Centre hospitalier - Tourcoing (Nord) :  L'Etat est défaillant, les travailleurs font face

Echo d'entreprise
24/03/2020

L’hôpital de Tourcoing accueille des patients Covid 19. Le service de réanimation et le service universitaire des infectieux ne traitent plus que les cas Covid 19.

L'Etat est complètement défaillant. D'abord parce qu'année après année, il a supprimé des postes et baissé les budgets. Aussi parce qu' il est incapable de faire parvenir des masques.

Ce sont les entreprises du coin qui ont envoyé leurs stocks. Les masques arrivés sont pour certains périmés depuis 2009. Ils ont été testés et jugés conformes par l'Institut Pasteur. A quoi sert la date de péremption alors ? A l'usage, les liens qui servent à les maintenir sur le visage se cassent facilement et la pince au niveau du nez sert moins bien que pour des masques neufs.

Autre problème, on compte plus de chambres covid 19, que de paires de lunettes de protection qui servent à aller au contact des patient covid 19.

Comme dans tous les hôpitaux, le personnel et le matériel sont bien en dessous de ce qui serait nécessaire pour faire face à une telle situation. Alors les agents hospitaliers s'organisent, le plus souvent entre eux, pour faire face à l'épidémie. Ils doivent trouver les solutions eux-mêmes et ne comptent plus leurs heures. Ce sont eux qui font tenir l’hôpital debout.

C'est la démonstration vivante que les travailleurs sont capables de diriger collectivement la société.

Decathlon :  A fond la forme… des profits !

Echo d'entreprise
23/03/2020

En pleine période confinement la famille Mulliez, propriétaire de Decathlon, fait pression pour que les salariés soldent leurs RTT et leurs jours de congés 2019 pendant la période confinement. D’après la CFDT dans la Voix du Nord, il leur resterait en moyenne de six jours de congés, l’entreprise ayant fait pression sur une partie d’entre eux pour qu’ils ne les prennent pas en fin d’année 2019 pendant les périodes de forte activité.

Le gouvernement et les députés ont bien sûr entendu les exigences patronales, une majorité a voté une loi dans ce sens, qui sera rapidement d’application !

Se préparer à faire bosser les travailleurs à fond la caisse quand la reprise se fera et au passage leur piquer quelques jours de salaire, voilà comment une des familles capitalistes les plus riches de France conçoit la solidarité face à la grave pandémie que traverse l’humanité !

Oui, à fond pour virer ces exploiteurs, et que les travailleurs gèrent eux-mêmes toute la société.

ArcelorMittal Dunkerque :  un patron irresponsable qui veut continuer de faire des profits malgré la crise sanitaire

Echo d'entreprise
22/03/2020

A l’usine ArcelorMittal de Dunkerque, qui compte environ 4400 travailleurs avec les entreprises sous-traitantes sur le site, la direction a cherché jusqu’au bout à maintenir un niveau de production habituel, utilisant l’argument qu’il n’était pas possible d’arrêter les installations. Mais, s’il est vrai qu’il est très compliqué d’arrêter complètement la production, il est par contre possible de la ralentir considérablement. La direction a donc fait le choix de mettre les travailleurs en danger. Jusqu’à ce que le mécontentement dans l’usine lui impose de réduire la cadence.

Depuis plusieurs semaines la direction du groupe a beaucoup communiqué à l’intérieur de l’usine sur les consignes de sécurité à propos du virus : mails, affiches de prévention ; jusqu’à faire signer à chaque travailleur un engagement à respecter les mesures barrières. Mais il s’est vite avéré que ce n’était que de l’affichage car dans le travail au quotidien, sur les postes de travail, rien n’avait été mis en place.

Lors des réunions d’équipe, il était par exemple demandé de s’espacer sur une chaise sur deux, sauf que la journée de travail continuait de se faire à plusieurs dans des espaces parfois très confinés ; il était demandé de se relayer pour le casse-croute, sauf que les salles de pause n’étaient pas désinfectées ; il fallait désinfecter son poste de travail, sauf que c’était la pénurie de lingettes, certains travailleurs devaient en apporter eux-mêmes au boulot. Tout était comme ça dans l’usine, rien n’était réellement prévu pour faire face au virus.

