas tenir longtemps. Le nettoyage des postes de travail et le lavage des mains toutes les heures viennent déjà de disparaître des nouvelles mesures sanitaires.

PSA pense avant tout à sa production et ses profits. Pour la préservation de leur santé, les travailleurs ne doivent compter que sur eux-mêmes.

Continental (Sarreguemines) :  La guerre qu'ils se préparent à mener

Echo d'entreprise
04/05/2020

Continental AG a récemment annoncé en interne : « Pendant une crise, l’argent est roi, c’est pourquoi nos principales priorités incluent la sécurisation de nos résultats. […] Nous avons besoin de beaucoup plus d’efforts, encore plus cette fois ».

En clair, la direction voudrait préparer les salariés à travailler comme des forçats pour garantir les profits des actionnaires.

C'est une déclaration de guerre qui s’adresse à l’ensemble des 244 000 salariés du groupe. Mais sans les travailleurs, pas de production, et pas de bénéfices. C'est nous les travailleurs qui sommes à la base de tout dans la société. Il va falloir le rappeler aux capitalistes.

CHU Nancy :  Le discours et la réalité

Echo d'entreprise
04/05/2020

Selon l’Est Républicain, le DG a dit lors de sa conférence de presse du 21 avril : « Le confinement ne doit pas empêcher le maintien des soins ».

Mais la réalité n’a pas du tout été à la hauteur de ces belles paroles. Car bien souvent les rendez-vous des patients étaient annulés ou il n’était pas possible d’en prendre un. Pendant la vague Covid, le temps a été comme suspendu pour les autres patients. Le CHRU n’était plus en état de fonctionner normalement et en même temps de faire face à l’épidémie.

C’est une condamnation sans appel de toutes les restructurations qui ont été imposées.

CHR Metz-Thionville :  Pour se préparer à faire des profits, y'avait des masques

Echo d'entreprise
27/04/2020

Selon la CGT, pas moins de 170 soignants ont été testés positifs au COVID-19 sur le CHR de Metz-Thionville.

C’est énorme et le personnel paye aussi là l’incurie des pouvoirs publics à les équiper de matériel de protection.

Du matériel de protection comme les masques que de grandes entreprises, comme PSA, avaient stocké par centaines de mille pendant que les soignants s’épuisaient à sauver les malades.

Le virus du profit est plus dangereux encore que le coronavirus !