Hauts-de-France

SNCF : ceux qui ont programmé la pénurie en appellent aux retraités

Brève
30/11/2022

Des conducteurs de TGV à la retraite ont reçu un courrier de la SNCF, leur proposant de reprendre du service pour une « durée déterminée ». De quoi rire jaune et surtout de voir rouge !

Depuis des décennies, la direction de la SNCF n’a fait que tailler dans les effectifs. En 40 ans, la SNCF est passée de 232 000 cheminots à 134 000 aujourd’hui.

Les dirigeants de la SNCF sont à l’image de tous les dirigeants dans cette société capitaliste : ils ne cessent de supprimer des postes afin de dégager le maximum de bénéfices et comprimer les salaires. Ils en sont tellement obnubilés, qu’ils sont incapables de planifier les embauches et les formations des conducteurs de trains pour remplacer ne serait-ce que ceux qui partent à la retraite.

Tous ces dirigeants et les grandes fortunes qu’ils servent, les travailleurs devront les mettre à quai pour prendre la direction de toute la société.

Magasin Action - Tourcoing

Travailleurs en grève contre des licenciements

Brève
19/11/2022

À Tourcoing, quartier Bellencontre, devant le magasin Action, une tente rouge et une grande tablée accueillent les clients. Les deux-tiers de l’effectif, une petite quinzaine de salariés, se sont mis en grève pour dénoncer le licenciement abusif de deux de leurs collègues, dont une femme enceinte. Beaucoup de clients sont solidaires.

Et de dénoncer pêle-mêle les contrats 24h qui ne permettent pas de vivre mais qui permettent à la direction de faire pression pour que les travailleurs acceptent les plus mauvais horaires, dénoncer certains cadres sexistes aux allusions lourdingues, et aussi les bas salaires….

La direction d’Action a réagi en demandant à des salariés d’autres magasins de venir remplacer les grévistes. Comme des tracts ont été distribués dans d’autres magasins, ça a provoqué des refus de mutation.

Leur lutte continue dans le but de la réintégration et de faire aussi entendre leurs revendications d’augmentation de salaire. La force des travailleurs c’est la grève.

Le groupe Arc (Pas-de-Calais) reçu à l’Elysée

Promettre plus pour empocher plus

Brève
14/11/2022

Arc est un verrier industriel qui possède une unité de production à Arques avec plus de 5 000 salariés et encore d’autres usines dans le monde. Ses dirigeants ont été invités à l’Élysée, parmi les représentants des 50 sites industriels les plus pollueurs de France. Ils ont promis que le site français allait moins polluer, en affirmant d’ailleurs qu’ils avaient déjà commencé. Leur preuve ? Une baisse des émissions de CO2 en 2020, c’est-à-dire pendant la crise du Covid au cours de laquelle son activité avait de fait été réduite.

Du côté de Macron par contre, les annonces étaient moins fumeuses puisqu’il a annoncé 10 milliards d’euros d’aides publiques supplémentaires au nom d’un « pacte de décarbonation » pour ces pollueurs professionnels.

Le blabla des patrons s’envolent et le chèque de l’État se retrouve dans leur poche.

Roubaix (Nord)

Cas de tuberculose au lycée professionnel Loucheur

Brève
10/11/2022

Lundi 7 novembre, une trentaine d’enseignants se sont mis en droit de retrait : des cas de tuberculose ont été découverts parmi des élèves et des enseignants lors des vacances de novembre.

La direction et avec elle, le rectorat n’avaient pas voulu relayer l’information lors du premier cas de tuberculose… au mois de mai. Il faut parfois des mois d’incubation avant que la maladie ne se déclare.

Il a fallu cette mobilisation pour qu’un infectiologue soit envoyé pour suivre l’état sanitaire de tous. L’attitude du rectorat est à l’image de toute la société capitaliste : méprisant et arrogant envers les travailleurs et les enfants de travailleurs.

Renault

L’argent public en cadeau

Brève
01/11/2022

Déjà une centaine de CIE (Contrats Initiative Emploi) signés à Renault. Tant mieux s’ils ont trouvé un travail, mais de quoi s’agit-il ?

Si Renault emploie un allocataire du RSA de plus de 26 ans, l’Etat et le Département payent 47 % du salaire et Renault n’a plus qu’à verser 889 € par mois pour ses nouveaux salariés.

Quand Renault faisait mine de pleurer qu’il avait du mal à trouver du personnel, c’était pour faire appel à des cadeaux d’argent public.

Et bien sûr, ça a marché. Les politiciens sont des larbins au service des patrons, toujours prêts à leur rendre service avec l’argent des impôts…