En début de semaine dernière, alors que dans tout le pays le personnel de santé tirait la sonnette d’alarme pour un confinement rigoureux, ArcelorMittal conservait le droit de maintenir son activité au sein d’un site où sont présents continuellement plusieurs centaines de travailleurs. C’était jouer avec la peau des travailleurs pour continuer de produire de l’acier.

Cela a créé un climat de défiance des travailleurs, certains ne voulaient plus venir travailler, refusant de mettre leur santé et celle de leur famille en danger ; dans certains secteurs de l’usine, il y a eu des droits de retrait collectifs. Ce qui n’était pas possible en début de semaine est alors devenu possible à partir du jeudi 19 mars, la direction a annoncé la baisse progressive de la production.

Maintenant l’usine fonctionne avec un nombre beaucoup plus réduit de travailleurs, un peu partout les équipes sont divisées par deux. Deux hauts-fourneaux sur trois sont en train d’être mis à l’arrêt. La direction s’est enfin engagée à donner des moyens supplémentaires pour mettre en place des mesures d’hygiène en plus.

Avec un tel comportement, aussi irresponsable que criminel, la direction de l’entreprise a mis en péril la vie de travailleur et par ricochet, la santé publique.

Aujourd’hui la défiance est toujours là chez les travailleurs. La direction va-t-elle tenir ses engagements pour qu’il y ait de véritables moyens pour de réelles mesures d’hygiène ? La direction cherche à réaliser rapidement la maintenance des hauts-fourneaux, pour les faire repartir au plus vite ? Et puis il y a les intérimaires en fin de mission dans les entreprises sous-traitantes, vont-ils être payés ?

Au vu de son comportement depuis le début de la crise sanitaire, aucune raison d’avoir confiance dans la direction de l’usine.

La Poste – Lille :  Les travailleurs ne peuvent compter que sur eux-mêmes !

Echo d'entreprise
22/03/2020

Devant l'irresponsabilité de la direction qui continue à faire du profit sur la santé des travailleurs et des usagers en transformant les bureaux de poste en foyer d'épidémie, des postiers du service collecte de Lille ont pris leur responsabilité.

Constatant que leur droit de retrait, tout légitime qu’il soit, divisait l’équipe, ils ont décidé de discuter collectivement à chaque prise de service de la situation.

Le but est d'imposer leur propre organisation à la direction et sur le lieu de travail. D'imposer un « droit de s'organiser » des salariés pour prendre leur sécurité en main.
Des premières règles de sécurité de base ont été décidées par les postiers eux-mêmes, en lien avec la médecine du travail.

D'abord exiger de la direction de permettre à ceux qui doivent rester chez eux de le faire, que ce soit pour des raisons familiales ou de santé.

Ensuite d'imposer d'avoir chacun son véhicule, mesurer et appliquer les règles de distance... Sans moyen sanitaires, ils ont décidé de ramener eux-mêmes de quoi désinfecter les véhicules, les clefs, le matériel postal.

C'est dans cet esprit collectif et en lutte contre l'inaction des directions qu'ils pourront ainsi dès la semaine prochaine défendre leurs intérêts, leur santé et celle de la population et convaincre d'autre services de faire de même.

La Poste - Lille :  Des conditions de travail inacceptables

Echo d'entreprise
22/03/2020

Alors qu'une partie de la population est sommée de se confiner pour se protéger du Covid19, les travailleurs de la Poste, comme tant d'autres, doivent continuer leur service.

A Lille pendant les trois premiers jours, dans tous les services les postiers se sont vus intimer l'ordre d'aller travailler « en prenant leurs précautions ». Le matériel à disposition : 1 paquet de lingettes pour 20 facteurs, pas de gel hydro-alcoolique, 2 h de « confinement » entassés à trier et à manipuler toutes sortes d'objets.

Ils n'avaient rien pour se se protéger, rien pour protéger les usagers et clients, ainsi que leurs proches !

Mis dans cette situation dangereuse, des postiers ont dû appliquer leur droit de retrait pour « danger grave et imminent ».

Mais face aux pressions de la direction, beaucoup de postiers ont continué à travailler sans protections sanitaires.
Les collègues qui continuaient à aller travailler, la boule au ventre, se trouvaient isolés. En parallèle, des suspicions, des cas avérés et des hospitalisations de collègues touchés par le Covid19 augmentaient chaque jours.
Ce n’est que dans les sites où les postiers ont fait pression collectivement sur la direction qu’ils ont pu obtenir in extremis un peu de gel hydroalcoolique et des lingettes.

Chauss’expo (Nord) :  Des pressions pour obtenir un minimum

Echo d'entreprise
22/03/2020

Dans les entrepôts de chaussures Chauss’expo à Lesquin, un peu plus de 50 travailleurs préparent les livraisons pour les 186 magasins Chauss’Expo.

Dans les jours qui ont précédé les annonces du gouvernement, ils ont dû faire pression pour que du gel hydroalcoolique soit mis à disposition. Aucune mesure n’avait été prise.

Lorsque des délégués syndicaux ont demandé à ce que les locaux communs soient nettoyés plus souvent la DRH a répondu « je ne vais pas payer une prestation supplémentaire ». Même des choses élémentaires comme laisser les portes des locaux communs ouvertes afin de ne pas toucher les poignées, ils n’y avaient pas pensé.

Le lundi suivant l’annonce de fermer tous les magasins, le directeur de l’entrepôt a réuni les travailleurs pour expliquer le travail à faire malgré la fermeture des magasins. Les travailleurs disaient que c’était irresponsable de faire travailler à cinquante dans la mesure où ils pouvaient se contaminer les uns les autres. Ils ont demandé à être au chômage partiel mais sans perte de salaire. Il a répondu que pour l’instant ils ne l’envisageaient pas. En début d’après-midi, c’était la même réponse : « nous attendons les mesures qu’Emmanuel Macron va annoncer ce soir ».

Plus tard dans la journée, les travailleurs étaient informés qu’ils seraient au chômage partiel à partir du mardi, pendant au moins 15 jours et sans perte de salaire.

En même temps, faire travailler alors que les 186 magasins sont fermés ne servait pas à grand-chose...

DCX-Chrome Marly (Nord) :  Le capitaliste Stéphane Delachaux et sa famille doivent payer !

Echo d'entreprise
21/03/2020

DCX est une entreprise qui produit du chrome pour l’industrie. 80 salariés dont 60 ouvriers y travaillent en quatre équipes.

Un ouvrier qui a ressenti des symptômes indiquant peut-être le COVID-19 a été mis en quatorzaine ce week-end. Suite à cela, et pour ne faire prendre aucun risque à leur santé et à celle de leurs proches, des travailleurs se sont mis en droit de retrait durant deux jours et l’usine n’a tourné que partiellement.

Alors que depuis des années les travailleurs demandent des distributeurs à savon conformes, des séchoirs corrects, la direction n’a jamais rien fait… Mais inquiétée par la perte de profits liée à l’arrêt de la production, elle a su installer du jour au lendemain des distributeurs de savon avec bouton pressoir, des séchoirs individuels et du gel hydroalcoolique.

Alors que l’usine est insalubre depuis des années, un service de nettoyage des locaux, des vestiaires et des douches a été mis en place. Cela est bien sûr une bonne chose. Mais la vitesse avec laquelle ce problème a été réglé fait dire aux travailleurs que c’est pour des économies de bouts de chandelles que l’hygiène et la propreté des locaux ne sont pas assurés en temps normal.

La direction a essayé de se faire bien voir en offrant un café aux salariés, qu’il faut venir boire à tour de rôle. La première réaction des travailleurs a été de dire que c’est toute l’année que le café devrait être offert, et pas seulement quand la direction veut amadouer les ouvriers.

Mais ces mesures n’ont bien entendu pas suffi pour rassurer, car on peut être contagieux pendant 14 jours sans déclarer les symptômes. Certains ouvriers ont repris, d’autres ont demandé le chômage partiel.

Mais la direction veut faire tourner l’usine quoi qu’il en coûte... à la santé des travailleurs. Elle fait du chantage menaçant de licenciements économiques en cas d’arrêt de la production. Vendredi soir, la direction a annoncé qu’elle refusait le recours au chômage partiel. Les absences seront donc considérées comme injustifiées et pourront entraîner des sanctions. De nombreux travailleurs sont outrés, car c’est une façon de faire passer le profit avant la santé.

DCX-Chrome a pourtant largement les moyens de supporter un arrêt de l’usine. L’entreprise appartient aux Delachaux, une des familles les plus riches de France. Les Delachaux possède 900 millions d’euros de fortune personnelle, fortune qui a triplé en 10 ans. Ces capitalistes ont largement de quoi payer le chômage à 100 %, et de leur poche !

Amazon Lauwin-Planque :  « Le business avant tout ! »

Echo d'entreprise
21/03/2020

Avec la crise sanitaire due au Coronavirus, il est recommandé de rester chez soi pour ne pas multiplier les contaminations... mais pas chez Amazon Lauwin-Planque, où le directeur du site a dit devant une assemblée de managers « Le business avant tout ! ». Ce qui a été compris par de nombreux travailleurs comme « y compris avant la santé des salariés ».

Vendredi 13 mars, après la première annonce de Macron, les briefing de début de poste ont été suspendus. Cela a été perçu comme un refus de répondre aux questions légitimes et comme une volonté de minimiser la gravité de la situation. Et la hiérarchie donne comme seule consigne de rejoindre immédiatement les postes de travail.

Dimanche 15, la direction a averti les organisations syndicales par mail que le site ne serait pas fermé, soi-disant pour que les personnes fragiles puissent recevoir les produit dont elles pourraient avoir besoin. Elle a annoncé que des mesures de sécurité allaient être prises, que du gel hydroalcoolique serait fourni aux salariés et que le RH serait présent lundi matin pour répondre aux questions.

Lundi 16 mars, pas de gel hydroalcoolique à la prise de poste... Lors du briefing, les travailleurs ont demandé des comptes aux managers, qui n’ont pas su leur répondre. Le soir, la direction donnait la consigne d’interdire d’écouter le discours de Macron et de travailler pour ne pas impacter la production. Ensemble, des travailleurs ont débrayé pour écouter l'allocution. Certains débrayaient pour la première fois.

Dès le lendemain, des travailleurs ont fait valoir leur droit de retrait. La direction a répondu qu’il n’y avait pas de danger sur le lieu de travail… alors même que cadres et direction sont en télétravail ! Des travailleurs ont été intimidés pour rester et les absents ont été pointés en absence injustifiée.

Révolté à juste titre par la situation, certains d’entre eux ont prévenu des journalistes. Ils se sont présentés sur le site… la direction les a fait expulser par le service de sécurité !

La direction prétend avoir l’autorisation du ministère de l’économie pour maintenir son activité. Avec les nombreux commerces fermés, Amazon espère bien soigner son bénéfice à la faveur de la crise sanitaire.

La santé des travailleurs et de leurs proches n'a pas à faire les frais de la rapacité et de l'irresponsabilité des capitalistes.

 

Des problèmes semblables entraînent des débrayages à Montélimar.

https://www.francebleu.fr/infos/economie-social/coronavirus-debrayage-des-salaries-d-amazon-a-montelimar-qui-veulent-la-fermeture-de-l-entreprise-1584458461

Novares. Libercourt (59) :  Le virus et les patrons : deux ennemis à combattre

Echo d'entreprise
20/03/2020

Novares, sous-traitant de Toyota fabrique en flux-tendu des pièces plastiques. Pour le lancement d'un nouveau modèle de véhicule, le travail est de plus en plus dur depuis des semaines.

Le mardi 17 mars, la direction a annoncé 45 jours de chômage partiel car beaucoup d'usines de l'automobile sont à l'arrêt. Mais le 18 mars, le patron a changé d'avis, l'usine restera ouverte. Il cherche à faire le maximum de stocks le temps où les usines d'assemblage automobile ne tournent pas. Comme ça, quand ça redémarrera, ils auront des stocks et pourront faire bosser les travailleurs sur le nouveau projet.

Dans les ateliers, tout le monde se marche sur les pieds faute de place, impossible de garder 1 mètre de distance. Les quelques flacons de gel distribués ont très vite été épuisés et en plus, ils étaient périmés depuis 2011. Les masques distribués, eux aussi très vite épuisés, étaient des masques anti-poussière inefficaces contre le virus. La direction a fait la morale en disant qu'il fallait nettoyer ses outils mais elle ne veut pas arrêter les machines à la prise de poste pour permettre que les outils et les commandes soient désinfectés. Une des société de nettoyage n'a pas été payée, les poubelles ne sont plus vidées, les WC et le réfectoire ne sont plus nettoyés.

Pour leurs profits, en dépit de toutes les préconisations sanitaires, les patrons, veulent continuer à produire et faire des stocks. C’est une attitude irresponsable, voire criminelle. Ce sera aux travailleurs d'assurer leur propre sécurité et aussi de prendre en main la direction des usines pour éviter la catastrophe.

Arc (verrerie) à Arques (62) :  CoronARC Virus

Echo d'entreprise
20/03/2020

L’usine Arc, près de Saint-Omer dans le Pas-de-Calais, emploie plus de 5 000 personnes dont 3 000 à la production. La direction a ralenti progressivement sa production depuis le début du confinement. Pour cela, elle a imposé à une partie des travailleurs le chômage partiel payé à 84 % du salaire net. Les salaires sont déjà au ras des pâquerettes pour beaucoup de travailleurs de l’usine et les prix, eux, n’ont pas prévu de baisser. Quant aux patrons, ils auraient largement les capitaux pour payer les salaires à 100 % mais, pour l’instant, ils n’en ont absolument pas l’intention.

Et pour ceux qui travaillent sur le site ? Les choix sanitaires de la direction sont irresponsables. Dans certains secteurs, les travailleurs se changent dans des vestiaires dont les portes ont été retirées. Le prétexte invoqué est qu’ainsi les salariés n’auront pas à toucher la poignée. Mais à l’intérieur des vestiaires, ils n’ont pas les moyens de respecter les distances de sécurité.

Une fois changés, les ouvrières et ouvriers se retrouvent à travailler, avec la même paire de gants plusieurs jours de suite, parfois de la mauvaise taille. Certains travaillent encore cette semaine au coude à coude ou avec un simple bout de carton pour les séparer. Ils tapent sur le même clavier, utilisent les mêmes outils, voire les mêmes gants de protection sur certaines machines. Et tout cela, sans avoir les moyens de les désinfecter après chaque utilisation, ni même de pouvoir se laver les mains faute de savon à certains endroits. Dans certains secteurs, il n’y a toujours pas de masque.

Et quand les produits désinfectants sont arrivés, bien après le début du confinement, ils avaient été achetés à la va-vite dans les magasins du coin : produit vaisselle et bain moussant pour se laver les mains, serpillières jetables anti-bactériens pour nettoyer les claviers et les surfaces… Encore une preuve de l’irresponsabilité de la direction du site pour ce type de problème. Face aux protestations de certains salariés, des chefs leur ont reproché de « propager la psychose ».

Comble de l’ignominie, des directeurs ont maintenu, cette semaine, les convocations de travailleurs en vue de sanctions disciplinaires. Et ce, malgré les consignes de confinement.

« CoronArc », une usine dirigée par des irresponsables qui ont une banque à la place du cerveau.